Mardi 01 juillet 2025

Résultats de la recherche pour : Jean Philippe Schreiber

L’énormité de la Shoah a en quelque sorte frappé d’illégitimité l’antisémitisme et nombre de thèses qui l’avaient rendu possible. Revenus pour la plupart à la démocratie à l’issue de la Seconde Guerre mondiale, les pays d’Europe occidentale le bannissent en même temps qu’ils mettent un terme à la barbarie nazie. Les pays de l’Est le dénoncent, sans toutefois en reconnaître la spécificité, dans le contexte plus large de la poursuite du « combat antifasciste », ce qui ne signifie nullement qu’ils n’en sont pas atteints. Le 4 juillet 1946 encore, un pogrom éclate à Kielce en Pologne. En Union soviétique, à l’été 1952, Staline ordonne l’exécution d’un groupe d’écrivains yiddish de premier plan.

La liberté redécouverte

Le contexte de la décolonisation (dans les années 60) est pourtant celui d’une dénonciation radicale du « racisme » qui, drapé dans les oripeaux d’une mission civilisatrice (le « fardeau de l’homme blanc »), formait depuis le XIXe siècle la « justification » idéologique plus ou moins avouée de l’expansionnisme européen. La philosophie existentialiste (Jean-Paul Sartre) dénonce toute « essence » invariante, naturelle ou suprahistorique, qui « précéderait » la liberté de l’individu, laquelle est absolument première. Le déclin, puis la disparition de l’Union soviétique et l’extinction du mythe communiste (9 novembre 1989 : chute du mur de Berlin ; 26 décembre 1991 : dissolution de l’URSS) laissent seul en course le libéralisme économique, avec l’individualisme qu’il implique et préconise.

Les sociétés occidentales dénoncent les philosophies politiques « organicistes » – où chacun n’est qu’un aspect du « corps social » – au profit de celles qui se veulent fondées sur le « contrat » conclu entre volontés libres. La biologie elle-même finit par s’interroger sur le bien-fondé de la notion de « race ». Dans ce contexte émergent une préoccupation fondamentale pour les Droits de l’Homme, une méfiance profonde envers les valeurs de l’« enracinement », une volonté d’ouverture à l’altérité individuelle et collective allant jusqu’à un respect parfois ambigu de la « différence », une volonté résolument universaliste de « multiculturalisme ».

Le racisme se reconvertit

L’antisémitisme ne disparaît bien sûr pas. Néo-paganisme (y compris celui qui est recyclé sous forme d’écologisme radical) et autoritarisme de droite restent bien vivants. Mais on n’insistera ici que sur deux phénomènes récents. On a vu paraître dans les années 1980 toute une littérature dite « révisionniste », émanant de milieux intellectuels et politiques, marginaux mais actifs, qui entendaient dénoncer dans la Shoah un mythe fabriqué par « les Juifs » pour culpabiliser les consciences occidentales et justifier l’existence et la politique de l’État d’Israël. Les partis d’extrême droite semblent bien pour leur part avoir relégué la thématique « raciste ».

Le Front National de Jean-Marie Le Pen en France ou le Vlaams Belang en Belgique ne sont, en toute rigueur, pas « racistes » : le premier aime bien les Arabes, mais pourvu qu’ils ne nous « envahissent » pas et restent « chez eux » ; le second prône la prévalence nationale flamande. En fait, la nouvelle réincarnation de l’ancien « racisme » est dite « différentialisme » et se pense en termes d’oppositions irréductibles de civilisations. La négation de l’universel oublie – pour combien de temps ? – la génétique au profit du relativisme culturel radical. À la limite, la communauté humaine n’existe pas comme telle. Elle est faite de sphères socioculturelles mutuellement incompatibles, pour lesquelles la juxtaposition est le moindre mal.

La tragédie du Proche-Orient 

Mais l’actualité de l’antisémitisme se situe ailleurs et la haine des Juifs connaît un nouvel avatar. Elle a pour toile de fond la tragédie du Proche-Orient, qui voit s’opposer désespérément deux peuples qui se sentent des droits égaux à une même terre qu’ils se disputent. L’État d’Israël, né en 1948 comme accomplissement de la vision de Herzl (voir plus haut), et le peuple palestinien, fort de sa présence séculaire sur les lieux, s’affrontent depuis maintenant plus de soixante ans. Avec, en arrière-plan, les stratégies mondiales américaine, européenne, et la crise qui travaille en profondeur le monde musulman, dans ses multiples composantes. La lutte politique est vive, et la polémique permanente.

