« Bravant ce qu’elle décrit comme une « injonction au silence », et par « amour d’Israël », la rabbine Delphine Horvilleur a dénoncé, dans une tribune publiée jeudi 8 mai, la « déroute politique » de l’Etat hébreu. La journaliste Anne Sinclair et l’historien Marc Knobel, ainsi que des philosophes, historiens et sociologues ont également pris la parole ces derniers jours face à la situation catastrophique dans l’enclave palestinienne. » - Guerre à Gaza : des personnalités de la communauté juive française prennent position pour dénoncer la situation (Louise Couvelaire, Le Monde)
« Alors que le conflit au Proche-Orient ne cesse de s’enliser, La Croix partage le message vibrant de Delphine Horvilleur. Publiée dans le média Tenoua, cette tribune dénonce l’injonction au silence, et appelle Israël à un « sursaut de conscience », au nom de son amour d’Israël et de son attachement au sionisme. » - L’appel de Delphine Horvilleur : « Gaza/Israël : aimer (vraiment) son prochain, ne plus se taire » (Delphine Horvilleur, La Croix)
« Le meurtre d’un fidèle dans une mosquée de Gard a ravivé le débat politique autour de l’islamophobie en France. Pour le socio-anthropologue Hamza Esmili, les communautés musulmanes pâtissent de la construction d’un « problème musulman » depuis les années 1980. » - Meurtre d’Aboubakar Cissé : « Nous assistons à un moment de réflexivité collective qu’il faut encourager et stimuler » (Carole Sauvage, La Vie)
“Islamophobia is rampant in France. Official denial, even of the word itself, is driving the hatred” - A worshipper is murdered in a French mosque. How can this be ‘just another crime’? (Rokhaya Diallo, The Guardian)
« Vanessa Matz demande aux responsables des administrations de remonter les pratiques à l’œuvre en matière de neutralité. » - Port du voile dans la fonction publique : une lettre de la ministre Matz suscite la polémique (Lorraine Kihl, Le Soir)
« L’engagement israélien dans le pays, couplé à un projet d’autonomie de la province de Soueïda, gagne en popularité auprès de la minorité religieuse. » - « Personne d’autre ne nous soutient » : les druzes de Syrie, de plus en plus séduits par Israël (Apolline Convain, Le Figaro)
“Church refuses White House directive, citing longstanding ‘commitment to racial justice and reconciliation’” - Episcopal church says it won’t help resettle white South Africans granted refugee status (The Guardian avec AP)
« Au terme de quatre tours de scrutin, les cardinaux ont élu pape jeudi 8 mai 2025 le cardinal Robert Francis Prevost, un religieux augustin. Le Sacré Collège a désigné un homme enraciné dans trois continents à même d’incarner l’unité dans l’Église tout en s’inscrivant, sur le fond, dans la continuité du précédent pontificat. » - Léon XIV : un pape multiculturel en quête d’une Église unifiée (Céline Hoyeau, Matthieu Lasserre et Héloïse de Neuville, La Croix)
« Le nouveau chef de l’Eglise catholique, élu le 8 mai, après deux jours de conclave, a également affirmé que « seuls les peuples informés peuvent faire des choix libres ». » - Le pape Léon XIV demande la libération des journalistes emprisonnés (Le Monde avec AFP)
« Recevant en audience les médias, le Pape a livré sa vision de la communication, une "communication de paix", "capable d'écouter, de recueillir la voix des faibles". » - Le pape Léon XIV fait part d'une inquiétude : "Nous n'avons pas besoin d'une communication bruyante" (Bosco d’Otreppe, La Libre Belgique)
« S’il semble s’inscrire dans la continuité de François, Robert Prevost reste plus difficile à cerner que ses prédécesseurs montés sur le trône de Pierre. » - Léon XIV : les premiers pas d’un pape ancré dans le monde (Benoît Vitkine, Le Monde)
« Léon XIV, contrairement à ses trois prédécesseurs, est docteur en droit canon. L’historien Xavier Boniface se demande si cette formation va marquer le pontificat du nouveau pape, dans ses préoccupations comme dans son style. Il suppose qu’il pourrait être plus mesuré que le pape François dans certaines de ses interventions. » - Élection de Léon XIV : « Un pape canoniste, qu’est-ce que ça change ? » (Xavier Boniface, La Croix)
