"L’Église copte-orthodoxe d’Égypte (8 à 10 millions de fidèles) cherche officiellement un nouveau chef après la mort de Chenouda lll, le 17 mars. Mais il ne sera pas facile de succéder à un personnage d’une envergure exceptionnelle, qui a dirigé l’Église pendant quarante et un ans" — Dix-sept candidats à la succession du pape copte (Denise Ammoun, La Croix)
"Destiné à « actualiser le socialisme », le processus de réformes engagé par le président cubain Raúl Castro l’a conduit à se choisir un interlocuteur inattendu : l’Eglise catholique" — Cuba, le parti et la foi (Janette Habel, Le Monde diplomatique)
"Les extrémistes religieux et antiarabes exultent, les défenseurs des droits de l’homme fulminent. Le procureur général de l’Etat d’Israël, Yehuda Weinstein, a en effet annoncé lundi qu’il renonçait à poursuivre les rabbins Yitzhak Shapira et Yossef Elitzur, auteurs du traité religieux "Torath Hamelekh" (Torah du roi), qui justifie le meurtre de non-juifs dans certaines circonstances" — Le racisme religieux autorisé en Israël (Renée-Anne Gutter, La Libre Belgique)
"On attendait Amr Moussaet Aboul Foutouh. Finalement c'est un face-à-face symbolique qui aura lieu et opposera Mohamed Morsi, le candidat des Frères musulmans, et Ahmed Chafiq, le dernier Premier ministre de Moubarak. Ces deux-là doivent leur succès d'abord et avant tout au soutien de leurs appareils : la puissante confrérie des Frères musulmans pour l'un et le réseau "tentaculaire" du PND (Parti national démocrate, ancien parti présidé par l'ancien raïs) pour l'autre. Décryptage avec le chercheur égyptien spécialiste des Frères musulmans, Moaaz el-Zoughby" — Égypte - Ahmed Chafiq, Mohamed Morsi : le succès de deux appareils (Fatiha Temmouri, Le Point)
"Le candidat des Frères musulmans à la présidentielle égyptienne a cherché mardi à rassurer les chrétiens et les femmes face à une possible victoire d'un islamiste dans cette élection, marquée par ailleurs par l'attaque, la veille, du QG de son rival, Ahmad Chafiq" — Égypte : Mohamed Morsi veut rassurer femmes et chrétiens (AFP, Le Point)
"Vendredi à Utrecht la Fédération humaniste européenne a porté à sa tête le président du Centre d’Action laïque Pierre Galand pour un mandat de trois ans" — Un gardien belge pour l’Europe laïque (Christian Laporte, La Libre Belgique)
"Comment se fera le report des voix entre l’islamiste et l’homme du tyran? Le premier tour des élections présidentielles en Egypte pose nombre de questions" — Egypte: le casse-tête du second tour (Jacques Goditiabois-Deacon, La Libre Belgique)
Le gouvernement de la République islamique de Mauritanie a décidé, jeudi 24 mai, de mettre en place un Haut conseil de la fatwa et des recours gracieux (HCFRG). Il sera chargé d’émettre des avis juridiques religieux, dans le respect du rite malékite. C’est ce qu’indique un communiqué officiel publié par l’Agence de presse mauritanienne en ligne, Agence Nouakchott Information (ANI) — Mauritanie : Le gouvernement décide de créer un Haut conseil de la fatwa (APIC)
Les Touaregs laïcs et le groupe islamiste Ansar Dine ont fusionné et décrété la création de «l'État islamique de l'Azawad». Les autorités de transition de Bamako semblent impuissantes, alors qu'une catastrophe humanitaire menace la région — Nord-Mali : la rébellion crée un État islamique (Le Figaro)
Jusque-là, les citoyens indonésiens devaient se réclamer d'une des six religions officiellement reconnues par la Constitution. Un choix qui apparaissait sur leur carte d'identité. Cette démarche ne sera plus obligatoire lors de l'établissement des nouvelles cartes électroniques, car il sera désormais possible de laisser la case religion en blanc — Les cartes d'identité s'ouvrent au pluralisme religieux (Le Courrier International)
Constitutional ambiguity has allowed religion an excessive influence in schools, and Australia is not alone in this respect — Australia's blurred separation between Church and State (Katherine Stewart, The Guardian)
