"Depuis 2004, trois études universitaires ont déjà planché sur la mise en place d'une formation pour les imams afin de favoriser l'émergence d'un 'islam de Belgique', et pourtant, pour l'heure, rien n'a encore été concrétisé. Dans un dernier rapport de faisabilité commandé par le ministre et rédigé par le Centre d'étude de l'ethnicité et des Migrations (Cedem) de l'Université de Liège, trois pistes semblent envisagées, expliquait "Le Soir" dans son édition de jeudi : la mise en place d'un master universitaire, la création d'une Faculté de théologie islamique, et la reconnaissance des diplômes étrangers. Devant les députés, le ministre a reconnu souhaiter privilégier l'option du master académique pour y inclure différents volets dont l'enseignement religieux, la formation sociétale et civique ou encore des cours de français pour les non-francophones" — Les imams favorables au master en théologie musulmane (Bosco d'Otreppe, La Libre)
"La direction d'Olivier Dachkin, la plus importante chaîne de salons de coiffure du pays, a interdit à ses employés de discuter de sujets politiques ou religieux avec leurs clients, écrit vendredi Het Nieuwsblad" — Olivier Dachkin interdit à ses coiffeurs de discuter politique ou religion (Belga, Rtbf.be)
Avant d’évoquer l’athéisme en Chine, il convient de s’interroger sur des mots tels que « Dieu » ou « religion », qui ont longtemps sonné étrangement aux oreilles chinoises. De la même manière, « athéisme » est singulièrement absent du discours commun en République populaire de Chine, pourtant considérée comme un pays largement « athée ». Le mot existe dans le vocabulaire officiel sous la forme du composé wushenlun, un néologisme correspondant approximativement à « théorie de – ou discours sur – l’inexistence de Dieu », où shen serait une traduction possible de « Dieu », mais ils paraît artificiel. Les Chinois en effet ne désignent pas leurs dieux par un terme générique, mais plutôt par leur nom propre, leur titre ou leur fonction et, si shen s’utilise dans le langage courant, c’est par référence à des figures d’esprits que l’on aurait domestiqués dans un culte.
"Jérusalem est sous haute tension depuis la tentative d'assassinat par un islamiste palestinien du rabbin radical Yehuda Glick. Ce dernier milite pour la reconstruction du Temple juif de Jérusalem, sur l'emplacement des mosquées saintes de l'islam" — À Jérusalem, ils rêvent d'un troisième Temple (Pierre Jovanovic, La Vie)
"Mercredi 5 novembre, de violents incidents ont opposé Palestiniens et policiers israéliens dans la mosquée Al-Aqsa sur l’esplanade des mosquées. Explications sur un lieu riche de tensions potentielles" — Comprendre les tensions sur l’esplanade des mosquées (AFP, La Croix)
"Dozens of people have been arrested in Pakistan after a Christian couple were beaten to death and their bodies burned for allegedly desecrating a Qur’an. Blasphemy is a serious offence in conservative Muslim Pakistan, where those accused are sometimes lynched" — Pakistan arrests dozens over Christian lynchings (Reuters, The Guardian)
"Le prédicateur koweitien Tareq Al Suwaidan qui avait été invité à prendre part à la Foire musulmane organisée du 7 au 10 novembre prochain à Bruxelles se verra interdire l'accès au territoire belge, a annoncé mardi après-midi le cabinet du ministre de l'Intérieur, Jan Jambon (N-VA)" — Foire musulmane : Tareq Al Suwaidan interdit d'accès au territoire (Belga, Le Vif l'Express)
"Les ministres de l’Intérieur Jan Jambon (N-VA) et des Affaires étrangères, Didier Reynders (MR), travaillaient depuis deux semaines sur le dossier. Avec le soutien du Premier ministre, ils viennent donc de remettre leur décision définitive : le prêcheur koweïtien, Tareq Al Suwaidan, ne pourra poser le pied sur le sol belge" — Foire musulmane : le prêcheur koweïtien radical privé de visa (Elodie Blogie, Le Soir)
Foire musulmane : Le prédicateur koweïtien Tareq Al Suwaidan interdit de territoire (La Libre Belgique)
"Plusieurs pays musulmans abritant d'importantes communautés chiites ont mis en place des dispositifs de sécurité en prévision, mardi 4 novembre, des fêtes de l'Achoura. Ces célébrations religieuses fêtent la mort de l'imam Hussein, petit-fils de Mahomet assassiné au VIIe siècle, l'une des figures les plus respectées du chiisme" — Le monde musulman en état d'alerte au jour de la fête de l'Achoura (AFP, Le Monde)
"Alors que commence, mardi 4 novembre, le grand pèlerinage chiite d’Achoura à Kerbala en Irak, des mesures de sécurité considérables sont prises pour prévenir des attentats de la part de groupes anti chiites" — En Irak, vigilance à l’approche des fêtes d’Achoura (Agnès Rotivel, La Croix)
La 3e Foire musulmane de Bruxelles s’apprête à recevoir au cours du prochain week-end un conférencier koweïtien très controversé, Tareq al-Suwaidan, issu des rangs des Frères musulmans, qu’un éditorial de La Libre Belgique — l’un des quotidiens belges francophones les plus sérieux et les mieux informés — qualifiait ces jours derniers de « semeur de haine professionnel ». Ce prédicateur à succès dans le monde musulman est en effet accusé, non seulement de propager l’idée d’une annihilation pure et simple de l’Etat d’Israël, mais aussi une exécration des juifs justifiée religieusement.