“Social media has been fun for the first time in years. But the joy of this moment is about more than just jokes” - The new pope is the internet’s biggest meme. What does that say about us? (Tayo Bero, The Guardian)
“Die Konklave-Teilnehmer haben heilige Eide geschworen, dass sie nichts über den Wahlverlauf berichten werden – andernfalls droht Exkommunikation. Trotzdem sickern nun manche Details durch. Genaues weiß man nicht, erfährt aber doch viel Interessantes.” - Spekulationen um Konklave-Verlauf: Wie Prevost zum Papst gewählt wurde (Ludwig Ring-Eifel, katholisch.de)
“Schwester Celina Koch ist Augustinerin und lebt in Neuss bei Düsseldorf. Im katholisch.de-Interview spricht die 83-Jährige darüber, wie sie die Wahl von Augustiner Robert Prevost zu Papst Leo XIV. erlebt hat und welche Zukunft ihre Ordensgemeinschaft noch hat.” - Ordensfrau über neuen Papst Leo XIV.: "Ich war richtig gerührt" (Madeleine Spendier, katholisch.de)
« Malgré le retour des talibans en Afghanistan, le fondateur du groupe audiovisuel Moby a choisi de ne pas fermer sa télévision. Il diffuse notamment des émissions éducatives pour les filles, désormais interdites d’école. » - Saad Mohseni: «Il y a une compétition entre certaines figures du mouvement taliban», informer malgré tout en Afghanistan (Emmanuel Derville, Le Figaro)
« Il n’est pas possible de clore le débat sur la pratique du pouvoir par le pape François, réputé trop centralisateur, sans connaître la manière dont il sera exercé par son successeur, Léon XIV, explique l’économiste Pierre-Yves Gomez dans sa chronique. » - La gouvernance du pape François vue par son successeur (Pierre-Yves Gomez, Le Monde)
« À l’occasion de la fête bouddhiste de Vesak ce lundi, qui commémore les principaux événements de la vie de Bouddha, le dicastère pour le Dialogue interreligieux a souligné dans un message l'engagement commun à promouvoir «des actions concrètes pour la paix, la justice et la dignité pour tous». «Dans notre époque marquée par la division, les conflits et la souffrance, nous reconnaissons le besoin urgent d’un dialogue libérateur», peut-on y lire. » - Bouddhistes et chrétiens dans un dialogue libérateur pour notre temps (Augustiune Asta, Vatican News)
« Un mouvement en plein essor, affilié à la droite chrétienne aux États-Unis, est devenu une force motrice derrière le soutien inconditionnel de Washington en faveur d’Israël. Et il étend désormais son influence dans le Sud, du Brésil au Nigeria. » - Le sionisme chrétien en croisade (Frederick Clarkson et Ben Lorber, Orient XXI)
« Avant l’entreprise libérée, l’entreprise autogérée. Le principe : les salariés sont associés aux décisions. Exemples de Lip en 1973 et… des dominicains au Moyen Âge. Qu’ont-ils en commun ? » - Autogestion : les leçons de Lip et des… dominicains (François Delorme, The Conversation)
« Depuis 2018, la compagnie Albertine organise des ateliers d'écriture intitulés "Oser l'espoir" rassemblant des élèves de 5e et 6e secondaires d'origines juive, catholique et musulmane. Objectif ? Aller à la rencontre de l'autre et faire tomber les préjugés. Cette année, pour la première fois, était également proposée une journée d'atelier théâtre pour des jeunes de 4e secondaire. Ambiance » - Aya, 17 ans, musulmane : "Grâce à cet atelier théâtre, c'est la première fois que je parle avec une personne de confession juive" (Stéphanie Bocart, Le Soir)
« Dans son ouvrage, Christine Pedotti, essayiste et directrice de la revue « Témoignage chrétien », estime qu’une nouvelle institution pourrait émerger de la crise liée aux affaires de violences sexuelles au sein de l’Eglise catholique. » - « Autopsie d’un système », un plaidoyer pour une Eglise du futur (Gaétan Supertino, Le Monde)
« Ce samedi 10 mai, la Secrétairerie d'État du Vatican a révélé officiellement les armoiries et la devise du nouveau pape sur son compte X. La maxime choisie par Léon XIV incite les catholiques à l'unité. » - "In illo uno unum" : le Vatican présente la devise et les armoiries du pape Léon XIV ( La Libre Belgique)
L'Américain Robert Francis Prevost est devenu jeudi à 69 ans le premier pape américain de l'Histoire sous le nom de Léon XIV. – « Election du nouveau pape: que va-t-il se passer à présent pour Léon XIV? » (La Libre Belgique avec AFP)
