L’Eglise orthodoxe a décidé au début des années soixante d’organiser la tenue d’un concile panorthodoxe afin de régler un certain nombre de problèmes qui se posent à l’intérieur de la communion. Mais le monde a changé depuis lors. La chute du communisme a recomposé le paysage religieux en Europe orientale et dans les Balkans. Les enjeux de ce concile sont certes fondamentaux, voire « historiques », pour l’avenir de l’orthodoxie, mais les difficultés demeurent nombreuses.
"A year ago, on 13 March 2013, Jorge Mario Bergoglio, the archbishop of Buenos Aires, became the 266th head of the Roman Catholic church. His predecessor, Benedict XVI, had resigned the month before, citing a decline in his physical and mental strength, leading to an almost unprecedented handover of power. After the remote, intellectual German theologian came the church's first Jesuit leader, its first Latin American pontiff – and the first pope to take the name of Francis" — 12 months a pope: Francis's report card after a year at the top (Lizzy Davies and Sam Jones, The Guardian)
"Il y a un an, l'Église élisait son premier Pape non européen. L'Argentin Jorge Mario Bergoglio ne cesse de surprendre, tant sur la forme que sur le fond. Un printemps pour l'Église..." — François, la divine surprise (C.Le, La Libre Belgique)
La question de la place des signes religieux musulmans dans l’espace public est posée de façon récurrente – et souvent polémique – ces dernières années en Europe, particulièrement en France. Aux yeux de certains, la réitération de ces débats confirmerait l’antinomie supposée du couple « islam et laïcité ». Pourtant, au même moment, les discussions exacerbées de l’assemblée constituante tunisienne autour du terme de laïcité et les questions similaires soulevées en Egypte après la chute de Hosni Moubarak, où le terme « Etat civil » (al-dawla al-madaniyya) a été aussi l’un des thèmes discutés, montrent à quel point la question de la place du religieux dans la sphère politique de certains Etats majoritairement musulmans n’est ni éludée ni réglée. Les débats ainsi mis au jour ébranlent le cliché de l’incompatibilité entre islam et laïcité, tout aussi tenace que celui du despotisme oriental. Une enquête historique, dans le temps long, sur la variété des rapports entre les musulmans et la laïcité dans toutes ses formulations permet de relativiser le caractère inédit des débats actuels et de prendre de la distance par rapport à une actualité dramatisée et aux clichés qu’elle véhicule.
"Il n'y a pas que le pape François qui revoit les structures de son Église. Les responsables du judaïsme en France s'y mettaient également ce mardi 11 mars, et ces changements juridiques, dont les projets ne font pas l'unanimité, pourraient être importants. Poussés par Joël Mergui, le président du Consistoire central et du Consistoire de Paris, les débats se focaliseront en effet sur l'éventuelle absorption juridique du Conseil du Consistoire central (entité représentant le judaïsme en France) par le Consistoire de Paris" — Quel visage pour le judaïsme français? (Bosco d'Otreppe, La Vie)
"Au cours de la réunion du conseil du Consistoire central israélite de France, mardi 11 mars à Paris, le projet de « rapprochement » de cette instance avec le consistoire de Paris, présenté par leur président Joël Mergui, a été approuvé à l’unanimité moins trois abstenstions. Pour la sociologue Martine Cohen, chargée de recherches au CNRS, le principal enjeu de cette fusion est le contrôle des décisions, qu’elles soient religieuses ou financières" — Martine Cohen : «La fusion des consistoires va centraliser les pouvoirs» (Anne-Bénédicte Hoffner, La Croix)