"Le campagne en vue de l'élection présidentielle égyptienne s'est officiellement ouverte lundi 30 avril. Elle prendra fin le 21 mai. Le premier tour du scrutin se jouera les 23 et 24 mai et le second les 16 et 17 juin. Le successeur de Hosni Moubarak sera officiellement désigné le 21 juin. Sur les 23 dossiers de candidatures soumis à la commission électorale, dix ont été rejetés, dont ceux de trois personnalités controversées..." — Le casting de la présidentielle (Christophe Ayad, Benjamin Barthe et Claire Talon, Blog L'Egypte à l'heure du choix, Le Monde)
"Ric a trouvé plus extrémiste que lui. Le très néoconservateur Richard Grenell, qui avait été nommé il y a deux semaines porte-parole du candidat républicain Mitt Romney pour la politique étrangère, a dû démissionner mardi 1er mai sous la pression des ultra-conservateurs chrétiens. Il était homosexuel et ne s'en cachait pas" — Sous la pression des ultraconservateurs, Mitt Romney se sépare d'un conseiller gay (Corine Lesnes, Le Monde)
"Des hommes armés ont attaqué dimanche matin un lieu de réunion de la communauté chrétienne à Kano, dans le nord du Nigeria, a annoncé un porte-parole de l'armée. Des explosions et des fusillades ont éclaté dans l'un des amphithéâtres de l'université utilisé par les chrétiens pour se rassembler" — Plusieurs morts lors d'attaques contre des messes dans le nord du Nigeria (AFP et AP, Le Monde)
"Une explosion et des tirs ont fait au moins vingt morts dimanche 29 avril à Kano, dans le nord du Nigeria, dont la population est en majorité musulmane. L’attaque a pris pour cibles deux services religieux chrétiens qui se déroulaient en plein air dans l’enceinte de l’université de cette ville de 3,6 millions d’habitants, parmi les plus peuplées du pays" — Dimanche endeuillé pour les chrétiens du Nigeria (Marianne Meunier, La Croix)
"Environ vingt personnes ont été tuées lors d'un service religieux chrétien au Nigéria dimanche matin. Au Kenya, une attaque à la grenade contre une église à Nairobi a fait un mort et 15 blessés" — Les islamistes persécutent les chrétiens au Nigeria et au Kenya (Le Vif.be avec L'Express.fr)
"Comme chaque année, plusieurs catholiques aux Philippines ont été cloués sur des croix et d'autres se sont flagellés, une dévotion poussée à l'extrême dans ce pays lors des traditionnelles cérémonies du Vendredi saint" - Vendredi saint : pénitence radicale aux Philippines (AFP, Le Point)
"Des blogueurs tunisiens ont récemment révélé que deux jeunes diplômés au chômage ont été condamnés à la fin de mars à sept ans et demi de prison pour avoir publié sur Facebook des caricatures de Mahomet. Il s'agit d'une peine sans précédent dans les affaires d'atteinte à la morale et au sacré, qui se multiplient en Tunisie depuis la révolution et l'arrivée au pouvoir des islamistes" - Sept ans de prison pour avoir posté des caricatures du prophète sur Facebook (AFP, Le Monde)
"On est en train de bâtir une Tunisie pour tous les Tunisiens. Il faut donc parvenir à une formulation qui convienne à tout le monde."Mabrouka M’Barek fait partie des 132 députés (sur les 217 que compte l’Assemblée nationale constituante) chargés de déblayer le terrain de la nouvelle Constitution tunisienne" - La Tunisie à petits pas vers la démocratie (Vincent Braun, La Libre Belgique)
"L'Église copte orthodoxe d'Égypte a décidé de boycotter la commission chargée de rédiger la future Constitution, composée à majorité d'islamistes, rejoignant les partis laïques et l'institution sunnite d'Al-Azhar qui ont déjà annoncé leur retrait, a-t-on appris lundi" - Égypte : l'Église copte boycotte la commission constituante (AFP, Le Point)
"Ironie du sort, c'était une promesse de Khairat el-Shater lui-même, formulée en avril 2011, quelques semaines après la révolution de janvier, pour rassurer les Égyptiens et au-delà les puissances occidentales: les Frères musulmans, respectueux de l'équilibre des pouvoirs démocratiques, ne présenteront pas de candidat à la présidentielle" - Les Frères musulmans visent la présidence égyptienne (Marion Guénard, Le Figaro)
Aussi longtemps que le monde occidental restera de manière exclusive dominé par les valeurs et l’imaginaire chrétiens, les déchirements qu’on vient de dire resteront la source de la discrimination haineuse, voire de la démonisation des Juifs.
