Pakistan’s relationship with Islam is extremely intense. From all the Muslim majority countries of the world, it is the only one whose very existence is rooted in religion. Therefore, it is not surprising that, even after seventy years of lifetime, it still faces tremendous difficulties to domesticate Islam whose representatives’ claims on the State have never ceased growing since its foundation. The manipulation of religion for political purposes generates inevitably a cost, which precisely is what Pakistan is paying in its daily confrontations with Islamists demanding what they consider their legitimate right to power.
Le 20 octobre dernier, la sexologue et philosophe Thérèse Hargot était invitée à Bruxelles pour présenter sa vision de l’amour et de la sexualité au cours d’une conférence-spectacle dont le titre est un coup de gueule : « C’est quoi ce bordel avec l’amour ? ». Se déclarant elle-même « catho compatible », Thérèse Hargot propose une morale sexuelle présentée comme révolutionnaire et transgressive, sans jamais trahir les principes énoncés au XXe siècle par l’Eglise catholique en termes de morales sexuelle et conjugale.
L’analyse du rôle du facteur religieux dans les élections présidentielles américaines de 2016 est contrastée. D’une part, une redéfinition des termes du débat politique substitue les questions économiques, terroristes et migratoires aux questions morales qui divisaient traditionnellement les partis démocrate et républicain. Ceci permet à Donald Trump d’échapper au carcan conservateur du G.O.P. et cantonne Hillary Clinton à une position défensive face à son rival. D’autre part, l’électorat religieux est toujours divisé entre les White Evangelicals, républicains, et les Black Protestants, Hispanic Catholics et non religieux, démocrates. La communauté musulmane, pour sa part, s’affirme progressivement comme une frange décisive – mais divisée – pour la candidate à la Maison Blanche.
Le septième débat du festival bruxellois « La Religion dans la Cité » que nous avons organisé à Flagey en collaboration avec le journal "Le Soir" et la RTBF, portait sur "Art et Religion". Il réunissait Bernard Foccroulle, Jean-Claude Bologne et Jean-Luc Pouthier. Après une lecture par le comédien Laurent Capelluto, le débat, animé par les journalistes Corinne Boulangier et Élodie Blogie, est accessible ici à partir de 6'00.
Les chiffres ne sont pas encore définitifs, mais presque : sur base de 93 % des établissements scolaires concernés, seuls 6,55 % des parents d’élèves francophones ont demandé à voir leurs enfants recevoir deux heures d’éducation à la philosophie et citoyenneté (EPC), au lieu d’une heure d’EPC et une heure de religion et de morale. Quelles sont les raisons de cet échec ?
Ce dimanche 2 octobre, le pape François a réanimé la polémique autour de « l’idéologie du genre » dans l’avion qui le ramenait d’un voyage à Cracovie. Comme il l’avait déjà fait à diverses occasions, il a pris position pour affirmer que ladite théorie était une « colonisation idéologique » dangereuse pour l’ordre naturel puisqu’elle est propagée dans les manuels scolaires. Elle ferait des enfants des cobayes et leur apprendrait que la sexualité, l’orientation sexuelle et le sexe biologique sont des choix posés par les individus, et non des déterminants donnés par la nature et voulus par Dieu.
Régine Azria, membre du Comité éditorial d'ORELA, vient de nous quitter, frappée par la maladie. Spécialiste reconnue en sociologie du judaïsme, Régine Azria a été une figure majeure des sciences sociales des religions en France durant ces trois dernières décennies, co-dirigeant notamment avec Danièle Hervieu-Léger le Dictionnaire des faits religieux (Paris, 2010), et assurant pendant de longues années la fonction de rédactrice en chef adjointe des Archives de Sciences Sociales des Religions (ASSR). La prochaine livraison des ASSR évoquera sa personnalité et une soirée sera consacrée à son œuvre, le jeudi 23 mars 2017, à 17h30, à la salle M. et D. Lombard, au 96 bd. Raspail à 75006 Paris. Nous avons pour notre part souhaité honorer sa mémoire en republiant une contribution qu'elle avait consacrée, pour ORELA, le 10 juillet 2012, à la Jewish Community Study of New York.