"Wetten die de bekering aan banden leggen en die moeten beletten dat mensen onder dwang worden bekeerd, vormen een ernstige bedreiging voor de godsdienstvrijheid in India. Dat vertelde Heiner Bielefeldt, de speciale gezant van de Verenigde Naties voor de godsdienstvrijheid, aan de krant ‘The Wall Street Journal’" — 'Antibekeringswetten bedreigen godsdienstvrijheid en seculier karakter van India' (Kerknet)
"Il s'agit de la plus importante communauté religieuse non-chrétienne de Suisse. Avec plus de 400'000 fidèles, l'islam est, en termes de nombre de croyants, la troisième religion du pays. Il n'est toutefois pas reconnu étatiquement. Deux organismes faîtiers, la Fédération d'organisations islamiques de Suisse (FOIS) et la Coordination des organisations islamiques de Suisse (KIOS), espèrent voir changer cela" — L'Etat doit-il reconnaître officiellement l'islam? (Irène Languin, Tribune de Genève)
"Un groupe de religieuses capturées par les rebelles dans la ville syrienne de Maaloula, en décembre, ont été libérées lundi 10 mars à la suite d'une médiation libano-qatarie et remises aux autorités syriennes. La libération a été obtenue en échange de la remise en liberté de 150 prisonnières détenues dans les prisons du régime syrien, selon une organisation locale des droits de l'homme" — Des religieuses libérées par un groupe islamiste de rebelles syriens (AFP, Le Monde)
"Le nouveau ministre des Affaires religieuses Mounir Tlili essaie de mettre de l’ordre dans les mosquées en fixant les heures d’ouverture et de fermeture des lieux de culte" — Tunisie-Religion : fixation des horaires d’ouverture et fermeture des mosquées (Z.A., Kapitalis)
Le Qatar ne modifiera pas sa politique étrangère comme l'exigent trois autres pays du Golfe, a-t-on appris de source proche du gouvernement, ce qui laisse entendre que Doha souhaite continuer à soutenir les Frères musulmans égyptiens et les islamistes syriens — Le Qatar ne cédera pas à la pression (Le Figaro)
Saudi Arabia on Friday declared the Muslim Brotherhood a terrorist organization, escalating a new campaign against the group across the region with a sweeping ban that imposes lengthy prison sentences for even expressing sympathy with it — Saudis Put Terrorist Label on Muslim Brotherhood (David D. Kirkpatrick, The New York Times)
"C'est un moment crucial pour l'orthodoxie. Ce jeudi 6 mars, s'ouvre une synaxe, réunion au sommet entre des responsables d'Eglises orthodoxes, à Istanbul, à l'initiative du patriarche de Constantinople Bartholomée 1er. A l'ordre du jour de cette réunion, un objectif principal : la préparation du Saint et grand concile orthodoxe qui se prépare... depuis les années 60. Mais aussi, très probablement, des questions d'actualité brûlante" — Synaxe orthodoxe : pourquoi les catholiques devraient s'y intéresser (Marie-Lucile Kubacki, La Vie)
"Du 6 au 9 mars 2014, les primats des Eglises orthodoxes autocéphales sont réunis au Phanar, quartier stambouliote et siège du patriarcat œcuménique. Les chefs de ces Eglises autocéphales qui, littéralement, ça vient du grec (képhalos), « s'auto-gouvernent », ont été invités par le patriarche Bartholomée Ier afin de terminer les préparatifs d'un grand concile panorthodoxe qui pourrait avoir lieu en 2015" — Orthodoxie : rencontre au sommet à Istanbul (Louise Gamichon, Fait Religieux)
La presse a récemment mis en évidence le rapport annuel 2013 sur l’islamophobie de la plate-forme Muslim’s Rights Belgium, deuxième évaluation de cette instance à présenter un recensement des faits considérés comme islamophobes qui se sont produits en Belgique durant l’année écoulée. Fondé sur les témoignages de citoyens qui s’estiment discriminés en raison de leurs convictions religieuses ou de leur appartenance, réelle ou supposée, à l’islam, ce rapport vise à alerter les décideurs, les media ainsi que les intervenants éducatifs et sociaux quant aux discriminations et violences liées à l’islamophobie.
