Mardi 24 décembre 2024

La loi admettant le culte islamique parmi les bénéficiaires du financement public a été votée en 1974. La Belgique était alors le premier pays d’Europe occidentale à adopter une telle mesure. Cinquante ans plus tard, le culte islamique n’est toujours pas organisé et financé de façon équivalente aux autres cultes reconnus dans le pays. Ceci dans un contexte où les craintes suscitées par le développement du fondamentalisme islamique ne sont pas moins présentes en Belgique que dans les pays voisins.

On September, 30th, 2024, the new Flemish Government (NV-A nationalists, CD&V christian-democrats and Vooruit socialists) published the Flemish Coalition Agreement (2024-2029), which was approved by the Flemish Parliament two days later. For those concerned with religious education (RE) in official schools (which in Flanders account for about 40% of primary school students and 30% of secondary school students), it was a tense wait to see what the Coalition Agreement would bring. For more than a decade, the organization of RE in official schools, where students are separated for two hours each week to attend classes in one of the six recognized religions or in non-denominational ethics (organized in Flanders by the secular humanists), has been a point of discussion.  

Dans toutes les régions du monde, l’actualité regorge de célébrations, hommages et commémorations de martyr·es de la foi ou de grandes causes politiques. Le président américain Donald Trump, le chef du Hamas Yahya Sinouar, l’ancien député du parti flamand d’extrême droite Vlaams Belang Dries Van Langenhove, le professeur français décapité Samuel Paty ou encore l’Afro-Américain victime de violences policières Georges Floyd font sans distinction la Une des journaux en étant qualifiés de martyrs. Morts ou vivants, conscients ou pas d’accomplir un acte héroïque, tous ces hommes voient les violences qu’ils ont subies sublimées. Ils deviennent des modèles. Sauf ce dernier aspect, leur trajectoire comporte-t-elle des invariants ? Quelle place la dimension religieuse ou sacrée y tient-elle ? L’historien Pierre-M. Delpu vient de consacrer un livre à ces questions. Cécile Vanderpelen-Diagre en discute avec lui.

La visite en Belgique de Jorge Mario Bergoglio, premier évêque de Rome et chef d’État du Vatican, du 26 au 29 septembre, a fait couler beaucoup d’encre et de salive et enflammé les réseaux sociaux. Dès avant son arrivée, le coût de ce voyage et la réception programmée au château de Laeken à l’invitation du roi Philipe et de la reine Mathilde ont indisposé une partie de la population. C’est que le pape est certes un chef d’État, mais c’est aussi le pasteur de « l’Église universelle ». Cette double casquette génère une ambiguïté institutionnelle. Mais en tant que chef spirituel, il ne s’est pas montré moins clivant. Ses déclarations sur les femmes et les médecins qui pratiquent l’interruption volontaire de grossesse – « des tueurs à gages » – ont choqué et déçu une partie des catholiques. Une semaine après ces événements, il n’est pas inutile de dresser un bilan pour s’interroger sur ce que cette visite dit du religieux aujourd’hui. 

Sur le site internet de la cathédrale Saint-Michel, qui fut la collégiale des Saints Michel et Gudule jusqu’en 1962, on peut lire que le culte du Saint-Sacrement de Miracle fonctionna comme un « symbole national » jusqu’en 1870 et que les rois Léopold Ier et Léopold II offrirent même les deux premiers d’une série de quinze vitraux des nefs illustrant cette histoire. 

L’Église de Belgique a fait paraître son sixième rapport annuel. S’il met en exergue un rebond des chiffres de la participation religieuse, il ne peut éviter la douloureuse question des abus sexuels en son sein, qui est à nouveau à la Une de l’actualité et fait l’objet d’une commission parlementaire fédérale d’enquête.

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La rentrée politique en France s’est accompagnée d’une nouvelle controverse à signature religieuse. L’objet de la controverse a porté sur des accoutrements, à savoir le port du qamis et de l’abaya dans l’enceinte scolaire. Un courrier datant du 31 aout 2023, signé par le ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal et mis à disposition des chefs d’établissement, met en avant le « principe de laïcité » comme fondement de l’interdiction du port de l’abaya ou du qamis.

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