"A survey of discrimination and hate crimes against Jewish people in Europe, released to mark the 75th anniversary of Kristallnacht, suggests that antisemitism is on the rise, with three-quarters of those polled reporting an increase over the last five years and growing fears over online abuse and hate speech" — Antisemitism on the rise, says European survey (Sam Jones and Rajeev Syal, The Guardian)
"Op 9 november is het de Internationale Dag tegen Fascisme en Antisemitisme. Het is ook de dag waarop de Kristallnacht (van 9 op 10 november 1938) wordt herdacht. In die bewuste nacht vernielden de nazi’s Joodse winkels en bedrijven in Duitsland. 1.000 tot 2.000 synagogen gingen in vlammen op. Ook Joodse huizen, scholen, begraafplaatsen en ziekenhuizen werden vernield. Naar aanleiding van 75 jaar Kristallnacht onderzocht het Europees Bureau voor de Grondrechten in hoeverre antisemitisme nog bestaat in acht EU-lidstaten, waaronder België" — ‘Antisemitisme toegenomen in België’ (Belga, De Standaard)
La semaine dernière, un colloque réunissait plusieurs chercheurs à l’occasion des cinquante ans de la création de la revue québécoise Parti Pris. Il s’agissait d’examiner l’impact et la signification historiques d’une revue politique qui, de 1963 à 1968, défendit l’indépendance politique et culturelle du Québec, le socialisme et la laïcité, et ce à l’intérieur d’une province encore largement catholique. Parti Pris fut en effet l’une des chevilles ouvrières, et dès lors un symbole historique, de la Révolution tranquille. Est-ce à dire que ses animateurs avaient complètement tourné le dos à la culture catholique dans laquelle ils avaient grandi ? La question a fait irruption lors du colloque et provoqué un vif débat. Pour certains, supposer un substrat catholique dans le discours d’hommes qui ont reçu le label d’intellectuels conduit à discréditer ce statut. La controverse est évidemment galvanisée par la polémique actuelle sur la Charte des valeurs québécoises.
"Manuel Valls a remis jeudi 10 octobre les premiers "diplômes de la laïcité", sanctionnant une formation d'un an sur le sujet, à vingt-huit Français musulmans, imams, enseignants ou agents de l'Etat" — Des imams et des fonctionnaires reçoivent les premiers "diplômes de la laïcité" (AFP et Reuters, Le Monde)
"Pierre-Pascal Antonini est délégué du préfet du Rhône à Vaulx-en-Velin, dans la banlieue de Lyon. Bariza Yahia enseigne à l’Institut français de civilisation musulmane (IFCM) rattaché à la grande mosquée de cette même ville. Ce jeudi, tous deux se sont vu remettre un diplôme à la préfecture du Rhône, en présence de Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur, chargé des cultes" — Valls pour que se construise un «islam de France» (Catherine Coroller, Libération)
"Des centaines de protestants loyalistes ont manifesté à Belfast et provoqué des heurts avec la police dans la nuit de dimanche à lundi pour la troisième nuit consécutive, malgré les appels au calme du Premier ministre d'Irlandedu Nord Peter Robinson" — Belfast : troisième nuit de violences (AFP, Le Point)
"Alors que la justice égyptienne a commencé à interroger dimanche 14 juillet 2013 le président déchu Mohamed Morsi et d’autres membres des Frères musulmans, accusé d’espionnage, d’incitation au meurtre de manifestants et de mauvaise gestion économique, le chercheur Georges Fahmi expose les prises de position des autorités religieuses égyptiennes, copte et musulmane" — « Entre Al-Azhar et les Frères musulmans, une lutte d’influence pour le pouvoir » (Anne-Bénédicte Hoffner, La Croix)
"Alors que les Iraniens sont appelés à élire vendredi 14 juin le successeur du président Mahmoud Ahmadinejad, au cours d’un premier tour de scrutin, les chrétiens espèrent une ouverture de la République islamique" — « En Iran, la surveillance des chrétiens s’est accrue » (Madeleine Cartier, La Croix)
"Le 9 février de l’an dernier naissait, à l’ULB, l’Observatoire des religions et de la laïcité (Orela). Sous la houlette des Prs Jean-Philippe Schreiber et Cécile Vanderpelen était présenté un portail Internet avec une revue de presse quotidienne et des analyses sur des questions touchant à ces dimensions. L’Orela proposa aussi de réaliser un rapport annuel sur l’état des croyances et convictions en Belgique. Le premier a été présenté ce mardi" — Les paradoxes de la société face aux religions en Belgique (Christian Laporte, La Libre Belgique)
Aujourd’hui, bien que son titre ne laisse aucun doute sur son identité, le journal La Croix a l’image d’un quotidien, certes catholique, mais critique à l’égard de l’Église, et de l’actualité politique en général. La diversité des sujets qu’il traite et la qualité de ses articles en font, dans le monde francophone, l’un des lieux d’observation privilégiés des grands débats éthiques et religieux. Il n’en a pas toujours été de la sorte. Les Assomptionnistes qui le fondèrent en 1883 le vouaient à être l’instrument de la croisade par la plume que livrait l’Église contre la République anticléricale. Après la Deuxième Guerre mondiale et d’une manière accrue après 1965, il évolua, pour devenir le relais du catholicisme pluriel tel qu’il s’exprime de nos jours. Deux livres récents se penchent sur cette histoire, dont on fête cette année les 130 ans.