"Le groupe djihadiste État islamique en Irak et au Levant (EIIL) impose un retour de la « dhimmitude », qui impose à la population chrétienne un statut inférieur en échange de sa sécurité. Les femmes en général n’ont plus le droit de se promener seules, elles doivent être couvertes de la tête aux pieds et être accompagnées d’un homme de la famille" — En Syrie, le retour de mesures discriminatoires pour les chrétiens (Agnès Rotivel, La Croix)
"Les religions ont une importance déterminante au Cameroun. Et les religions, ça parle ! Sermons, prise de parole en chaire, prosélytisme… Les religions parlent d’elles et font parler d’elles. Mais en quelle langue ? Comment toucher l’entendement et le cœur des auditeurs, des fidèles actuels ou futurs ? Quelques questions posées à Jean-Paul Kouega, professeur de linguistique à l’Université de Yaoundé" — Les langues de la religion au Cameroun (Yvan Amar, RFI)
"Dans les mosquées égyptiennes, le thème du prêche du vendredi est désormais imposé par les autorités, une décision qui marque un nouveau tour de vis du pouvoir dirigé de facto par l'armée destiné à priver les islamistes d'un de leurs canaux de diffusion. Parallèlement, le pouvoir militaire a interdit le Hamas palestinien, trop proche des Frères musulmans à son goût" — Egypte : les militaires reprennent en main la religion et interdisent le Hamas (T.N. avec agences, RTBF)
"Shwe Mann, le président du Parlement et président du parti majoritaire Union Solidarity and Development Party (USDP), a déclaré le 27 février, devant les députés, qu'il allait écrire au président de la République Thein Sein pour demander que le gouvernement prenne ses responsabilités et prépare des textes de loi pour limiter les mariages interreligieux, rapporte le site Eglises d'Asie (EDA). Sa déclaration faisait suite à une lettre que le président lui avait adressée, dans laquelle il demandait au Parlement de légiférer sur le sujet" — Des bouddhistes veulent une loi pour "protéger la race et la religion" birmanes (Fait Religieux)
"Va-t-on assister à un schisme au sein de l'Église anglicane ? La branche ougandaise a annoncé, lundi 3 mars, qu'elle envisageait de se séparer de l'Église-mère d'Angleterre si cette dernière prenait position contre l'Ouganda au sujet de la loi anti-homosexualité récemment ratifiée par le président Yoweri Museveni" — Homosexualité : l'Église anglicane ougandaise menace de se séparer de l'Église mère anglaise (AFP, Jeune Afrique)
"On avait annoncé du beau temps. Un soleil printanier et une belle lumière sur Jérusalem pour ce premier dimanche de mars. Mais dès le matin, un étrange brouillard s’est levé sur la ville. Comme si un vent de sable, venu du désert, avait bouché le ciel pour donner plus de solennité à l’événement. Il est vrai que cette journée restera dans les annales. La presse avait annoncé la plus grande manifestation de toute l’histoire d’Israël, elle ne s’est pas trompée ! Durant l’après-midi, quelques 350 000 ultra-orthodoxes se sont rassemblés autour du Centre des conventions de Jérusalem, formant un océan de chapeaux noirs dans la ville sainte, qui avait fermé sa gare des bus et coupé la circulation sur plusieurs artères pour l’occasion. Un océan de chapeaux noirs, et des milliers de voix pour scander ensemble un même cri : "Non au service militaire !"Non au projet du gouvernement qui vient remettre en cause un acquis vieux de 66 ans" — "Nous irons tous en prison" (Comhaire Grégoire, La Libre Belgique)
"Plus de 300.000 juifs ultraorthodoxes se sont rassemblés dimanche après-midi à l'entrée de Jérusalem pour dénoncer un projet de réforme de la conscription qui doit être débattu d'ici à fin mars à la Knesset. Le texte, défendu par le parti centriste Yesh Atid, prévoit de mettre un terme à l'exemption de service militaire dont bénéficient les élèves des écoles talmudiques (yeshivot). Plus de 3500 policiers ont été mobilisés pour encadrer la manifestation, que ses organisateurs ont présentée comme l'une des plus importantes jamais organisées dans le pays" — Israël : les juifs ultraorthodoxes manifestent en masse contre le service militaire (Cyrille Louis, Le Figaro)
"The rabbinic councils of all three Orthodox parties in Israel issued a statement prohibiting their yeshiva students from enlisting in the Israeli military" — Ultra-Orthodox parties bar yeshiva students from enlisting (Jta and Aron Donzis, Times of Israel/Huffington Post)
Les opposants au mariage pour tous se sont dits prêts à redescendre dans la rue contre toute forme d'euthanasie, comme ils l'ont fait avec succès lors de leur manifestation du 2 février contre les projets «anti-famille» du gouvernement. Face à eux, les militants de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), présidée par Jean-Luc Romero, et bon nombre de francs-maçons peuvent se remobiliser — Fin de vie : l'ultime combat des francs-maçons (Vincent Nouzille, Le Figaro)
A Allahabad (Uttar Pradesh, au nord du pays), des hindous ont défilé en l'honneur du dieu de la destruction Shiva. Les origines des célébrations de Maha Shivratri sont floues : certains fêtent le mariage du dieu avec la déesse du pouvoir et de la création Parvati ; d'autres commémorent l'exécution de la danse de la création et de la destruction par le dieu — Les hindous ont célébré la Grande Nuit de Shiva (Fait Religieux)