Samedi 23 novembre 2024
samedi 20 février 2016

Revue de presse hebdo, 20 février

Revue de presse hebdo, 20 février Par Università Reggio Calabria — Ufficio Stampa Università Mediterranea di Reggio Calabria, CC BY-SA 3.0

Culture

Bien sûr, son immense renommée est d’abord due au génial roman Le nom de la rose paru en 1980, son premier roman alors qu’il avait déjà près de 50 ans ! L’histoire se déroule en 1327, dans un abbaye bénédictine du Nord de l’Italie, dans un temps très troublé d’hérésie et d’inquisition. Là des moines sont retrouvés morts dans des circonstances suspectes. Un des franciscains les plus importants est Guillaume de Baskerville, accompagné du jeune novice Adso de Melk confié par son père au clergé — Littérature: le génial "Professore" Umberto Eco nous a quittés (Guy Duplat, La Libre Belgique)

L’écrivain italien Umberto Eco est décédé le 19 février. Nous republions ce texte écrit en juin 2015, lorsque son ami, le dessinateur Art Spiegelman, était entré en conflit avec le New Statesman à propos de la publication d’une caricature du Prophète. L’auteur du Nom de la Rose y expliquait sa conception de la liberté d’expression — La liberté d'expression selon Umberto Eco (Courrier International)

Et ce qui aurait pu n’être que le brillant divertissement d’un érudit facétieux transporta le public italien, qui y perçut – le livre paraît en 1980 –, par-delà cette histoire de moines qui tuent au nom du respect de l’esprit comme de la lettre des textes sacrés, un écho du fanatisme des Brigades rouges tant chez les hérétiques, qui dénoncent les compromissions des puissants, que chez les inquisiteurs qui leur répondent par la force plutôt que par la science du rhéteur. Si par la suite, Eco tempéra cette interprétation qui enfermait trop strictement son roman dans les débats du temps, l’effet fut stupéfiant. D’autant que la leçon était universelle, champion moderne, après Orwell, Sciascia ou Kundera, de la tolérance, le romancier néophyte jouant l’éloge du rire contre les totalitarismes — Le succès inattendu du « Nom de la rose », le chef d’œuvre d’Umberto Eco (Philippe-Jean Catinchi, Le Monde)

Belgique

Like so many other pieces in the European mosaic, Belgium has an idiosyncratic relationship with faith. It is both historically devout and heavily secular in its present-day practices. Its ancient cities are cradles of Christian art and learning, and Catholicism is in many ways the country’s raison d’etre — In and around Brussels, the practice of Islam is outstripping Christianity (The Economist)

Avec la multiculturalité, les aides-soignants des hôpitaux doivent de plus en plus s’adapter aux valeurs de chacun. Si, dans le quotidien, des compromis sont souvent trouvés, la situation est quelque peu différente en cas d’urgence. Explications — "C'est lors des consultations gynécologiques que la religion pose souvent problème", explique une ancienne infirmière (Deborah Van Boterdael, Sud-Presse)

Bangladesh

La Foire du livre d’Ekushey au Bangladesh a été secouée par l’intervention de la police, alors qu’un éditeur y commercialisait un livre accusé d’insulter « les sentiments religieux » du pays. Trois personnes de la maison ont été arrêtées cette semaine pour avoir fait la promotion de Islam Bitarka – Le débat de l’islam – publié chez Ba-Dwip Prokashony — Bangladesh : un éditeur en prison pour un livre insultant “les sentiments religieux” (Clément Solym, Actua Litté)

Syrie

Prise entre les tirs des forces loyales au président syrien Assad et ceux des « rebelles », l’antique synagogue d’Alep, celle qui pendant des siècles a abrité le fameux « Codex », est en danger — L’antique synagogue d’Alep menacée (Catherine Garson, Actualité juive)

Canada

Les libéraux songent à abolir le Bureau de la liberté de religion (BLR) du Canada qui avait été mis sur pied par le gouvernement de Stephen Harper — L'avenir du Bureau de la liberté de religion compromis (Mélanie Marquis, La Presse)

France

Le président du Comité Laïcité République se pose en héritier des Lumières, et se trompe dans son analyse et encore plus sur les réponses qu’il apporte — Patrick Kessel, la question de la laïcité vaut mieux qu'un procès en excommunication, par Michel Tubiana, président d’honneur de la Ligue des droits de l’homme (Libération)

Accusé d'islamophobie, le journaliste Kamel Daoud a décidé d'arrêter le journalisme. Pour Laurent Bouvet, ce terme sert avant tout à disqualifier et à mettre en accusation ceux qui émettent des critiques contre l'islamisme politique et ses alliés — Cologne, «islamophobie» : ce que révèle l'affaire Kamel Daoud (Alexandre Devecchio, Le Figaro)

Vatican

"Une personne qui veut construire des murs et non des ponts n’est pas chrétienne". Voici la petite phrase du pape François glissée à l’attention de Donald Trump, candidat à l’investiture républicaine aux États-Unis. Quel impact de tels propos peuvent-ils avoir ? La voix papale peut-elle avoir une influence sur la politique américaine ? Bernard Lecomte, spécialiste du Vatican, analyse la situation — Le pape François juge Trump "pas chrétien" : il écorne la neutralité du Vatican (L'Obs)

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