Celle-ci se traduit concrètement de diverses manières. Phénomène mystico-politique, les Croisades, qui visent à partir de la fin du XIe siècle à « libérer des mains des païens [les musulmans] le tombeau du Christ » par la voie militaire, sont l’occasion de pogroms qui déciment les communautés juives (par exemple 800 morts à Worms, 700 à Mayence, plusieurs milliers de morts à Prague en 1096, dans le cadre de la Première Croisade ; plus de 120 communautés juives disparaissent dans le Midi de la France lors de la « Croisade des Pastoureaux » en 1320). L’argument des tueurs : nous allons combattre les « ennemis de Dieu » (musulmans) en Terre sainte ; or nous en avons de bien pires sous la main, les Juifs. Tant pour des raisons d’ordre public que pour celles d’ordre idéologique décrites ci-dessus et d’ordre économique sur lesquelles nous reviendrons, les autorités religieuses, le plus souvent, condamnent et s’opposent, abritent à l’occasion des Juifs. Le peuple, lui, ne veut rien entendre.
D’autant plus que les clercs, paradoxalement, l’abreuvent de légendes calomnieuses. La pire : l’accusation de « meurtre rituel ». Les Juifs crucifieraient des enfants chrétiens ou les tueraient pour obtenir leur sang, nécessaire à la célébration de leurs fêtes religieuses. Ces rumeurs entraînent des réactions populaires violentes : par exemple, en 1171, les 38 Juifs de Blois sont condamnés au bûcher ; en 1191, une centaine de Juifs est exterminée à Bray-sur-Seine ; 34 Juifs sont égorgés à Fulda en 1235. Là encore, des autorités – tant civiles que religieuses – font souvent valoir le caractère délirant des accusations et l’absence totale de preuves. N’empêche. À la fin du XIXe siècle, les antisémites professionnels avaient établi une liste de 154 cas « attestés » d’assassinats pour raisons religieuses…
On accuse également les Juifs de profaner les hosties (à Bruxelles, en 1370, la communauté juive est anéantie suite à une accusation de ce type – comme en témoigne la chapelle du Sacrement du Miracle à la cathédrale des Saints-Michel-et-Gudule), d’empoisonner les puits (de connivence avec les lépreux), de mettre en place un plan universel de destruction des chrétiens (voir plus loin). La Peste noire (1347-1349) extermine un tiers de la population européenne : on en rend les Juifs coupables (2.000 d’entre eux sont brûlés à Strasbourg en 1348). C’est un cas manifeste où les Juifs servent de « boucs émissaires » : on les charge d’un mal qu’on ne peut s’expliquer pour les expulser ou s’en défaire et en « purifier » le groupe dominant.
