Vendredi 22 novembre 2024

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L’autocéphalie de l’Église de Kiev est liée à l’existence d’une « nation ukrainienne » et à la souveraineté de l’État ukrainien, conformément à l’ethnophylétisme qui introduisit le principe des nationalités dans l’orthodoxie au XIXe siècle. Le schisme décrété par Moscou depuis 2018 préfigura par conséquent la crise actuelle en Ukraine, mais aussi entre la Russie et l’Occident. Le président Vladimir Poutine tient non seulement à maintenir son autorité sur l’« espace historique russe », mais également à garder son influence sur le monde orthodoxe dont la Russie s’est toujours considérée comme la protectrice.

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En octobre 2018, le Patriarcat œcuménique de Constantinople a reconnu l’autocéphalie (« indépendance ») de l’Église d’Ukraine (Patriarcat de Kiev), privant l’Église de Russie de près de trente millions de fidèles. Constantinople rétablit Philarète de Kiev dans ses fonctions en tant que primat, et révoque la décision de 1686 qui rattachait les éparchies d’Ukraine à l’Église de Russie. Considérée comme une victoire du président Petro Porochenko, cette décision provoque la désapprobation de Moscou qui menace de schisme l’Église orthodoxe en rompant ses relations avec Constantinople.

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dimanche, 27 septembre 2015 08:28

The religious situation in Romania

A country of twenty million Latin-language speaking inhabitants, Romania is situated on the crossroad of different politic, religious and cultural influences. In the Moldavian and the Walachia principalities, the role of the Byzantine, the Ottoman, and the Russian Empires was essential. As for Transylvania, it was influenced by Vienna, Budapest and Rome. Unavoidably, this historic heritage is closely related to the Romanian religious situation.

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mercredi, 02 septembre 2015 14:21

Romania

A country of twenty million Latin-language speaking inhabitants, Romania is situated on the crossroad of different politic, religious and cultural influences. In the Moldavian and the Walachia principalities, the role of the Byzantine, the Ottoman, and the Russian Empires was essential. As for Transylvania, it was influenced by Vienna, Budapest and Rome. Unavoidably, this historic heritage is closely related to the Romanian religious situation. In ancient Moldavian and Walachia principalities, the dominant Church (87 %) is the Orthodox. In Transylvania, different denominations share the believers with the Orthodoxy: Roman Catholicism (5 %), Greek-Catholicism (Uniatism) (1 %) and the Protestantism, or more precisely Calvinism (3 %), Unitarianism (anti-Trinitarians) (0.3 %) and Lutheranism (0.5 %). Roman Catholicism, Calvinism, Unitarianism, and Lutheranism followers are mainly among the Hungarian community.

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mardi, 07 avril 2015 09:01

Revue de presse, 7 avril

Vatican

"Ni violence, ni inertie face aux chrétiens persécutés : c'est le message martelé par le pape au fil des célébrations pascales" — Le pape François aussi a son "ni-ni" (A.L., La Vie)

"Le pape François et le Vatican ont haussé le ton en célébrant Pâques, contre 'le silence complice' et 'l'indifférence' devant la 'furie jihadiste' qui frappe les chrétiens, et vient encore de se déchaîner au Kenya" — Chrétiens persécutés: le pape et le Vatican haussent le ton contre le "silence complice" (AFP, La Libre)

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Les pays d’Europe où l’orthodoxie est la religion dominante, ont connu l’athéisme comme idéologie officielle sous le communisme, à l’exception de la Grèce. La place de l’athéisme dans ces pays suscite aujourd’hui diverses réflexions, à la lumière de l’histoire des XIXe et XXe siècles, mais aussi en raison du statut de l’orthodoxie dans la société contemporaine est et sud-est européenne. Les données relatives à l’athéisme et à la croyance en Dieu varient en fonction des sondages et des études. Les statistiques évoquent 80 % à 90 % d’orthodoxes dans des pays comme la Roumanie, la Serbie, la Bulgarie ou la Grèce. En Russie, on constate même une augmentation sensible des « croyants » depuis la chute de l’U.R.S.S. En Serbie, lors d’un recensement en 2002, près de 85 % de la population se déclara orthodoxe, mais 20 % affirmèrent croire réellement en Dieu. Par contre, moins d’un pourcent des citoyens se sont déclarés clairement athées.

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L’Eglise orthodoxe a décidé au début des années soixante d’organiser la tenue d’un concile panorthodoxe afin de régler un certain nombre de problèmes qui se posent à l’intérieur de la communion. Mais le monde a changé depuis lors. La chute du communisme a recomposé le paysage religieux en Europe orientale et dans les Balkans. Les enjeux de ce concile sont certes fondamentaux, voire « historiques », pour l’avenir de l’orthodoxie, mais les difficultés demeurent nombreuses.

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La dénonciation, par le groupe féminin punk des Pussy Riots, de la collusion entre Eglise et Etat en Russie est l’occasion de revenir sur les rapports entre l’Eglise orthodoxe et le pouvoir en Russie : la laïcité y est certes inscrite dans la Constitution, mais l’Eglise orthodoxe conserve un statut privilégié dans la loi relative aux cultes. La soumission traditionnelle du pouvoir religieux à l’Etat, héritée de Byzance, demeure une réalité en Russie : l’orthodoxie est inséparable de la Nation russe. L’Etat russe peut dès lors compter sur un soutien inconditionnel de l’Eglise orthodoxe et, inversement, l’Eglise moscovite bénéficie d’un appui politique et d’un prestige considérables.

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