Jeudi 25 avril 2024

Résultats de la recherche pour : Habib Kazdaghli

Ce jeudi 3 janvier 2013 a pris fin, ou presque, à Tunis, une saga judiciaire dont les vives tensions témoignent de l’âpreté du climat politique et de la radicalisation des esprits dans la Tunisie post-révolutionnaire, plus que jamais secouée par la question religieuse.

Comme nous l’évoquions dans ces mêmes colonnes en octobre dernier, Habib Kazdaghli, doyen de la Faculté des Lettres de l’Université de la Manouba à Tunis, était en effet poursuivi devant le tribunal correctionnel pour des actes de violence commis par un fonctionnaire dans l'exercice de ses fonctions, suite à une altercation avec deux étudiantes en niqab, en mars 2012, dans son bureau. 

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Ce 25 octobre se déroulait à Tunis le procès de Habib Kazdaghli, doyen de la Faculté des Lettres de l’Université de La Manouba, qui répondait devant le tribunal d’actes de violence commis par un fonctionnaire dans l'exercice de ses fonctions, suite à une altercation avec deux étudiantes en niqab, en mars dernier, dans son bureau. Une accusation qui n'est que le dernier épisode en date d'une longue série qui a vu le professeur Kazdaghli être victime d’agressions et de menaces, jusqu’à l’occupation de la Faculté de La Manouba par des militants salafistes — lesquels tentent d'imposer par la violence et la peur la prévalence des normes religieuses et le refus des règles académiques.


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samedi, 27 octobre 2012 06:20

Revue de presse hebdo, 27 octobre

Tunisie

Le 25 octobre, Habib Kazdaghli, doyen de la faculté des lettres, des arts et des humanités de la Manouba a comparu devant le tribunal de première instance de Tunis pour "agression" envers une étudiante en niqab. À la demande de ses avocats, son procès a été à nouveau reporté, au 15 novembre — Habib Kazdaghli : "Mon procès est une tentative de mise au pas de l'université tunisienne" (Jeune Afrique)

Une affaire emblématique. C’est comme cela que le ressentent maints Tunisiens au moment où, ce jeudi matin, un tribunal de Tunis doit examiner la plainte pour agression déposée par une jeune femme contre le doyen de la Faculté des arts, des lettres et des humanités de l’Université de La Manouba, Habib Kazdaghli. Emblématique car l’agresseur supposé est, selon ses dires, la victime dans cette affaire où les camps islamiste et laïque n’épargnent ni émotion ni mobilisation — Un procès symbolique ce jeudi à Tunis (Baudouin Loos, Le Soir)

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mercredi, 27 juin 2012 10:08

Revue de presse, 27 juin

Allemagne

"La justice allemande a estimé que la circoncision d'un enfant pour des motifs religieux était une blessure corporelle passible d'une condamnation, suscitant mardi 26 juin un tollé de la communauté juive qui y voit une atteinte à la liberté religieuse" — Un tribunal allemand condamne la circoncision d'un enfant pour des motifs religieux (AFP, Le Monde)

Tunisie

Tunisie, justice et salafistes — communiqué de presse du CAL (Laïcité.be)

"Habib Kazdaghli, doyen de la Faculté des Lettres de Tunis (La Manouba) vient d'être inculpé par la justice tunisienne" — Le doyen de la Faculté des Lettres de Tunis injustement inculpé (Nicolas Zomersztajn, Centre communautaire laïc juif)

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samedi, 31 mars 2012 08:01

Revue de presse hebdo, 31 mars

Cuba

La pérégrination récente à travers l’île de la Vierge de la Charité du cuivre, la patronne de Cuba, illustre la nouvelle approche de la religion par les autorités cubaines — Cuba : entre l’Eglise et l’Etat, des relations ambiguës (Geneviève Delrue, RFI)

Chine

La Chine réfute un rapport américain sur la liberté religieuse (Radio Chine Internationale)

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mercredi, 28 mars 2012 13:25

Revue de presse, 28 mars

Tunisie

"Ennahda a tranché. Le chef de file du parti islamiste tunisien au pouvoir, Rachid Ghannouchi, a annoncé devant la presse, lundi 26 mars, que l'article1 de la Constitution de 1959, qui stipule que "la Tunisie est un Etat libre indépendant, et souverain, sa religion est l'islam, sa langue l'arabe et son régime la République", serait maintenu en l'état dans la rédaction du futur texte que prépare l'Assemblée constituante" - Ennahda renonce à inscrire la charia dans la Constitution (Isabelle Mandraud, Le Monde)

"L'histoire de la Tunisie post- Ben Ali retiendra peut-être le lundi 26 mars 2012 comme une date importante. Ce jour-là, le parti islamiste Ennahda, qui domine la vie politique, a dit non aux groupes extrémistes salafistes. Il a opposé un refus net et catégorique à l'introduction de la charia - la loi islamique - dans la Constitution du pays" - Ces islamistes qui disent non à la charia (Editorial du Monde)

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