Amalgames

On voit apparaître dans le débat des amalgames et des caricatures typiquement « antisémites » au terme de notre définition initiale : la presse des pays musulmans (sur papier ou sur la toile) multiplie les caricatures de Juifs au nez crochu et Mein Kampf ou les Protocoles se trouvent sans difficulté dans les librairies du Caire ou de Khartoum. La « conspiration sioniste internationale » se porte pour le mieux. Les thèses révisionnistes se sont acclimatées, notamment par la publicité faite dans le monde musulman aux écrits du philosophe Roger Garaudy, successivement chrétien, stalinien et converti à l’islam.

Dans cette propagande, tous les Juifs, où qu’ils soient dans le monde et quelles que soient leurs opinions, se trouvent assimilés aux Israéliens, eux-mêmes démonisés, quoi qu’ils pensent et fassent, comme assassins en puissance, sinon en acte, quand on ne les accuse pas de commettre un « génocide » à l’égard du peuple palestinien ou d’être, à la faveur de leur omniprésence mondiale, l’origine ultime des maux du monde musulman. La complexité historique de l’expérience juive évoquée dans ces pages est ignorée et ses moments les plus douloureux fournissent parfois, par un mimétisme pervers, des symboles et un vocabulaire à la manipulation.

L’« antisionisme », tel qu’il se déploie dans ce contexte, dépasse de loin la critique – fût-elle virulente – de la politique menée par l’État d’Israël et cache en général difficilement sa volonté d’éradiquer celui-ci – tout reconnu qu’il soit en droit international. À ce titre, il constitue à certains égards une nouvelle version de l’antisémitisme.

Jihâd…

L’arrière-plan politique de ces déviations perverses est au moins double. Elles sont générées et instrumentalisées en ordre principal par l’« islamisme », c’est-à-dire par une lecture utopiste « radicale » de l’islam, qui voit dans celui-ci un projet politico-religieux à dimensions planétaires voué à s’imposer par le jihâd  (guerre sainte). Cette mouvance se montre accueillante aux données fournies par l’antisémitisme européen. Elle les combine avec plus ou moins de cohérence à celles qui lui viennent du fond théologique musulman traditionnel. Dernier né des monothéismes abrahamiques, l’islam a en effet, tout comme le christianisme avant lui, élaboré sa relation avec les religions auxquelles il succède. Selon cette construction, l’islam livre enfin dans sa pureté définitive une parole de Dieu que les Juifs, dans un premier temps, ont sciemment pervertie et que les chrétiens ont ensuite dénaturée par leur idolâtrie (dogme de la Trinité). Cette théologie de la falsification de la Révélation par les Juifs frappe ceux-ci d’un stigmate permanent, que seule leur appartenance aux « peuples du Livre » sauve de se retrouver dans le camp des ennemis de l’islam. Reste que, comme les autres minorités en terre d’islam, ils ont souvent le statut de « dhimmis », c’est-à-dire de citoyens de seconde zone de l’État musulman, soumis à discrimination.

…et tiers-mondisme

Cette idéologie rencontre par ailleurs la sensibilité d’une certaine extrême gauche tiers-mondiste, qui interprète (pour la dénoncer) l’existence de l’État d’Israël dans le cadre d’une problématique anticolonialiste et tend à faire jouer à l’immigration maghrébine en Europe, et plus généralement au monde musulman dans son ensemble, le rôle messianique du défunt prolétariat révolutionnaire. La violence en paroles et en actes, la propagande antisémite et le terrorisme, sont dans ce contexte justifiés au titre de contre-violence légitime, au mépris de leur contenu spécifique explicite.

La célèbre résolution de l’assemblée générale de l’ONU du 10 novembre 1975 assimilant sionisme et racisme, rapportée seulement le 16 décembre 1991, les explosions d’ « antisionisme » qui ont marqué la conférence – contre le racisme ! – tenue à Durban (Afrique du Sud) en août-septembre 2001 sont significatives. État pourtant reconnu en droit international, Israël reste pour certains « le Juif des nations », qu’on rêve d’extirper. Le Congrès révisionniste qui s’est tenu à Téhéran en 2006, les déclarations répétées du président de la République islamique d’Iran Ahmadinejad s’inscrivent dans une perspective qui ne manque pas d’inquiéter.

Jacques Déom (ULB).

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Études

(Coll.) L’Allemagne nazie et le génocide juif. Colloque de l’École des Hautes Études en Sciences sociales, Gallimard – Le Seuil, Paris, 1985.

(Coll.) L’antisémitisme après la Shoah, Espace de libertés – La pensée et les hommes, Bruxelles, 2003.

(Coll.) Dictionnaire de la Shoah, Larousse, Paris, 2009.

