"La Turquie 'partage les souffrances des enfants et des petits-enfants' des Arméniens, a déclaré lundi le bureau du Premier ministre, à l'occasion du centenaire du début de leur génocide sous l'empire ottoman qu'Ankara nie catégoriquement" — Centenaire du génocide : la Turquie dit "partager les souffrances" des Arméniens (Belga, Le Vif)
"Une reconnaissance toujours d'actualité cent ans après les faits. Les députés allemands pourraient voter cette semaine une motion citant le massacre des Arméniens en Turquie il y a un siècle comme un exemple de 'génocide', a déclaré lundi 20 janvier un porte-parole de la chancellerie" — L'Allemagne pourrait reconnaître le génocide des Arméniens (AFP et Reuters, Le Monde)
"L'archevêque d'Olinda et Recife a demandé à Rome la permission d'ouvrir une enquête en vue de la béatification de l''évêque des pauvres'" — Avancée de la cause en béatification de Dom Helder Camara (La Croix)
"Accusé de n'avoir pas dénoncé des agressions pédophiles quand il était séminariste, Mgr Juan Barros est fortement contesté dans son nouveau diocèse d'Osorno" — Un diocèse chilien rejette son évêque (La Croix)
"Une étude américaine met en évidence la corrélation entre richesse et athéisme. Seuls les États-Unis échappent à cette règle. Les Américains se distinguent également par leur optimisme" — Croyance et PIB : les pays les plus riches sont les moins religieux (Eugénie Bastié, Le Figaro)
"L'assemblée départementale a porté plainte pour vol après que le socialiste Pierre Freyburger a décroché, au nom de la laïcité, un Christ du XVe siècle. En vertu du Condordat de 1801 en vigueur en Alsace, de tels signes religieux sont courants dans les lieux publics" — Haut-Rhin : un élu PS subtilise le crucifix du Conseil général «au nom de la laïcité» (Stéphane Kovacs, Le Figaro)
"Le maire de cette ville de Saône-et-Loire va supprimer cette pratique au motif que 'proposer un menu de substitution dès lors que du porc est servi, c'est opérer une discrimination entre les enfants'" — Religion: pas de menu de substitution dans les cantines de Chalon (AFP, Le Figaro)
"Un double attentat revendiqué par les talibans pakistanais a fait au moins 14 morts et 70 blessés dimanche 15 mars dans un quartier chrétien de Lahore, la deuxième ville du Pakistan, selon les autorités" — Pakistan : double attentat dans un quartier chrétien de Lahore (AFP, Le Monde)
"Des attentats commis par des talibans pakistanais, ont fait au moins 15 morts et 70 blessés à Youhanabad, un quartier de Lahore (Pendjab) où vivent 100 000 chrétiens, pendant la messe de dimanche 15 mars, rapporte Radio Vatican" — Des catholiques et des protestants victimes des talibans (A.B., La Vie)
Récemment, les grands rassemblements à l’occasion de la « Manif pour tous » en France ainsi que la prolifération sur Internet et dans les médias d’un discours dénonçant la discrimination, voire la persécution, dont sont victimes les catholiques – « la christianophobie » et la « catholicophobie », en référence bien entendu à l’« islamophobie » – semblent indiquer un nouveau militantisme de la « cathosphère ». Mais s’agit-il réellement de nouveaux « pèlerins », ressourcés par une génération plus zélatrice que la précédente, ou d’un redéploiement de l’action ? Peut-on les qualifier, comme on le fait souvent, d’intégristes ou de fondamentalistes religieux ? Il y a peu, un colloque à Paris se penchait sur ce que les sociologues et politistes préfèrent appeler le « catholicisme d’identité ».
