"La question semblerait incongrue en France, mais se pose bel et bien aux Etats-Unis. A savoir : un employeur peut-il délibérément priver ses salariées d'un libre accès à la pilule du lendemain, via leur couverture maladie, au nom de ses croyances religieuses? C'est la question posée mardi à la Cour suprême des Etats-Unis" — USA : du droit d'un employeur à limiter l'accès à la pilule au nom de la religion (D.N. avec AFP, BFMTV)
"The Westboro Baptist Church was established in 1955 by Phelps. Over the years, the Topeka-based group became infamous for their vehement anti-gay rhetoric and picketing of funerals" — Fred Phelps Dead: Westboro Baptist Church Founder Dies At 84 (Cavan Sieczkovski, Huffington Post)
"En pleine crise internationale ukrainienne, Antoine Arjakovsky, directeur de recherche au Collège des Bernardins, spécialiste de l'orthodoxie, analyse les enjeux pour les Eglises orthodoxes en Ukraine et au-delà" — "Le patriarche Cyrille est en train de perdre l'Eglise orthodoxe ukrainienne" (Marie-Lucile Kubacki, La Vie)
"De Heilige Stoel wil er alles aan doen om een escalatie in het conflict tussen Rusland en Oekraïne te voorkomen. Dat zegt Sviatoslav Shevchuk van Kiev, de grootaartsbisschop van de Oekraïens-katholieke Kerk van de Byzantijnse ritus, naar aanleiding van zijn bezoek aan paus Franciscus. De kerkleider bracht tijdens de ontmoeting verslag uit van de toestand in zijn land" — Oekraïens-katholieke kerk rekent op steun van de Paus (Kerknet)
"L’Arabie saoudite a exigé mardi du Qatar qu’il change de politique afin d’apaiser la querelle diplomatique qui met aux prises l’immense royaume et le minuscule émirat du Golfe. Riyad et Doha, déjà en délicatesse depuis le déclenchement des révoltes arabes, sont à couteaux tirés depuis plusieurs semaines. Au début du mois, l’Arabie saoudite et deux de ses alliés - les Emirats arabes unis et le Bahreïn - ont tous trois rappelé leur ambassadeur en poste à Doha. Une démarche sans précédent dans l’histoire du Conseil de coopération du Golfe (CCG) - une union (surtout) sécuritaire des six monarchies du Golfe - pour dénoncer la politique du Qatar, accusé d’ingérence dans leurs affaires et de déstabilisation régionale, en raison de son soutien à la mouvance islamiste" — L’Arabie saoudite tente de marginaliser le Qatar (Vincent Braun, La Libre Belgique)
"Crise diplomatique sans précédent dans le Golfe : l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et Bahreïn ont rappelé le 12 mars 2014 leurs ambassadeurs au Qatar, reprochant à Doha ses ingérences dans leurs affaires - comprendre le soutien qatari aux Frères musulmans. Selon le Monde, Riyad aurait aussi exigé la fermeture de la chaîne de télévision satellitaire Al-Jazeera émettant depuis Doha, ainsi que de divers centres de recherches basés au Qatar. En effet, les Frères musulmans bénéficient toujours d'une ligne éditoriale plus que complaisante d'Al-Jazeera (aujourd'hui interdite de diffusion au Caire) un an après la chute du président Morsi" — Qatar et Arabie saoudite : une rivalité exacerbée (Tigrane Yegavian, Fait Religieux)
"De la poésie du Palestinien Mahmoud Darwich aux essais d'Azmi Bechara en passant par un livre sur le droit des Saoudiennes à conduire, des centaines de titres ont été retirés de la foire du Livre de Riyad sous la pression de fondamentalistes religieux" — Riyad : un grand poète palestinien censuré par la police religieuse (Sophie Legras, Le Figaro)
"Quand le royaume saoudien fait un pas en avant – il vient d’interdire certains partis islamistes radicaux et les Frères musulmans –, il se dépêche d’en faire deux ou trois en arrière. C’est ainsi que le ministère de l’Intérieur vient d’interdire aux parents saoudiens de donner à leurs nouveau-nés une cinquantaine de prénoms «incompatibles avec la culture ou la religion du royaume» et qui étaient jusque-là très ou assez répandus dans «le pays des deux saintes mosquées»" — Il ne naîtra plus d'Amir ni d'Alice en Arabie Saoudite (Jean-Pierre Perrin, Libération)
"Les Tatars de Crimée ont respecté, dimanche 16 mars, l'appel au boycott du référendum sur le rattachement de la région à la Russie lancé par leur principal organe de représentation, le Majlis" — Les Tatars de Crimée ont boycotté le référendum (Louis Imbert, Le Monde)
"Un moine tibétain a tenté de se tuer par le feu en Chine pour protester contre la politique répressive des autorités dans sa région, ont annoncé Radio FreeAsia et une ONG. Lobsang Palden a accompli son geste désespéré dimanche 16 mars dans la préfecture d'Aba, dans la province du Sichuan, une région tibétaine située dans le sud-ouest de la Chine" — Nouveau suicide par le feu d'un moine tibétain en Chine (AFP, Le Monde)
La question de la place des signes religieux musulmans dans l’espace public est posée de façon récurrente – et souvent polémique – ces dernières années en Europe, particulièrement en France. Aux yeux de certains, la réitération de ces débats confirmerait l’antinomie supposée du couple « islam et laïcité ». Pourtant, au même moment, les discussions exacerbées de l’assemblée constituante tunisienne autour du terme de laïcité et les questions similaires soulevées en Egypte après la chute de Hosni Moubarak, où le terme « Etat civil » (al-dawla al-madaniyya) a été aussi l’un des thèmes discutés, montrent à quel point la question de la place du religieux dans la sphère politique de certains Etats majoritairement musulmans n’est ni éludée ni réglée. Les débats ainsi mis au jour ébranlent le cliché de l’incompatibilité entre islam et laïcité, tout aussi tenace que celui du despotisme oriental. Une enquête historique, dans le temps long, sur la variété des rapports entre les musulmans et la laïcité dans toutes ses formulations permet de relativiser le caractère inédit des débats actuels et de prendre de la distance par rapport à une actualité dramatisée et aux clichés qu’elle véhicule.