On n’envoie d’ailleurs pas que des hommes au bûcher. En 1242, à Paris, au terme d’une « disputation » orageuse entre prêtres et rabbins, on brûle, avec l’accord de Louis IX, roi de France et futur saint Louis, vingt-quatre charrettes chargées de volumes du Talmud, accusé de contenir des attaques contre la foi chrétienne. On délire sur le Juif comme sur les sorcières : il porterait des cornes, dégagerait une odeur pestilentielle et dissimulerait soigneusement ses pieds fourchus... Les médecins juifs, très nombreux (et par ailleurs appréciés pour leur savoir…) sont fréquemment accusés de collusion avec le Diable.
La haine la plus radicale ira jusqu’à suspecter un Juif, même converti, de rester d’abord un Juif : si, en bonne théologie, le baptême est une nouvelle naissance, la haine suspecte la pérennité du caractère juif et glisse rapidement vers une interprétation quasi raciale de la judéité qui préfigure les obsessions de la modernité. Ainsi, dans l’Espagne qui achève de se libérer de l’emprise musulmane (après 1492), on impose aux Juifs (et aux musulmans) de se convertir ou de quitter le territoire. Unifications politique et linguistique vont de pair avec l’unification religieuse.
Une logique se met en place, qui prévaudra en Europe jusqu’à l’ère des Révolutions : le sujet est tenu d’adhérer à la religion de son roi (« Cuius regio, illius religio »). Mais, en Espagne et dans son empire outre-Atlantique, les convertis restent suspects de « marranisme » (de rester secrètement Juifs, donc d’hypocrisie religieuse) et l’on impose aux candidats à diverses fonctions publiques de faire la preuve de leur limpieza de sangre (pureté de sang). On notera ici que l’Inquisition (tribunal ecclésiastique créé au XIIIe siècle pour lutter contre les Cathares et chargé de veiller au respect de l’orthodoxie catholique) n’a jamais poursuivi les Juifs comme tels, ce qui aurait été un non-sens, mais seulement – et avec quelle fermeté ! – ceux d’entre eux qui, précisément, étant publiquement convertis, étaient suspectés de pratiquer en secret leur foi ancestrale.
Au XVIe siècle, la Réforme a vis-à-vis des Juifs une attitude ambiguë. En révolte contre l’Église catholique en tant qu’institution médiatrice du salut, les Protestants privilégient la lecture directe de la Bible dans une relation personnelle à Dieu et, du coup, comprennent mieux les Juifs. Mais l’attitude de Martin Luther est caractéristique du malaise persistant. Il commence, en 1523, par dénoncer l’ignominie des « papistes », qui ont méprisé « les cousins et les frères de Notre-Seigneur » et prône l’« amour chrétien » à leur égard. En 1542, n’ayant pas réussi à les convertir, il les agonit d’injures dans les termes les plus orduriers. La Contre-Réforme catholique, menée par le Concile de Trente (entre 1545 et 1563), ne fera rien pour sa part en vue d’améliorer chez les fidèles de l’Église romaine l’image des Juifs.
Outre ces données idéologiques, il faut rappeler la ségrégation économique que connaissent les Juifs. Commerçants habiles, parlant des langues que les chrétiens ignorent, entretenant des relations internationales, les Juifs suscitent l’envie. On se sert d’eux en les haïssant. Le droit de l’Église (comme celui de l’islam d’ailleurs) interdit le prêt à intérêt aux chrétiens : les Juifs se spécialisent donc par nécessité dans le commerce de l’argent et fournissent les crédits dont l’économie a besoin. Quitte à ce que des débiteurs n’hésitent pas à user de violence (confiscation et expulsion) pour ne pas s’acquitter de leur dette… C’est notamment le cas des rois, au point qu’on a pu dire que l’art de pressurer les Juifs était devenu une institution, en tout cas une ressource régulière de la royauté.
Les Juifs ne peuvent par ailleurs posséder des terres. Ils ont donc tendance à se spécialiser dans des métiers (joaillerie, orfèvrerie, pelleterie) où l’on peut déplacer facilement son capital en cas d’urgence. De cette situation imposée naît l’image du Juif usurier, déraciné dans une société essentiellement fondée sur la richesse foncière, incapable de manier l’épée (comme le noble) ou la charrue (comme le paysan), mais vivant aux crochets du monde environnant et prêt, comme le Judas des évangiles, à trahir son maître pour trente deniers.