(Coll.) Judaïsme, christianisme, islam. Le judaïsme entre « théologie de la substitution » et « théologie de la falsification », Actes du Colloque tenu à l’Institut d’Études du Judaïsme (ULB) les 23, 24 et 25 septembre 2008, Didier Devillez – Institut d’Études du Judaïsme, Bruxelles, 2010.

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Belgique

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Rozenblum (Thierry), Une cité si ardente… Les Juifs de Liège sous l’Occupation (1940-1944), Luc Pire, Bruxelles, 2010.

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Teitelbaum (Viviane), Salomon, vous êtes juif !? L'antisémitisme en Belgique, du Moyen Âge à Internet, Luc Pire, Bruxelles, 2008.

Quelques témoignages sur la Shoah

Coquio (Catherine) – Aurélia Kalisky (éds.), L’enfant et le génocide. Témoignages sur l’enfance pendant la Shoah, coll. Bouquins, Robert Laffont, Paris, 2007.

Goldberg (André) – Dominique Rozenberg – Yannis Thanassekos, Le passage du témoin. Portraits et témoignages de rescapés des camps de concentration et d’extermination nazis, Ante Post, Bruxelles, 1995.

Mesnard (Philippe, éd.), Des voix sous la cendre. Manuscrits des Sonderkommandos d’Auschwitz-Birkenau, Le Livre de Poche, Paris, 2006.

Ringelblum (Emmanuel), Chronique du ghetto de Varsovie, Payot, Paris, 1995 ; Archives clandestines du ghetto de Varsovie. Vol. 1 Lettres de l’anéantissement ; Vol. 2 Les enfants et l’enseignement, Fayard, Paris, 2007.

Seidman (Hillel), Du fond de l’abîme. Journal du ghetto de Varsovie, coll. Terre humaine, Pocket, Paris, 2002.

Photographies

Klarsfeld (Serge) – Marcello Pezzetti – Sabine Zeitoun (éds.), L’Album d’Auschwitz, Al Dante – Fondation pour la Mémoire de la Shoah, Paris, 2005.

DVD

Jaubert (Alain), Auschwitz. L’album, la mémoire, Éditions Montparnasse, Paris, 2005 (avec des documents des archives filmées américaines).

Lanneau (Hugues), Modus operandi, Les Films de la Mémoire, Bruxelles, 2007.

Lanzmann (Claude), Shoah, Fondation pour la Mémoire de la Shoah, Paris, 2002 (coffret DVD et texte).

Rossif (Frédéric), De Nuremberg à Nuremberg, Éditions Montparnasse, Paris, 2004.

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mercredi, 28 mars 2012 13:25

Revue de presse, 28 mars

Tunisie

"Ennahda a tranché. Le chef de file du parti islamiste tunisien au pouvoir, Rachid Ghannouchi, a annoncé devant la presse, lundi 26 mars, que l'article1 de la Constitution de 1959, qui stipule que "la Tunisie est un Etat libre indépendant, et souverain, sa religion est l'islam, sa langue l'arabe et son régime la République", serait maintenu en l'état dans la rédaction du futur texte que prépare l'Assemblée constituante" - Ennahda renonce à inscrire la charia dans la Constitution (Isabelle Mandraud, Le Monde)

"L'histoire de la Tunisie post- Ben Ali retiendra peut-être le lundi 26 mars 2012 comme une date importante. Ce jour-là, le parti islamiste Ennahda, qui domine la vie politique, a dit non aux groupes extrémistes salafistes. Il a opposé un refus net et catégorique à l'introduction de la charia - la loi islamique - dans la Constitution du pays" - Ces islamistes qui disent non à la charia (Editorial du Monde)

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mardi, 27 mars 2012 10:41

Revue de presse, 27 mars

Tunisie

"Le parti islamiste Ennahda, qui domine l'Assemblée nationale constituante (ANC), en Tunisie, a annoncé, lundi 26 mars, son soutien au maintien de l'article premier de la Constitution de 1956, qui suscite des tiraillements politiques entre modernistes et islamistes. Cette décision va à l'encontre des demandes formulées par les islamistes pour que la charia (la loi islamique) soit reconnue comme source principale de la législation dans la nouvelle Constitution du pays" - Ennahda contre l'inscription de la charia dans la Constitution tunisienne (AFP et AP, Le Monde)

USA

"Pour la première fois aux Etats Unis, un évêque catholique comparaît devant la justice pour avoir couvert des prêtres pédophiles. Son procès s’est ouvert le 26 mars. Il risque 14 ans de prison" - Pédophilie: un évêque américain dans la tourmente (P. G., Catho.be)

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lundi, 26 mars 2012 09:47

Revue de presse, 26 mars

Vatican

"Le début du premier voyage de Benoît XVI dans un pays latino-américain hispanique a été marqué par un accueil très chaleureux à Leon (Mexique)" - Accueil chaleureux au Mexique, où Benoît XVI s’est adressé au monde (Frédéric Mounier, La Croix)