Au début du mois de février, l’Association française de sciences sociales des religions réunissait à Paris un colloque international rassemblant des chercheurs — historiens, anthropologues, sociologues —, qui travaillent sur les usages d’Internet. Il s’agissait d’examiner la manière dont les religions utilisent cet instrument et d’évaluer les changements que la « révolution internet » a produits dans leurs pratiques. C’était aussi pour les chercheurs l’occasion d’échanger leurs expériences sur l’évaluation des méthodes scientifiques aptes à rendre compte de ces pratiques et de ces dispositifs. La toile offre en effet aux scientifiques un nouveau média d’observation du fait religieux : comment l’analyser, et avec quels outils ?
ORELA fête sa première année d'existence...
L'Observatoire des Religions et de la Laïcité a en effet été lancé par l'Université libre de Bruxelles au début du mois de février 2012. Depuis lors, six jours par semaine, notre site vous propose une revue de presse actualisée sur le fait religieux et les convictions. Tous les trois ou quatre jours, suivant l'actualité, il vous adresse (si vous vous êtes abonnés à notre Newsletter par le biais du site) un message annonçant la publication d'une nouvelle analyse rédigée par l'un des experts de notre Centre ou de notre réseau international. Depuis peu, ORELA propose en outre des analyses en vidéo, qui connaissent un franc succès, tout en poursuivant la mise en ligne de portefeuilles pédagogiques (accessibles par le menu "dossiers").
Forts de l'obtention du Prix Wernaers pour la diffusion des connaissances scientifiques, nous travaillons actuellement à développer des partenariats qui nous permettront de toucher un public plus nombreux et de diversifier notre offre. En outre, d'ici quelques semaines, ORELA proposera son premier rapport relatif aux religions et convictions en Belgique.
Le nombre d'abonnés (plus de 1 000) et le nombre de visiteurs de notre site (plus de 24 000), sont en croissance constante. Continuez à encourager vos amis, collègues et connaissances à visiter le site ORELA, et à s'abonner à notre Newsletter — l'inscription est gratuite.
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Cordialement,
Jean-Philippe Schreiber et Cécile Vanderpelen (Centre interdisciplinaire d'Etude des Religions et de la Laïcité, Université libre de Bruxelles).
Régulièrement, les musulmans et les Arabes se plaignent de ce que l’Occident chrétien méconnaisse leur culture. Plus exactement, ils souffrent de l’image simplifiée, voire caricaturale et stéréotypée véhiculée à leur sujet. En ce qui concerne la religion, ils dénoncent une perception monolithique de l’islam, comme si, à l’instar des autres religions, celui-ci n’était pas constitué de courants divergents, comme si les croyants qui s’en réclament étaient tous de zélés dévots. En ce sens, il est vrai que les médias accessibles en Occident pour pénétrer au cœur de cette culture très diversifiée ne sont pas légion. Souvent surtout, ils ne sont pas traduits. C’est notamment le cas de la littérature arabe, qui permet d’ouvrir un univers de connaissances tout en nuances, comme le montre l’ouvrage récent de Xavier Luffin — qui enseigne les langue et littérature arabes à l’Université libre de Bruxelles —, intitulé Religion et littérature arabe contemporaine.
Ce 11 octobre 2012, l’Église catholique fêtera les cinquante ans de l’ouverture du Concile œcuménique Vatican II, qui réunit jusqu’au 8 décembre 1965 tous les évêques du monde afin de réfléchir aux moyens à mettre en œuvre pour accomplir un aggiornamento, une mise à jour, tant de la parole de l’Église que de l’organisation intérieure de celle-ci. Il en résulta seize textes qui sont des directives pratiques tout autant que des décisions doctrinales du magistère de l’Église. Ces textes allaient profondément modifier la pastorale (l’annonce de la parole, la célébration des sacrements, l’encadrement des âmes, le gouvernement de la communauté) du demi-siècle à venir. Aujourd’hui, les nuées d’articles de presse comme les travaux scientifiques qui tentent de dresser un bilan de l’événement s’accordent pour dire que Vatican II marque le début d’une mutation profonde et toujours en cours.