"Pour la première fois, l'épiscopat américain met tout son poids dans la mobilisation des catholiques en faveur d'une cause portée par le pape François lui-même" — Les évêques américains se mobilisent pour les chrétiens persécutés (Samuel Lieven, La Croix)
"In these days of anxiety and alienation, Thanksgiving offers the warm embrace of inclusiveness. Particularly for many people with families and faiths rooted in other lands, no other holiday, not even the Fourth of July, has so great a capacity to make them feel American" — What America Celebrates on Thanksgiving (The New York Times)
"Insultes, intimidations, violences physiques, tags... Des juifs racontent des agressions devenues banales et qui se multiplient depuis 2000" — En France, l'antisémitisme « du quotidien » s'est ancré et se propage (Cécile Chambraud, Le Monde)
"Editorial. La deuxième profanation de la stèle dressée à la mémoire d'Ilan Halimi, jeune homme juif kidnappé, torturé puis tué il y a onze ans, relève d'une 'nouvelle judéophobie' qui sévit dans les banlieues françaises" — Editorial du « Monde » : l'antisémitisme ordinaire, en France en 2017 (Le Monde)
Il y a une vingtaine d’années, au moment où les méthodes d’imagerie cérébrale s’envolaient, Time Magazine fit paraître un article faisant le point sur ce que les neurosciences peuvent nous apprendre à propos du sentiment religieux. L’article, dont une illustration figurait en couverture accompagnée d’une titre accrocheur (« Scientists found the god spot »), faisait état d’une étude dans laquelle les auteurs montraient que certaines régions cérébrales s’activent davantage quand les croyants disent entrer en contact avec Dieu, par exemple lors d’une prière. De tels résultats ont parfois été interprétés erronément comme suggérant l’existence de Dieu : si notre cerveau semble être équipé de régions spécialisées pour nous faire éprouver une spiritualité religieuse, c’est donc bien que Dieu existe, car on ne comprendrait pas la fonction de telles régions si ce n’était pas le cas.
Les 28 et 29 mars derniers se tenait à Paris un colloque intitulé « Pluralité religieuse et unité républicaine », à l’initiative du Cefrelco (Centre d'étude du fait religieux contemporain), et ce afin d’interroger une laïcité malmenée ces derniers temps, à l’intérieur comme à l’extérieur de la République. Car comme l’écrivait récemment le philosophe bruxellois Vincent de Coorebyter, la laïcité française a mauvaise réputation, voire est devenue aux yeux d’aucuns un repoussoir liberticide. De l’extérieur en effet, la France est souvent perçue comme une République athée, indifférente au religieux, prompte à le marginaliser, ou même le discriminer — prompte assurément à reléguer la religion dans la sphère privée. Cette idée reçue reflète bien entendu une méconnaissance du droit français comme de la société française, du poids que continue à y exercer un catholicisme fortement enraciné et du rôle qu’y jouent les grandes familles spirituelles, dans un pays moins sécularisé que plusieurs de ses voisins et surtout nettement plus diversifié que la plupart d’entre eux.
"Un adolescent américain a plaidé coupable lundi d'avoir fomenté au nom du groupe jihadiste Etat islamique (EI) l'assassinat du pape François lors de sa visite aux Etats-Unis en 2015" — Un adolescent américain a essayé de tuer le pape au nom de l'EI (AFP, La Libre Belgique)
"En visite dimanche dans deux villes d'Emilie-Romagne touchées en 2012 par des tremblements de terre meurtriers, le souverain pontife souligne l'importance d'accélérer la reconstruction du patrimoine détruit et demande aux habitants 'de ne pas céder au découragement'" — Séismes en Italie: le pape appelle à sauver les centres historiques (AFP, Le Figaro)
L’analyse du rôle du facteur religieux dans les élections présidentielles américaines de 2016 est contrastée. D’une part, une redéfinition des termes du débat politique substitue les questions économiques, terroristes et migratoires aux questions morales qui divisaient traditionnellement les partis démocrate et républicain. Ceci permet à Donald Trump d’échapper au carcan conservateur du G.O.P. et cantonne Hillary Clinton à une position défensive face à son rival. D’autre part, l’électorat religieux est toujours divisé entre les White Evangelicals, républicains, et les Black Protestants, Hispanic Catholics et non religieux, démocrates. La communauté musulmane, pour sa part, s’affirme progressivement comme une frange décisive – mais divisée – pour la candidate à la Maison Blanche.
"En plein débat sur la place de l'islam dans la société, de nombreux politiques parlent de 'revenir à la loi de 1905', qui a consacré la séparation de l'Église et de l'État. D'autres trouvent ce compromis politique vieux de plus d'un siècle inadapté à la question de l'islam. Le Figaro fait le point sur ce qu'elle dit" — Ce que contient la loi de 1905 sur la laïcité (Eugénie Bastié et Guillaume Perrault, Le Figaro)
"Un grand colloque sur la laïcité est organisé jeudi 15 septembre à Paris par le corps préfectoral. Il sera conclu par le ministre de l'intérieur. L'essor de l'islam oblige les préfets à veiller à l'intégration de cette religion à la République. Gardiens de la laïcité, ils doivent s'assurer que les libertés religieuses respectent l'ordre public et prévenir la radicalisation. Témoignages" — Islam, les préfets sur tous les fronts (Bernard Gorce, La Croix)
"A-t-on clamé trop vite que la société belge était sécularisée ? La question se pose à la lecture du 4e rapport annuel de l'Observatoire des religions et de la laïcité (Orela - ULB) qui fait émerger une forme de reconquête de l'espace public par le religieux, parfois avec l'aide des pouvoirs publics dans la foulée des attentats. Mais il y a aussi eu diverses formes de radicalisme religieux émanant de minorités extrêmes. Une synthèse en trois points des temps forts de 2015" — Le retour en force du religieux et l'espoir d'un islam belge (Christian Laporte, La Libre)
"Une foule recueillie se pressait à la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule ce dimanche 19 juin pour entourer les nouveaux diacres de l'archevêché de Malines-Bruxelles. Deux pères ordonnés diacres permanents, voilà qui n'est guère ordinaire par les temps qui courent" — Archevêché : Joie et célébration familiale (Angélique Tasiaux, Cathobel)
"Retour sur une étude publiée le 10 mai et traitant des relations des habitants des cinq pays d'Afrique du Nord avec l'islam, la charia, l'islamisme et le jihadisme" — L'islam, l'extrémisme et l'EI vus par les Nord-Africains (AFP, France 24)
"Un sondage réalisé dans cinq pays du nord de l'Afrique (Tunisie, Égypte, Libye, Algérie et Maroc) présente la vision qu'ont les habitants de Daesh, de leur religion et de la place que celle-ci doit occuper dans la société" — Sondage : ce que pensent les Nord-Africains de Daesh et de l'Islam (Marie Gathon, Le Vif)
"Le port de la kippa n'est pas une obligation religieuse mais une tradition, devenue un symbole de ralliement de la communauté juive" — Pourquoi les Juifs portent la kippa (Eugénie Bastié, Le Figaro)
"Après l'agression à l'arme blanche, lundi 11 janvier, d'un enseignant marseillais juif par un lycéen, le président du consistoire israélite de Marseille, Zvi Ammar, a conseillé aux juifs 'd'enlever leur kippa dans cette période troublée'. Une déclaration qui suscite un vif débat, la kippa étant devenue le symbole de l'homme juif" — Cinq questions sur la kippa (Perrine Mourterde, Le Monde)