"Au pouvoir depuis cinq mois, Aung San Suu Kyi gère le dossier ethnique avec une grande détermination, ce qui lui fait gagner le respect des chrétiens de Birmanie. La majorité des groupes insurgés, invités par la conseillère spéciale de l'Etat (son titre officiel), participera à la seconde Conférence de Panglong, qui doit s'ouvrir ce mercredi 31 août 2016" — Birmanie : Aung San Suu Kyi veut mettre fin aux conflits ethniques (Christophe Herinckx, Cathobel)
"'Mère Teresa a consacré sa vie entière à servir les plus pauvres et les plus démunis en Inde', a rappelé fin août 2016 le Premier ministre indien Narendra Modi, dans un message radio. Un éloge qui a surpris, de la part d'un chef de gouvernement connu pour son hostilité à l'égard de l'action de Mère Teresa et des Missionnaires de la Charité" — Inde : Narendra Modi surprend en faisant l'éloge de Mère Teresa (Natacha Cocq, Cathobel)
"Depuis deux mois, le principal pays catholique d'Asie est dirigé par Rodrigo Duterte, qui a multiplié les attaques contre le clergé. Dimanche, l'Église catholique a officiellement condamné les exécutions de rue, menées dans la campagne antidrogue" — Aux Philippines, relations tumultueuses entre l'Église et le pouvoir (Marianne Dardard, La Croix)
"Na de Filipijnse bisschoppen veroordelen nu ook de hogere oversten de intussen al duizenden moorden op verslaafden en drugsdealers" — Filipijnse hogere oversten veroordelen moorden (Kerknet)
"La chancelière allemande Angela Merkel a jugé inacceptable que certains pays de l'Union européenne refusent d'accueillir des réfugiés parce qu'ils sont musulmans, alors que l'Allemagne réclame l'instauration de quotas de répartition au sein de l'UE" — Merkel juge inacceptable le refus de pays européens d'accueillir des réfugiés musulmans (AFP, Le Figaro)
"Menacés par des musulmans radicaux, certains réfugiés chrétiens cherchent à quitter leurs centres d'accueil. Les responsables protestants et catholiques parlent de 'cas isolés', mais prennent le problème au sérieux" — En Allemagne, des tensions interreligieuses entre réfugiés (Delphine Nerbollier, La Croix)
"Un membre de l'EI raconte les événements qui ont conduit à la guerre civile entre les opposants à Bachar el-Assad, à mesure que les membres d'al-Qaida faisaient défection pour rejoindre les rangs de l'État islamique en Irak et au Levant" — Daech/al-Qaida, le plus grand divorce de l'histoire du djihadisme (Harald Doornbos et Jenan Moussa, Slate)
"Entre Abubakar Shekau, désavoué par l'EI mais qui s'accroche à la tête de Boko Haram, et Abou Mosab Al-Barnaoui, désigné 'Wali' par l'EI, c'est la guerre" — Boko Haram : l'hydre islamiste dans la tourmente (AFP, Le Point)
"L'attentat-suicide qui a coûté la vie à 54 personnes à Gaziantep, samedi aurait été perpétrée par un adolescent, selon le président turc. L'instrumentalisation des enfants par le groupe Etat islamique, auteur présumé de cette attaque est une constante" — Ces enfants-martyrs que Daech utilise dans les attentats (Catherine Gouëset, L'Express)
"Murs réduits à un tas de pierres, peintures murales à terre: autorités et experts de l'Unesco évaluaient l'ampleur des dégâts à Bagan en Birmanie, au lendemain du séisme qui a endommagé 185 pagodes de ce haut lieu touristique" — Séisme en Birmanie : Bagan évalue les dégâts (AFP, Le Vif)
"In southern Thailand, taking the language of the Muslim Patani-Malay community into government schools is easing ethnic tensions" — Bridging the language divide in Thailand's strife-torn deep south (Adam Ramsey, The Guardian)
"Scanlon report on social cohesion uncovers a multicultural nation with wide horizons that still wrestles with treatment of immigrants and Islam" — Australia broadly tolerant but pockets of intense prejudice remain, report shows (Gabrielle Chan, The Guardian)
"Le Français, inconnu des services de police, était en situation régulière en Australie. Il aurait poignardé à mort une Britannique et blessé deux personnes" — Australie : un Français aurait tué une femme, avant de crier "Allah Akbar" (AFP, Le Point)
"L'Église luthérienne de Norvège a annoncé, vendredi 19 août, avoir perdu près de 15 000 de ses fidèles et ce, en l'espace de quatre jours. Depuis le début de la semaine, elle a mis en ligne une page Internet permettant à chacun de vérifier son statut, mais aussi de s'inscrire ou de se désinscrire" — En Norvège, l'Église protestante perd 15 000 fidèles en quatre jours (Blandine Garot, La Croix)
"Le candidat à la primaire des Républicains fait de la défense de l'identité religieuse de la France un sujet majeur de sa campagne. Une stratégie risquée" — Sarkozy, le commandeur des croyants (Saïd Mahrane, Le Point)
Une quarantaine de pays dans le monde punissent « l’offense aux religions » par des peines allant de l’amende à la mort en passant par la prison selon les rédacteurs du rapport Freedom of Thought publié en 2013. Parce qu’ils identifient le fait de l’athéisme à une apostasie contre nature ou à un blasphème, les Etats à référence musulmane sont particulièrement concernés. Cet article vise à appréhender le phénomène récent d’une expression de l’athéisme dans les sociétés majoritairement musulmanes, et les moyens de lutte conjointe qu’y mènent les autorités politiques et religieuses.
A la question « Pour vous, Jésus, c’est… », la comédienne Sara Giraudeau répond : « N’ayant pas été élevée dans la religion, il me reste avant tout l’image d’un bébé entouré de ses parents. Une image de naissance, d’espoir » (Le Pèlerin, 5 mai 2016). Intitulé « La Sainte Famille », le colloque du CIERL qui s’est tenu à Rome, les 19 et 20 mai 2016, avait pour objet la sexualité, la filiation et la parentalité selon et dans l’Eglise catholique. S’il est impossible de rendre compte de la richesse de toutes les interventions, quelques lignes de force se dégagent.
"'Face à la prolifération des obscurantismes répandus au nom de la religion', le roi du Maroc Mohammed VI a appelé, samedi 20 août, toutes les croyances à 'un front commun pour contrecarrer le fanatisme'" — Mohammed VI appelle à l'union face au fanatisme religieux (AFP, Le Monde)
"'Des femmes jeunes, dénudées, fumant des cigarettes. Où sont leurs tuteurs ?', s'interroge un imam populaire marocain. Dans un long message publié sur sa page Facebook, le réciteur et imam Omar Al-Kzabri a fustigé le comportement 'obscène' des jeunes Marocains" — Maroc : l'imam Omar Al-Kzabri dénonce « la nudité obscène » (AFP, Le Monde)