Il aborde le domaine des rapports entre religion et société comme celui des relations entre l'Etat et les cultes, et ce dans un contexte marqué de médiatisation du religieux et d'une omniprésence de l’islam dans le débat. Il pointe ainsi le contraste patent entre une parole publique visant à construction d’un islam dit local ou d’un contre-discours musulman pour lutter contre la radicalisation et, d’autre part, une pratique institutionnelle relativement faible en la matière. Ce rapport 2018 interroge encore les mutations du pluralisme belge ou les controverses sur des questions éthiques, entre sécularisation de la société et reconquête de l’espace public par le religieux. Il met en particulier en évidence les politiques publiques en lien avec le fait religieux, marquées par les développements de l’actualité récente, la réforme des cours de religion et de morale non confessionnelle, ainsi que la diversité culturelle et convictionnelle que l'on rencontre dans la Région de Bruxelles-Capitale, où de fortes dynamiques religieuses se forment désormais en marge des courants majoritaires.