"Il n'y a pas que le pape François qui revoit les structures de son Église. Les responsables du judaïsme en France s'y mettaient également ce mardi 11 mars, et ces changements juridiques, dont les projets ne font pas l'unanimité, pourraient être importants. Poussés par Joël Mergui, le président du Consistoire central et du Consistoire de Paris, les débats se focaliseront en effet sur l'éventuelle absorption juridique du Conseil du Consistoire central (entité représentant le judaïsme en France) par le Consistoire de Paris" — Quel visage pour le judaïsme français? (Bosco d'Otreppe, La Vie)
"Au cours de la réunion du conseil du Consistoire central israélite de France, mardi 11 mars à Paris, le projet de « rapprochement » de cette instance avec le consistoire de Paris, présenté par leur président Joël Mergui, a été approuvé à l’unanimité moins trois abstenstions. Pour la sociologue Martine Cohen, chargée de recherches au CNRS, le principal enjeu de cette fusion est le contrôle des décisions, qu’elles soient religieuses ou financières" — Martine Cohen : «La fusion des consistoires va centraliser les pouvoirs» (Anne-Bénédicte Hoffner, La Croix)
"Wetten die de bekering aan banden leggen en die moeten beletten dat mensen onder dwang worden bekeerd, vormen een ernstige bedreiging voor de godsdienstvrijheid in India. Dat vertelde Heiner Bielefeldt, de speciale gezant van de Verenigde Naties voor de godsdienstvrijheid, aan de krant ‘The Wall Street Journal’" — 'Antibekeringswetten bedreigen godsdienstvrijheid en seculier karakter van India' (Kerknet)
"Il s'agit de la plus importante communauté religieuse non-chrétienne de Suisse. Avec plus de 400'000 fidèles, l'islam est, en termes de nombre de croyants, la troisième religion du pays. Il n'est toutefois pas reconnu étatiquement. Deux organismes faîtiers, la Fédération d'organisations islamiques de Suisse (FOIS) et la Coordination des organisations islamiques de Suisse (KIOS), espèrent voir changer cela" — L'Etat doit-il reconnaître officiellement l'islam? (Irène Languin, Tribune de Genève)
"C'est un moment crucial pour l'orthodoxie. Ce jeudi 6 mars, s'ouvre une synaxe, réunion au sommet entre des responsables d'Eglises orthodoxes, à Istanbul, à l'initiative du patriarche de Constantinople Bartholomée 1er. A l'ordre du jour de cette réunion, un objectif principal : la préparation du Saint et grand concile orthodoxe qui se prépare... depuis les années 60. Mais aussi, très probablement, des questions d'actualité brûlante" — Synaxe orthodoxe : pourquoi les catholiques devraient s'y intéresser (Marie-Lucile Kubacki, La Vie)
"Du 6 au 9 mars 2014, les primats des Eglises orthodoxes autocéphales sont réunis au Phanar, quartier stambouliote et siège du patriarcat œcuménique. Les chefs de ces Eglises autocéphales qui, littéralement, ça vient du grec (képhalos), « s'auto-gouvernent », ont été invités par le patriarche Bartholomée Ier afin de terminer les préparatifs d'un grand concile panorthodoxe qui pourrait avoir lieu en 2015" — Orthodoxie : rencontre au sommet à Istanbul (Louise Gamichon, Fait Religieux)
"Parmi les diocèses d’Asie, l’Église du Japon est la seule, à ce jour, à avoir rendu publiques ses réponses au questionnaire envoyé par Rome afin de préparer le Synode sur la famille, qui aura lieu au Vatican, du 5 au 19 octobre 2014. On y lit une description sans concession de la situation des familles dans un pays marqué par la dénatalité et où les catholiques, qui forment une très petite minorité, ne diffèrent pas fondamentalement du reste de la société, rapporte l’agence Églises d’Asie qui publie l’intégralité de la réponse des évêques du Japon" — Les évêques du Japon ont rendu publiques les réponses au questionnaire sur la famille (Eglises d'Asie, La Croix)
"Le « système AKP », bâti par Recep Tayyip Erdogan autour du parti turc islamo-conservateur, qu'il dirige sans partage depuis douze ans, est en train de vaciller. Alliée de l'AKP depuis son arrivée au pouvoir en 2002, la confrérie Gülen est entrée en 2013 en guerre contre le gouvernement. Exaspérée par la dérive autoritariste du premier ministre, la confrérie a vu dans le projet de suppression des « dershane », les établissements de soutien scolaire privés dont le mouvement tire une part substantielle de sesrevenus, un irréversible affront" — Ecoutes, purges, affaires : tout comprendre de la crise en Turquie (Hélène Sallon, Le Monde)