« À l’occasion des 60 ans de Vatican II, Jean-Louis Schlegel revient sur ses « promesses non tenues » et certaines critiques dont il peut faire l’objet. Il réfute l’hypothèse d’un concile qui aurait aggravé la situation du catholicisme ; selon lui, « il n’y a pas eu trop de concile Vatican II, mais trop peu ». » - « Sans Vatican II, l’implosion à laquelle on assiste aujourd’hui aurait eu lieu bien plus tôt, et en pire » (Jean-Louis Schlegel, La Croix)
« L’Église universelle célèbre mardi 11 octobre les 60 ans de l’ouverture du Concile Vatican II. Saint Jean XXIII convoqua cette assemblée dès 1959, quelques mois après son élection au trône de Pierre. Pourquoi ce Pape, dont le pontificat était perçu comme transitoire par ses contemporains, lança-t-il ce processus qui allait modifier profondément l’Église catholique? Éléments de réponse avec le père Daniel Moulinet, de l’université catholique de Lyon. » - Jean XXIII et l’intuition du Concile Vatican II (Xavier Sartre, Vatican News)
En Inde, un régime ethnique visant à asseoir la suprématie des hindous s’est progressivement implanté et les mesures discriminatoires contre les musulmans se multiplient : révocation unilatérale de l’article 370 de la Constitution qui garantissait l’autonomie du Cachemire, peuplé d’une majorité de musulmans, et rétrogradation de cet État fédéré en territoire de l’Union ; décision de construction d’un temple hindou à Ayodhya, à la place d’une mosquée ; adoption d’une loi sur la nationalité qui attribue la nationalité indienne, sur la base d’une persécution religieuse dans le pays d’origine, à tous les croyants entrés en Inde avant 2015, et ce à l’exception des musulmans… C’est l’occasion de s’interroger sur l’avenir du sécularisme qui, depuis l’indépendance en 1947, constituait un signe distinctif de l’identité indienne, et sur le nationalisme actuellement promu par le Parti du Peuple indien (BJP), dans ce pays multi-religieux de près d’un milliard trois cents mille habitants.
Un grand nombre d’intellectuels, dont Olivier Roy, estiment qu’aujourd’hui, l’Iran est la société la plus sécularisée de tout le monde musulman. La révolution islamique de 1979 n’aurait dès lors pas abouti à la domination de la religion sur la vie sociale et le jeu politique, mais au primat du politique et l’entrée dans une forme de sécularisation. En partant de cette idée, cet article se penche sur l’apparition du chiisme, son imposition comme religion d’État en Iran et la place du religieux dans ce pays.