"Les députés britanniques votent mardi sur le projet de loi autorisant le mariage homosexuel, qui suscite de profondes dissensions au sein du parti conservateur mais a de grandes chances d'être adopté grâce au soutien des libéraux-démocrates et des travaillistes" — Le mariage gay soumis au vote des députés britanniques (AFP, La Libre Belgique)
"Interrogé sur son positionnement sur l’ouverture du mariage aux couples homosexuels, débattu pour la première fois au Royaume-Uni par les membres la Chambre des communes, mardi 5 février, le Dr Welby a confirmé son opposition au projet gouvernemental. Une conviction déjà affirmée par l’Église d’Angleterre dès le mois de mars" — Le primat anglican Justin Welby confirme son opposition au mariage homosexuel (L. B. S. avec BBC, La Croix)
"The situation in Mali has deteriorated because of factors including political upheaval, new alliances and local tolerance" — Mali: how did it come to this? (Jason Burke, The Guardian)
"L’assaut mené par les forces spéciales de l’armée algérienne pour libérer les otages d’un groupe islamiste depuis mercredi sur un site gazier du centre-est de l’Algérie, aurait pris fin jeudi 17 janvier au soir, selon la préfecture régionale citée par l’agence nationale APS" — Prise d’otages en Algérie : 30 otages tués, selon un bilan provisoire (AFP et Reuter, La Croix)
"Droite dans ses bottes. L'armée algérienne a démontré jeudi qu'elle n'avait pas changé. L'assaut donné par les forces de sécurité contre le commando d'al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) s'inscrit en effet dans une tradition de règlement brutal des conflits" — La lutte sans fin d'Alger contre les «terros» (Thierry Oberlé, Le Figaro)
"Un influent chef musulman a appelé tôt mardi matin à la chute du gouvernement pakistanais, qu'il accuse de corruption et d'incompétence, et lui a lancé un ultimatum de 24 h pour dissoudre le Parlement et les Assemblées provinciales devant des dizaines de milliers de ses partisans réunis à Islamabad" — Pakistan: un chef religieux lance un ultimatum au gouvernement (Nasir Jaffry, La Presse)
"A mullah marching on Pakistan's capital with thousands of supporters calling for revolution has long been the stuff of nightmares for western policymakers who fear Islamists seizing control of the nuclear-armed state" — Qadri's Islamabad sit-in raises fears of 'soft coup' among Pakistan's politicians (Jon Boone, The Guardian)
"La Cour Européenne des droits de l'homme, à Strasbourg, s'est prononcée contre trois des quatre chrétiens britanniques sanctionnés par leurs employeurs pour avoir manifesté leur croyances dans le cadre du travail. Parmi eux, deux objecteurs de conscience au couple homosexuel" — Cour Européenne des Droits de l'homme : pas de discrimination antichrétienne (Jean Mercier, La Vie)
"Afficher ses croyances au travail est un droit tant qu'il ne met pas en cause la sécurité ou la liberté d'autrui, a estimé mardi la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) en condamnant la Grande-Bretagne pour avoir interdit le port du crucifix à une hôtesse" — Afficher ses croyances religieuses au travail, c'est un droit (AFP, La Libre Belgique)
Ce jeudi 3 janvier 2013 a pris fin, ou presque, à Tunis, une saga judiciaire dont les vives tensions témoignent de l’âpreté du climat politique et de la radicalisation des esprits dans la Tunisie post-révolutionnaire, plus que jamais secouée par la question religieuse.
Comme nous l’évoquions dans ces mêmes colonnes en octobre dernier, Habib Kazdaghli, doyen de la Faculté des Lettres de l’Université de la Manouba à Tunis, était en effet poursuivi devant le tribunal correctionnel pour des actes de violence commis par un fonctionnaire dans l'exercice de ses fonctions, suite à une altercation avec deux étudiantes en niqab, en mars 2012, dans son bureau.
Djemila Benhabib, militante laïque, est l’auteure de Ma vie à contre-Coran (VLB éditeur), Prix des écrivains francophones d’Amérique et de Les soldats d’Allah à l’assaut de l’Occident, préface d’Yvette Roudy (Editions H&O) pour lequel lui fut décerné le Prix international de la laïcité 2012. Dans un nouveau livre, elle revient sur le Printemps arabe et les femmes — Nos sociétés ont prouvé qu’elles étaient mâtures pour la démocratie (Nadjia Bouzeghrane, El Watan)
Blasphemy laws are darkening Pakistan's skies. A Lahore girls' school has been burned to the ground and an astronomer's family arrested because of this tool of intolerance (Salman Hameed, The Guardian)
Ce 25 octobre se déroulait à Tunis le procès de Habib Kazdaghli, doyen de la Faculté des Lettres de l’Université de La Manouba, qui répondait devant le tribunal d’actes de violence commis par un fonctionnaire dans l'exercice de ses fonctions, suite à une altercation avec deux étudiantes en niqab, en mars dernier, dans son bureau. Une accusation qui n'est que le dernier épisode en date d'une longue série qui a vu le professeur Kazdaghli être victime d’agressions et de menaces, jusqu’à l’occupation de la Faculté de La Manouba par des militants salafistes — lesquels tentent d'imposer par la violence et la peur la prévalence des normes religieuses et le refus des règles académiques.
Le 25 octobre, Habib Kazdaghli, doyen de la faculté des lettres, des arts et des humanités de la Manouba a comparu devant le tribunal de première instance de Tunis pour "agression" envers une étudiante en niqab. À la demande de ses avocats, son procès a été à nouveau reporté, au 15 novembre — Habib Kazdaghli : "Mon procès est une tentative de mise au pas de l'université tunisienne" (Jeune Afrique)
Appelé à commenter à la radio le projet de Charte québécoise de la laïcité préconisé par le Parti québécois (PQ) [le grand parti nationaliste du Québec], qui propose d’interdire les crucifix dans les salles des conseils des hôtels de ville, le maire de la ville de Saguenay, Jean Tremblay, a tenu des propos virulents. La crise provoquée par ses déclarations permet de mieux saisir le rapport des citoyens québécois au catholicisme.
La ligne de défense du maire et de ses partisans est intéressante, car elle emprunte à deux argumentaires qui découlent d’un positionnement différent comme groupe francophone canadien. D’une part, il s’agit d’affirmer comme majorité le caractère identitaire (plutôt que religieux) du crucifix. D’autre part, il s’agit de réclamer comme minorité religieuse les compromis légaux autrement réservés aux communautés culturelles. Les francophones du Québec entretiennent en effet une conception ambigüe de leur place politique dans l’ensemble canadien. Majoritaires à 85 % dans la province de Québec, ils sont fortement minoritaires (20 %) au Canada. Ils peuvent donc être dits tout à la fois majoritaires et minoritaires.
"Après sept années de négociations avec les représentants musulmans et alévis, la ville-État de Hambourg est devenue mardi dernier le premier Land à reconnaître les jours saints de l'islam" — Hambourg reconnaît les jours fériés musulmans (David Philippot, Le Figaro)
"La candidate péquiste Djemila Benhabib estime que le crucifix n'a pas sa place à l'Assemblée nationale et elle compte relancer ce débat controversé au sein de son parti, qui ne partage pas son opinion" — Pas de crucifix à l'Assemblée nationale, souhaite Djemila Benhabib (Marianne White, 24 Heures Montréal)