En France, la rentrée littéraire a été marquée par le référent chrétien, à tel point que L’Obs n’a pas hésité à titrer : « Dieu fait sa rentrée littéraire ». Dieu, la foi, la quête de sens spirituel, le catholicisme, le christianisme, les catholiques, les chrétiens et les convertis (à savoir les conversions tant à la religion qu’à l’athéisme) sont en effet convoqués dans un nombre remarquable de romans : Le Royaume d’Emmanuel Carrère, Une éducation catholique de Catherine Cusset, Excelsior d’Olivier Py, La vie de Jude, frère de Jésus de Françoise Chandernagor, Son visage et le tien d’Alexis Jenni ou encore le prix Goncourt Pas pleurer de Lydie Salvayre. Cette floraison est significative : pour les éditeurs, le sujet constitue un marché potentiel — et ils ont raison.
"A l'image de lundi dernier, où ils étaient déjà 10.000, les manifestants avaient répondu à l'appel du groupe baptisé « Européens patriotes contre l'islamisation du pays » (Pegida) pour défiler dans les rues de la capitale de la Saxe, un Land (Etat régional) d'ex-Allemagne de l'Est en proie à des difficultés économiques et sociales" — Les manifestations anti-islam prennent de l'ampleur en Allemagne (AFP, Fait Religieux)
"L'Australie en deuil pleurait ses morts mardi et se demandait comment un preneur d'otages au passé de violence et d'islamisme radical avait pu échapper aux radars après le siège dramatique d'un café en plein coeur de Sydney. Les Australiens ont appris au réveil que la prise d'otages commencée 16 heures plus tôt au Lindt Chocolat cafe s'était soldée par la mort de deux personnes et de l'auteur des faits" — L'Australie en deuil après la mort de deux otages (AFP, La Libre Belgique)
Cinquante ans après le 2e Concile œcuménique du Vatican (1962-1965), les historiens et sociologues du catholicisme s’interrogent plus que jamais sur la portée exacte de cet événement. La question se pose notamment de savoir si les réformes sanctionnées par les décrets conciliaires ont été vécues comme une rupture par les croyants, les religieux et la hiérarchie ou si elles entérinaient une série de changement expérimentés ou espérés dans les communautés, partout à travers le monde. Un colloque international s’est réuni la semaine dernière à Rome afin d’examiner le problème en se focalisant plus spécifiquement sur les ordres religieux, masculins et féminins. Les congrégations religieuses ont en effet été des laboratoires où ont été discutés des projets de rénovation des structures de gouvernance de l’Église. Nombre d’experts du Concile en étaient d’ailleurs issus.
La semaine dernière, la seconde saison de la série phare d’Arte et Zadig production intitulée Ainsi soient-ils s’achevait. L’intrigue imaginée par David Elkaïm, Bruno Nahon, Vincent Poymiro et Rodolphe Tissots est basée sur le parcours de cinq jeunes hommes qui entrent au séminaire des Capucins à Paris. Leurs histoires, motivations et psychologies très différentes ont pour effet qu’ils vivent leur engagement de manières très diverses. Ils découvrent, avec le spectateur, que leur destin est en outre lié aux arcanes de la hiérarchie ecclésiastique, prise dans les jeux de pouvoir à son sommet et tiraillée par les secousses d’une Église déchirée sur de nombreuses questions : les sans-papiers, la chute des vocations, la sexualité et/ou le mariage des prêtres, la « modernité » politique et sociale, le mariage pour tous. La série a défrayé la chronique, que ce soit dans les médias catholiques ou non.
"Dans le monde il y aurait 5.8 milliards de croyants et 1.1 milliard de non-croyants. Seulement pour ces derniers tout n'est pas toujours si simple selon le Courrier International" — L'Athéisme est la quatrième "religion" dans le monde (Muriel Lefevre, Le Vif)
"En fin de matinée, lundi 6 octobre, les écrans qui retransmettaient dans la salle de presse du Vatican l’ouverture du synode extraordinaire sur la famille se sont éteints. Lors de cette assemblée délibérative d’ecclésiastiques, les évêques appelés à Rome par le pape pour trouver des réponses aux défis qui fragilisent la cellule familiale, lieu primordial d’évangélisation pour l’Eglise catholique, ont été laissés au huis clos" — Au Vatican, un synode pour repenser la famille (Cécile Chambraud, Le Monde)