Les Juifs sont donc contraints de vivre à part. Depuis 1215 (Concile de Latran), ils doivent un temps porter la « rouelle » (insigne d’étoffe jaune). De multiples pratiques vexatoires et odieuses leur sont imposées, qui varient selon les lieux et les temps. Ils sont exposés à l’expulsion (d’Angleterre en 1290 ; de France en 1306 – ce sont quelque 100.000 Juifs qui partent pour l’exil, qui sera réitéré en 1394 ; d’Espagne en 1492 – voir plus haut – ; du Portugal en 1497). Même là où ils sont tolérés, ils se retrouvent regroupés dans un quartier juif spécifique (nommé selon les pays ghetto, Judenviertel, judería…) qui, s’il les sépare des non-Juifs et les isole en les désignant comme des hors-caste, permet il est vrai également aux communautés de se perpétuer dans le respect de leurs traditions.
C’est à cette époque que prend forme le mythe du Juif errant (the Wandering Jew, der Ewige Jude), Ahasvérus, condamné à parcourir éternellement le monde sans trouver de lieu où s’établir enfin…
Présente dans certains esprits, active dans la pratique sociale, la hargne antisémite n’a jamais manqué au cours de l’histoire de se donner des formes juridiques normatives, formant un corps de dispositions plus ou moins cohérent.
Le droit canon de l’Église catholique témoigne d’une riche inventivité en matière de mesures contre les Juifs :
- Dès 306, le Synode d’Elvira interdit les relations sexuelles (et a fortiori le mariage) et la commensalité avec les chrétiens.
- Celui de Clermont en 535 exclut les Juifs de toute fonction publique.
- Celui d’Orléans en 538 leur interdit d’avoir des serviteurs chrétiens et de paraître dans les rues pendant la Semaine sainte.
- Celui de Trulanic en 692 fait défense aux chrétiens d’avoir recours à des médecins juifs.
- Celui de Narbonne en 1050 leur interdit de vivre dans des familles juives.
- Depuis le 3e Concile du Latran (1179), les Juifs ne peuvent porter plainte ou témoigner en justice contre des chrétiens, et depuis le 4e (1215), ils sont stigmatisés dans leur vêtement.
- Le concile d’Oxford (1222) leur interdit de construire de nouvelles synagogues.
- Le synode de Breslau (1267) instaure le ghetto obligatoire.
- Celui d’Ofen (1279) interdit aux chrétiens de vendre ou de louer aux Juifs des biens immobiliers.
- Celui de Mayence (1310) interdit au chrétien la conversion au judaïsme et au Juif converti le retour au judaïsme.
- Le concile de Bâle (1434) interdit aux Juifs de servir d’intermédiaires dans la conclusion de contrats (notamment de mariage) entre chrétiens et proscrit de leur décerner des titres universitaires.
L’État n’est pas en reste.
- Louis le Bavarois (1328-1337) impose aux Juifs une taxe de protection per capita.
- Arguant que « les Juifs et leurs possessions appartiennent à la Chambre impériale », un code du XIVe siècle attribue à la collectivité les biens d’un Juif tué dans une ville allemande.
- À Nuremberg, à la fin du XIVe siècle, le droit entérine la confiscation des créances détenues par les Juifs sur des chrétiens.
- À Rome, en 1555, ce sont les Juifs eux-mêmes qui doivent financer la construction du mur d’enceinte du ghetto.
- À Francfort, au XVIIIe siècle, les maisons des Juifs sont marquées et leurs déplacements limités.
- Lorsque le futur philosophe et penseur des Lumières Moïse Mendelsohn (1729-1786) arrive adolescent à Berlin, capitale de la Prusse alors régentée par Frédéric II, il doit, comme tous ses coreligionnaires, y pénétrer par la Porte de Rosenthal, réservée « au bétail et aux Juifs ».
Jacques Déom (ULB).