Parmi les 133 cardinaux électeurs convoqués au Vatican pour désigner le successeur de François, quelques profils émergent. – « Nouveau pape : treize cardinaux qui devraient compter pendant le conclave » (Le Monde)
Le brouhaha médiatique et les rumeurs ont été importants ces deux dernières semaines autour du Vatican. Cela a déstabilisé certains électeurs et change l'approche que les catholiques ont de la papauté. – « Pour la première fois, les réseaux sociaux ont bousculé le préconclave » (Bosco d’Otreppe, La Libre)
La mort du 265e successeur de Pierre permet de dresser les premiers traits d’un bilan. Élu à soixante-seize ans après la renonciation de son prédécesseur, alors qu’il faisait partie de la liste finale des potentiels promus lors de l’élection de Benoit XVI, Jorge Mario Bergoglio affrontera dès le départ une opposition vive. On a même parlé de « François-phobie ». Ce pape présente en effet un autre visage de l’Église après le Polonais Jean-Paul II et l’Allemand Benoit XVI, qui s’inscrivaient plutôt dans le courant intransigeant et revendiquaient un catholicisme affirmé. Certains ne furent pas insensibles à cette nouvelle incarnation comme le démontre le film que lui consacre Wim Wenders en 2018, Le Pape François, un homme de paroles.
La principale obédience maçonnique en Belgique est le Grand Orient Belgique, qui compte près de deux siècles d’existence – il a été installé en 1833, trois ans après l’indépendance du pays. Demeuré exclusivement masculin durant près de deux siècles, il s’est en 2020 ouvert à une forme de mixité, s’organisant désormais en un pilier (ou fédération) mixte, un pilier masculin et un pilier féminin, après avoir adopté à une large majorité une réforme de ses statuts et règlements qui entre autres modifications permet désormais que des loges affiliées à cette obédience libérale et adogmatique intègrent des femmes en leur sein.
Le Ramadan, mois de jeûne prescrit dans l’islam, occupe une place centrale dans la pratique religieuse des musulmans. En Europe, son observance dépasse largement le cadre cultuel pour devenir un phénomène social structurant, influençant les rythmes de vie, les interactions et les représentations publiques du fait religieux. Cet article propose une analyse du Ramadan sous l’angle de sa signification religieuse, de son rôle social et des enjeux qu’il soulève dans le contexte européen. À travers une comparaison des taux d’observance en France et en Belgique, il met en lumière les biais méthodologiques qui faussent les analyses quantitatives. Enfin, il s’interroge sur les évolutions contemporaines du jeûne, confronté à des logiques de bien-être, de performance et de reconnaissance sociale, qui redéfinissent en partie sa portée traditionnelle.
Le discours d’investiture du nouveau président américain Donald Trump a défrayé la chronique ces deux dernières semaines. Un des nombreux aspects commentés concerne l’image de soi qu’il a présentée, celle d’un homme sauvé par Dieu pour rendre sa grandeur à l’Amérique. Cette énième déclaration mérite que l’on s’attarde sur les liens entretenus par le 47e président des États-Unis avec la religion. Durant toute la campagne électorale, il s’est en effet présenté comme le porte-parole d’un peuple de Dieu menacé par les forces du mal impies. Les slogans « Jesus is my Savior, Trump is my President », « Made Amercia Godly Again », « God, Guns & Trump » ont fleuri sur casquettes et T-shirts, laissant penser que le « retour du religieux » était définitivement advenu. La linguiste Emmanuelle Danblon et l’historienne Cécile Vanderpelen-Diagre analysent ce phénomène.
À la fin de l’été, un quotidien italien d’opposition au gouvernement de Giorgia Meloni titrait à la « Une » : « Le pape excommunie Salvini et Meloni » (Il Manifesto, 29 août 2024 – Il papa « scomunica » Salvini e Meloni). Matteo Salvini étant le vice-président du Conseil des ministres d’Italie et Giorgia Meloni la présidente de ce Conseil, à savoir l’équivalent d’une Première ministre, l’affirmation pouvait être considérée comme fort grave. Nous tenterons dès lors de comprendre ici ce que le pape François réprouve dans l’actuelle politique italienne et s’il a réellement excommunié les deux plus importantes personnalités du gouvernement d’extrême-droite de la péninsule.