"Les membres du groupe terroriste ont diffusé un reportage au titre évocateur : 'Destruction des œuvres condamnables et exhortation au bien' dans lequel ils détruisent des antiquités datant de plusieurs siècles dans un musée irakien. [...] L'un des hommes que l'on aperçoit dans la vidéo explique qu'elles ont été détruites car elles 'encourageait l'idôlaterie'" — Daech met en avant les massacres culturels dans un film de propagande (Claire Courbet, Le Figaro)
"Les jihadistes du groupe Etat islamique ont détruit dans le nord de l'Irak des trésors pré-islamiques et ont été la cible de frappes de la coalition dans le nord-est de la Syrie, où ils ont enlevé plus de 220 chrétiens assyriens" — Statues détruites par Daesh: "une tragédie", "atterré", "affligée" (AFP, La Libre)
"'Cette attaque est bien plus qu'une tragédie culturelle', déplore la directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova. 'C'est également une question de sécurité parce qu'elle alimente le sectarisme, l'extrémisme violent et le conflit en Irak'. Par la voix de sa présidente, l'organisation onusienne a demandé jeudi soir une réunion de crise du conseil de Sécurité des Nations unies après les destructions par les djihadistes de l'Etat islamique de sculptures pré-islamiques au musée de Mossoul dans le nord de l'Irak. Il s'agit de statuer 'sur la protection du patrimoine irakien en tant qu'élément faisant partie intégrante de la sécurité du pays', précise-t-elle" — Le cri d'alerte de l'Unesco après les destructions de trésors antiques par Daech (Le Figaro)
"Dans la nuit de samedi à dimanche, l'armée turque a mené une opération militaire en Syrie afin d'évacuer la dépouille d'un dignitaire ottoman, ainsi que les 38 soldats qui gardaient son tombeau. Effectuée dans une zone contrôlée par l'Etat Islamique, située près de 40 kilomètres à l'intérieur du territoire syrien, l'opération s'est déroulée sans heurts. 'Un franc succès', se réjouit le Premier ministre, Ahmet Davutoglu. Ni obstacle, ni affrontement. N'était-ce pas trop facile ? C'est en tout cas l'avis d'Anthony Samrani, diplômé en sciences-politiques à l'Université de Lyon et collaborateur régulier au quotidien francophone libanais 'L'Orient-Le Jour'" — Existe-t-il un pacte entre l'Etat Islamique et la Turquie ? (Le Vif)
"Les deux photos circulent abondamment sur les réseaux sociaux. Sur celles-ci, on peut apercevoir des sympathisants de l'Etat islamique tenir une feuille de papier, avec en arrière-plan l'Atomium, lieu très symbolique de la Belgique" — Des sympathisants de l'EI se photographient devant l'Atomium: voici leur message (La Libre)
Récemment, les grands rassemblements à l’occasion de la « Manif pour tous » en France ainsi que la prolifération sur Internet et dans les médias d’un discours dénonçant la discrimination, voire la persécution, dont sont victimes les catholiques – « la christianophobie » et la « catholicophobie », en référence bien entendu à l’« islamophobie » – semblent indiquer un nouveau militantisme de la « cathosphère ». Mais s’agit-il réellement de nouveaux « pèlerins », ressourcés par une génération plus zélatrice que la précédente, ou d’un redéploiement de l’action ? Peut-on les qualifier, comme on le fait souvent, d’intégristes ou de fondamentalistes religieux ? Il y a peu, un colloque à Paris se penchait sur ce que les sociologues et politistes préfèrent appeler le « catholicisme d’identité ».
"Le cheikh d’Al-Azhar, l'une des plus prestigieuses institutions de l'islam sunnite, a appelé dimanche les pays musulmans à réformer leurs programmes scolaires pour contenir l'extrémisme religieux. L’extrémisme religieux est, entre autres, le résultat d'« un cumul historique de tendances excessives inhérentes à notre patrimoine, nées d’une mauvaise interprétation du Coran et de la Sunna (paroles et actes du prophète Mahomet) », a déclaré cheikh Ahmed al-Tayeb à l’ouverture d'un séminaire sur « l’islam et la lutte antiterroriste » à La Mecque, en Arabie saoudite" — Égypte : Al-Azhar appelle à réformer l’éducation contre l'extrémisme (AFP, La Croix)
"À la suite des attentats de Paris, François Hollande a affirmé qu'il porterait «une attention particulière» à l'enseignement du «fait religieux» à l'école. La place de cet enseignement qui s'affiche «laïc» devra être renforcée en 2016 dans les programmes du primaire et du collège. L'Observatoire de la laïcité recommandait, à son tour, quelques jours plus tard, d'étendre «l'enseignement laïc du fait religieux dès l'école primaire»" — À l'école, de grandes disparités dans l'enseignement des religions (Marie-Estelle Pech, Le Figaro)
Le 7 janvier 2015, l’assassinat de la rédaction de Charlie hebdo pour « venger le Prophète » (Le Monde, 18 février 2015) a conféré une actualité sanglante au thème du colloque annuel de l’Association française de Sciences sociales des Religions les 2 et 3 février, organisé conjointement avec l’Institut européen Emmanuel Levinas et proposé par Frédéric Gugelot et Paul Zawadzki : « Rire et religions ». L’actualité du thème était déjà à forte charge émotionnelle et polémique avec l’affaire des « caricatures de Mahomet » ou encore les spectacles récents de Dieudonné. Quatre axes organisaient l’ensemble : "Le rire de libération" ; "Le rire de domination" ; "Blasphèmes, caricatures, droit" ; "Rire à Sparte, Athènes ou Jérusalem" ; "Ironies, parodies" ; "Rires et rites". Quelques remarques générales peuvent être dégagées...