"Dans un contexte troublé par la violence et les sectes, il a convié les Mexicains à «une société plus juste et solidaire»" - Au Mexique, Benoît XVI se pose en rassembleur (Jean-Marie Guénois, Le Figaro)

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vendredi, 23 mars 2012 10:22

Revue de presse, 23 mars

France

"Le Conseil français du culte musulman a exprimé jeudi soir dans un communiqué de son président Mohammed Moussaoui le souhait que l'islam "soit dissocié définitivement du terrorisme", après la mort du tueur au scooter Mohamed Merah" -(AFP, Le Point)

"Mohamed Merah a été présenté par le ministre de l'Intérieur Claude Guéant comme proche d'un groupe d'idéologie salafiste. Qui sont les musulmans qui adhèrent à cette mouvance ?" - (Jamila Aridj, Le Point)

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jeudi, 22 mars 2012 10:18

Revue de presse, 22 mars

France

"Refuser tout «amalgame». Mercredi, responsables juifs et musulmans ont encore une fois uni leurs forces pour que le dénouement de cette tragique séquence qui a vu tomber sous la même arme des militaires de religion musulmane et catholique, et des enfants et leur professeur, de confession juive, par une justification terroriste se recommandant de l'islam, ne nourrisse le lien entre cette religion et la violence" - Juifs et musulmans dénoncent le risque d'amalgame (Jean-Marie Guénois, Le Figaro)

"Unis dans l’épreuve : après avoir été reçus par Nicolas Sarkozy, mercerdi 21 mars dans la matinée, les responsables juifs et musulmans de France ont uni leurs voix pour rejeter tout « amalgame » et toute « instrumentalisation » après les tueries de Toulouse et Montauban" - L’épreuve renforce les relations judéo-musulmanes (François-Xavier Maigre, La Croix)

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mercredi, 21 mars 2012 10:31

Revue de presse, 21 mars

International

Egypte

"Les obsèques du patriarche de l'Eglise copte orthodoxe d'Egypte, Chenouda III, ont débuté mardi matin dans la grande cathédrale Saint Marc du Caire, pleine à craquer de fidèles, de religieux et d'officiels" - Foule nombreuse et deuil national pour les obsèques de Chenouda III (AFP, La Libre Belgique)

"Le patriarche de l'Église copte orthodoxe d'Égypte Chenouda III a été inhumé mardi en fin d'après-midi au monastère de Saint-Bichoï, à une centaine de kilomètres au nord-ouest du Caire" -(AFP, Le Point)

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mardi, 20 mars 2012 10:01

Revue de presse, 20 mars

France

"La sanglante fusillade de Toulouse a été vécue comme un véritable drame familial en Israël. Les radios, les principales chaînes de télévision ont suivi le drame minute par minute comme s'il s'agissait d'un attentat commis dans une école de Tel-Aviv ou de Jérusalem, avec des témoins interrogés en direct aussi bien en français qu'en hébreu" - Israël ressent la tuerie comme un drame familial (Marc Henry, Le Figaro)

"La tuerie lundi dans une école juive française a provoqué des réactions indignées à travers le monde, et un renforcement des mesures de sécurité autour d'intérêts juifs dans certains pays d'Europe" - Fusillade Toulouse: "Meurtre odieux de Juifs" (AFP, La Libre Belgique)

"Le rabbin Jonathan Sandler est mort avec ses deux fils Arieh, 5 ans, et Gabriel, 4 ans, et laisse une veuve et une petite fille. L'enseignant était natif de Bordeaux, où il a vécu avec ses parents" - Toulouse : Jonathan est mort aux côtés de ses deux fils (Jean-Wilfrid Forquès, Le Figaro)

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lundi, 19 mars 2012 10:13

Revue de presse, 19 mars

France

"Un homme a ouvert le feu ce matin sur un groupe de parents et d'enfants devant le collège juif Ozar Hatora. Deux personnes ont été grièvement blessées. La police indique que le tireur pourrait être celui qui a abattu trois militaires à Toulouse et à Montauban la semaine dernière" - Fusillade devant une école juive de Toulouse, trois morts (Jean-Marc Leclerc, Le Figaro)

"Un homme a ouvert le feu lundi matin devant un collège juif, a-t-on appris de source policière. Trois enfants et un adulte ont été tués et deux personnes sont gravement blessées, a indiqué le procureur de la République, Michel Valet. Il s'agit du collège Ozar-Hatorah, dans le quartier résidentiel de La Roseraie, à Toulouse" -(Jean-Michel Décugis et Aziz Zemouri, Le Point)

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