En dépit de la présence de Joseph Ratzinger sur la scène publique du Vatican depuis plusieurs décennies, sa réflexion théologique reste encore relativement peu connue. La réputation de l’ancien préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, nommé à cette fonction en 1981, et les positions conservatrices du pape Benoît XVI ont eu tendance en effet à porter ombrage au théologien, qui a pourtant poursuivi et développé de façon originale le chemin ouvert par les pionniers de la théologie du XXe siècle, tels que Guardini, de Lubac et von Balthasar. Et souvent, même ceux qui ont entendu parler de cette « originalité » pensent qu’il s’agit d’un glorieux passé, enterré à la fin des années soixante.
"Faut-il ériger une sépulture conformément au rite catholique ou anglican ? La question se pose depuis que le corps du roi Richard III a été retrouvé" — Querelle de chapelles autour de Richard III (Fabien Trécourt, Le Monde des Religions)
"À Samarcande, trésor architectural de l'Ouzbékistan et joyau de l'art islamique, le pouvoir en place a érigé un mur pour séparer les monuments historiques des quartiers populaires. Dépossédés de leurs lieux saints qui attirent de très nombreux touristes, les habitants continuent de prier pour résister à l'arbitraire du régime" — L'islam emmuré de Samarcande (Mikael Corre, Le Monde des Religions)
Célestin V est l'un des rares papes de l'histoire de l'Eglise, à la fin du XIIIe siècle, à avoir volontairement démissionné de sa charge, comme il a été rappelé maintes fois lors de l'abandon récent de ses fonctions par le pape Benoît XVI. A l'époque où son prédécesseur Jean-Paul II commençait à manifester des signes de faiblesse, suscitant nombre de commentaires relatifs à une éventuelle résignation, l'historienne Anne Morelli (Centre interdisciplinaire d'Etude des Religions et de la Laïcité, ULB) rappelait déjà une anecdote bien plus intéressante qu'il n'y paraîtrait à première vue...
Des milliers de réfugiés musulmans affluent depuis bientôt un an en Thaïlande, fuyant les persécutions dont ils sont victimes en Birmanie — La Thaïlande se heurte au problème des rohingyas (Le Monde des Religions)
Il règne une étrange atmosphère au Vatican, depuis que Benoît XVI a annoncé, le 11 février, qu’il renonçait à son ministère. La dernière information en date, non encore officiellement confirmée, concerne l'ouverture du conclave — Conclave avancé ? Quels « papabili » ? Quand les doutes planent sur le Vatican (Stéphanie Le Bars, Blog Digne de Foi, Le Monde)
La dénonciation, par le groupe féminin punk des Pussy Riots, de la collusion entre Eglise et Etat en Russie est l’occasion de revenir sur les rapports entre l’Eglise orthodoxe et le pouvoir en Russie : la laïcité y est certes inscrite dans la Constitution, mais l’Eglise orthodoxe conserve un statut privilégié dans la loi relative aux cultes. La soumission traditionnelle du pouvoir religieux à l’Etat, héritée de Byzance, demeure une réalité en Russie : l’orthodoxie est inséparable de la Nation russe. L’Etat russe peut dès lors compter sur un soutien inconditionnel de l’Eglise orthodoxe et, inversement, l’Eglise moscovite bénéficie d’un appui politique et d’un prestige considérables.
Un Français sur cinq revendique une primauté des règles de la religion sur celles de la collectivité. 21% exactement, estiment « complètement normal qu'on suive d'abord les règles de sa religion avant les règles de la société dans laquelle on vit ». Anne Madelin, de Sociovision, analyse pour fait-religieux.com des données extraites de l'enquête exclusive "Observatoire de la société française" — Pour 1 Français sur 5, la religion est prioritaire (Fait Religieux)
Les polémiques religieuses se sont mutlipliées ces dernières années, polluant jusqu’au discours politique — Mariage gay, halal… les bigots mettent la pression (Libération)
Notre-Dame de Paris porte plainte contre huit activistes du mouvement féministe Femen après leur manifestation, seins nus, dans l'édifice à scander des slogans contre l'Église pour «fêter le départ du pape» — Notre-Dame de Paris porte plainte contre les Femen (Delphine de Mallevoüe, Le Figaro)
"La décision de Benoît XVI de démissionner a été donnée en première mondiale par une journaliste de l'agence italienne Ansa, qui a su saisir les paroles cruciales et totalement inattendues du pape alors que celui-ci s'exprimait en latin" — Démission du Pape, premier scoop en latin (AFP, La Libre Belgique)
"Les jeunes Brésiliens l'attendaient déjà du 23 au 28 juillet 2013 pour les Journées mondiales de la jeunesse. Mais la participation de Benoît XVI n'avait pas encore été confirmée et ne devrait pas l'être dans les semaines à venir... La principale préoccupation à l'époque était la santé du pape" — Les voyages récents avaient alerté sur la santé du pape (Ignazio Ingrao, Fait-Religieux)
"Qu'est-ce qui a poussé Benoît XVI à démissionner ? Une décision qui a mûri au fil du temps mais qui n'a été prise que dans ces toutes dernières semaines. Et parmi les causes de cette décision spectaculaire figure un dossier confidentiel qui a été soumis au pape par trois cardinaux" — Le dossier qui a fait démissionner le pape (Ignazio Ingrao, Fait-Religieux)
"Le Pape a annoncé lundi sa démission à partir du 28 février. Benoît XVI dit n’avoir plus « les forces » de diriger l’Eglise en raison de son âge" — Le Pape annonce sa démission (Le Soir)
"Pope Benedict XVI on Monday said he plans on resigning the papal office on February 28th. Below please find his announcement" — Pope Benedict XVI announces his resignation at end of month (Radio Vatican)
"Louis Raphaël Sako, nouveau patriarche de l'Eglise chaldéenne catholique, est retourné en Irak le 7 février, une semaine après son élection à la tête de cette Eglise orientale catholique. Mgr Sako est le successeur d'Emmanuel III Delly, qui avait démissionné mi-décembre pour raison de santé" — Retour triomphal en Irak du Patriarche des Chaldéens (Fait-Religieux)
"Il était connu pour son franc-parler. "Cela dérangeait le parti Ennahda", estime son frère Abdelmajid Belaïd, membre du parti Watad" — Un franc-parler contre les islamistes (Julie Schneider, La Libre Belgique)
"Chokri Belaïd, un des leaders historiques de l'opposition tunisienne, a été tué par balles. Ses proches accusent les islamistes au pouvoir du crime, alors que le Premier ministre a dénoncé « un acte de terrorisme ». Les Tunisiens sont dans la rue, le pays au bord du chaos. Un appel à la grève générale a été lancé" — Les Tunisiens dans la rue après l'assassinat d'un opposant (Didier Zacharie, Patricia Labar d'après AFP, Le Soir)
"Le Tunisien Chokri Belaïd assassiné mercredi à l'âge de 48 ans était un farouche opposant aux islamistes au pouvoir et un militant de tendance marxiste et panarabe, qui a été propulsé par les médias au-devant de la scène politique depuis la révolution de 2011" — Tunisie : Chokri Belaïd, une figure de l'opposition aux islamistes (AFP, Le Point)