La semaine dernière, la seconde saison de la série phare d’Arte et Zadig production intitulée Ainsi soient-ils s’achevait. L’intrigue imaginée par David Elkaïm, Bruno Nahon, Vincent Poymiro et Rodolphe Tissots est basée sur le parcours de cinq jeunes hommes qui entrent au séminaire des Capucins à Paris. Leurs histoires, motivations et psychologies très différentes ont pour effet qu’ils vivent leur engagement de manières très diverses. Ils découvrent, avec le spectateur, que leur destin est en outre lié aux arcanes de la hiérarchie ecclésiastique, prise dans les jeux de pouvoir à son sommet et tiraillée par les secousses d’une Église déchirée sur de nombreuses questions : les sans-papiers, la chute des vocations, la sexualité et/ou le mariage des prêtres, la « modernité » politique et sociale, le mariage pour tous. La série a défrayé la chronique, que ce soit dans les médias catholiques ou non.
"Les membres de la droite ultranationaliste religieuse israélienne ont poursuivi dimanche leur campagne pour le droit des juifs à prier sur l'esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est, malgré le regain de tensions provoqué par cette revendication. De nouveaux heurts ont opposé dans la nuit de samedi à dimanche Palestiniens et policiers israéliens dans différents quartiers de Jérusalem-Est, dont la vieille ville qui jouxte l'esplanade, a indiqué la police" — Jérusalem : la droite ultra maintient ses revendications (AFP, Le Point)
"Mues par une obsession névrotique de la chasteté, des femmes issues du milieu ultraorthodoxe revendiquent le port du voile intégral. Sous l'oeil réprobateur des instances rabbiniques" — Israël : ces femmes juives en burqa (Maxime Perez, Jeune Afrique)
Jusqu’au milieu du XXe siècle, le discours des autorités vaticanes liait de façon systématique l’activité sexuelle au péché : les développements consacrés à la dimension charnelle de l’amour visaient essentiellement à réprimer la sexualité. L’approche de cette question se transforme profondément à partir des années 1950-1960 : le discours de la hiérarchie catholique aborde désormais la sexualité plus positivement, en valorisant les rapports intimes qui étaient, hier encore, marqués du sceau de la honte et du tabou. Cette nouvelle orientation peut-elle être interprétée comme un « assouplissement » progressif de la morale sexuelle catholique, qui accompagnerait l’évolution des mœurs après la « révolution sexuelle » ? Non : cette « modernisation » du discours semble au contraire viser à réaffirmer, avec une vigueur renouvelée, les principes de la morale sexuelle catholique traditionnelle.
Réglementation du port de la burqa, agressions, création d'un parti politique antimusulman... Le pays est en proie à de fortes tensions — L'islamophobie se porte bien en Australie (Amel Chettouf, Libération)
Sous le règne de Mohammed VI, le champ religieux a été remanié en profondeur pour prévenir les dérives extrémistes. Depuis peu, le royaume en a aussi fait un levier diplomatique — Islam: Les cinq piliers de la politique religieuse du Maroc (Huffington Post Maghreb)