Au lendemain de la mise à mort révoltante et barbare par le groupe État islamique de vingt et un coptes égyptiens travaillant en Libye, ce massacre a été vivement condamné au Liban, et d'abord par les chefs religieux musulmans — Arabes et musulmans appelés « à assumer leur responsabilité morale et religieuse » face aux takfiristes (L'Orient le Jour)
Moulaye Hassane, chercheur en études arabes et islamiques à l’Institut de recherche en sciences humaines de Niamey, analyse la progression des idées sectaires véhiculées par Boko Haram alors que le Niger est entré en guerre la semaine dernière contre l’organisation islamiste — «Au Niger, les prédicateurs remplissent le vide laissé par l'Etat» (Jean Louis Le Touzet, Libération)
"La profanation de plusieurs centaines de tombes à Sarre-Union (Bas-Rhin) dimanche est venue alourdir un climat déjà bien chargé après les attentats de janvier à Paris, ceux de Bruxelles et de Norvège. Aucun lien n'a été établi entre ces actes et la tuerie de l'Hyper Cacher qui a fait cinq morts. Cinq mineurs originaires de la région ont été placés en garde à vue. Roland Ries, maire de Strasbourg, donne son éclairage sur la situation" — Roland Ries : "Les juifs doivent se battre avec nous pour assurer leur sécurité ici" (Hugo Domenach, Le Point)
"On s'attaque aux tombes en même temps qu'aux communautés juives en France et en Europe. On pensait qu'en s'attaquant aux vivants, on ne penserait pas à s'en prendre aux morts», s'insurge le grand rabbin de Strasbourg et du Bas-Rhin, René Gutman, après la profanation de quelques 250 tombes sur les 400 que compte le cimetière juif de Sarre-Union. Un cimetière situé à l'écart de cette commune de 3000 habitants, aux confins de l'Alsace et de la Moselle, sur les bords de la Sarre. C'est sans doute la plus grande profanation qu'ait connu la France depuis de nombreuses années" — Bas-Rhin : Sarre-Union estomaquée après la profanation d'un cimetière juif (Yolande Baldeweck, Le Figaro)
"Les attaques du week-end à Copenhague qui ont fait deux morts, et ont visé comme à Paris la communauté juive et un lieu symbolique de la liberté d'expression, ont suscité une nouvelle onde de choc en Europe confrontée aux défis du terrorisme islamiste et de la protection des juifs du continent" — Attaques de Copenhague : le fléau de "l'islamo-fascisme" (AFP, Le Point)
"Les habitants de Copenhague sont abasourdis après les deux fusillades qui ont fait deux morts et cinq blessés dans la capitale danoise" — Les 12 heures qui ont fait basculer le Danemark dans la terreur (Le Figaro)
"Les deux attaques contre un centre culturel et une synagogue ont fait deux morts et cinq blessés. Un mois après Charlie Hebdo, les réactions en France et dans le monde sont fortes" — Copenhague : le grand rabbin de France réclame des «actes forts» contre le terrorisme (AFP, Le Figaro)
Instaurée au lendemain de la Première Guerre mondiale, en réaction contre le désastre de la défaite de l’empire ottoman fondé sur la religion, la laïcité turque s’est inspirée du modèle français dans sa version IIIe République. Qu’en reste-il aujourd’hui ? — La Turquie est-elle vraiment laïque ? (Slate)
La Constitution de 2014 précise le caractère civil de l'Etat tunisien. Mais elle somme ce même Etat de “protéger le sacré”. Une ambiguïté à risque — Laïcité : le grand flou tunisien (Lucas Armati, Télérama)
"Dans une Arabie saoudite qui prône une version très rigoriste de l'islam, pas question pour les femmes de conduire. Bien sûr, cela n'empêche pas les plus courageuses de braver l'interdit" — "Si les Saoudiennes ne peuvent pas conduire, c'est parce qu'elles risquent de se faire violer. [...] Il y a quelques semaines, Saleh Al-Saadoonun, un historien saoudien, était invité sur le plateau d'une émission sur Rotana Khalijia, explique le Parisien. [...] Selon lui, si les femmes se mettaient à conduire, elles risqueraient d'être attaquées et violées dès que leur voiture tomberait en panne et qu'elles se retrouveraient seules sur le bord de la route" — "Si les Saoudiennes ne peuvent pas conduire, c'est parce qu'elles risquent de se faire violer" (J.F., La Libre)
"Dans une interview que lui attribue Dabiq, le magazine en anglais du groupe Etat islamique, Hayat Boumedienne, compagne de l'un des auteurs des attentats à Paris et soupçonnée d'avoir fui en Syrie, dit sa 'satisfaction" d'avoir émigré "dans une terre où la loi d'Allah s'applique'" — La veuve d'Amédy Coulibaly se serait confiée au magazine de l'Etat islamique (AFP, La Libre)