Nos sociétés sont structurées par des interdits qui sont souvent marqués par l’empreinte du religieux. La caricature, la provocation, voire l’image tout court, sont des formes de contestation de l’autorité qui proclame ces interdits — qu'il s'agisse du dogme religieux ou des institutions religieuses. « Blasphème » est dès lors le mot magique pour désigner l’offense contre ce qui est considéré comme sacré par la religion, loin de son acception littérale et originelle. En réalité, souvent, il s’agit d’autre chose. Les Monthy Python, très intelligemment, avaient ainsi défendu que La Vie de Brian, leur chef-d’oeuvre célèbre pour sa scène finale de crucifixion, interdit durant huit ans en Irlande et demeuré banni durant onze ans en Italie, était hérétique plus que blasphématoire, parce qu’il se moquait des pratiques religieuses plus que de l’idée de Dieu. Ils rejoignaient là ce que Jean-Claude Carrière, son scénariste, avait dit de la même façon de la Voie lactée de Buñuel.
Remontons aux origines. Le Lévitique (XXIV, 11-23) énonce la gravité de l’acte blasphématoire, et sa nature : « Le fils de l'Israélite blasphéma le Nom et le maudit (…).Yahvé parla à Moïse et dit : ‘Fais sortir du camp celui qui a prononcé la malédiction. Tous ceux qui l'ont entendu poseront leurs mains sur sa tête et toute la communauté le lapidera. Puis tu parleras ainsi aux Israélites (…) : Qui blasphème le nom de Yahvé devra mourir, toute la communauté le lapidera. Qu'il soit étranger ou citoyen, il mourra s'il blasphème le Nom’. (…) Moïse ayant ainsi parlé aux Israélites, ils firent sortir du camp celui qui avait prononcé la malédiction et ils le lapidèrent ». « Prononcé » et « maudit » sont ici les éléments essentiels de la rhétorique biblique en matière de blasphème : ils balisent le lien inextricable entre l’énonciation, la malédiction et la sanction de cette « malé-diction ».
Dans la traduction de la Bible hébraïque proposée par Segond, Exode XX, 7 se lit ainsi : « Tu ne prendras [invoqueras] point le nom de l'Éternel, ton Dieu, en vain ; car l'Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain ». Ce qui devient le deuxième commandement, dans le catéchisme de l'Eglise catholique, énoncé de la façon suivante : « Son saint nom tu respecteras, fuyant blasphème et faux serment ».
Le blasphème est donc bien, dès l’origine, dans la religion du verbe qu‘est le judéo-christianisme, une parole, une parole énoncée avant d’être une parole réprimée. Cette parole énoncée est un acte langagier. Mais proférer des paroles interdites est un acte d’une gravité extrême : le nom — ineffable, dira-t-on plus tard — de Dieu ne se prononce pas, formule le Décalogue ; le blasphème, au sens premier, est donc un acte fondamentalement hérétique, puisqu’il est l’inverse parfait de la Sanctification du Nom.
D’emblée apparaît ainsi une tension entre le caractère courant et banal de cet acte langagier et la rhétorique du discours religieux, qui en fait un délit, un « crime de lèse-majesté divine », et le criminalise. L’observateur de l’histoire des pratiques sociales dans nos sociétés européennes, ne doit pourtant pas se laisser abuser par la rigueur de cette rhétorique : l’acte langagier demeure ce qu’il est, par lui-même, intentionnel ou non intentionnel, injuriant volontairement ou involontairement la religion, et ne constituant pour autant pas un blasphème, qui n’existe que par son assimilation à un péché et sa punition — puisqu’il n’est de blasphème que par la répression de la « parole impie ». Et en vérité, il y eut des variations en la matière : le blasphème ne fut pas toujours considéré comme un délit spirituel, parfois seulement comme une infraction langagière.
C’est dire qu’il s’agit là d’une question complexe, entre le prescrit de la loi religieuse et les usages sociaux de la parole impie. Elle ouvre plusieurs champs de recherche, de l’anthropologie à l’histoire de la justice criminelle, de la sociolinguistique à l’étude des religions populaires et des mentalités. Mais elle est aussi une plongée au plus intime de la religion et de ses dogmes fondamentaux, puisque le blasphème est à l’origine même du christianisme, dans la parole supposée blasphématoire du Christ en personne, qui le conduira à la Croix. Elle est enfin un bon indicateur de la place de la religion dans l’espace public et dans la culture : un baromètre en creux du degré de religiosité, de l’intensité du sentiment religieux, de la nature du sacré et des cadres de la permissivité religieuse.
Pour autant, la chose n’est pas simple : parce que le blasphème « désigne des outrances verbales d'inégale portée » et qu'il n’est pas une catégorie figée : celle-ci fut et demeure plastique, tributaire des changements de perception que les sociétés en eurent. De plus, on ne peut se laisser abuser par un terme qui n’est que le reflet de ce que l'Institution religieuse a dessiné comme frontière entre le licite et l’illicite. Il faut donc rendre compte de cette dynamique, sans être l’otage du sens premier donné au terme, et s’interroger sur les usages de ce sens, qui sont divers : le blasphème, au sens théologique littéral, n’est pas l’injure, l’exécration ou l’imprécation ; et ses contours sont fragiles dès lors que l’on veut définir ce qui n’est qu’un aspect d’un ensemble plus vaste, le sacrilège.
Cette notion fluctuante, quant à son acception, est liée aux dogmes que le blasphème protège. Comme l’écrivait Voltaire dans son Dictionnaire philosophique, à l’entrée « Blasphème » : « … ce qui fut blasphème dans un pays fut souvent piété dans un autre (…) Il est triste parmi nous que ce qui est blasphème à Rome, à Notre Dame de Lorette, dans l’enceinte des chanoines de San Gennaro, soit piété dans Londres, dans Amsterdam, dans Stockholm, dans Berlin, dans Copenhague, dans Berne, dans Bâle, dans Hambourg ».
Le Blasphemy Act de 1698, dans l’Angleterre de la Royal Society, de Hobbes, Locke et Toland, assimila le blasphème à l’incroyance en visant ceux qui proclamaient la fausseté de la religion chrétienne ou mettaient en question l’inspiration divine de la Bible. Mais l’athée ne blasphème pas, puisqu’il ne reconnaît pas Dieu : il provoque le croyant. Le blasphème n’est donc pas un indicateur fiable du développement de l’athéisme à l’époque moderne, seuls les croyants blasphémant formellement — Pierre Bayle, qui jouera un rôle déterminant dans l’évolution de la notion, le rappelait au XVIIe siècle déjà quand il écrivait que le blasphème n’est scandaleux qu’aux yeux de celui qui vénère la réalité blasphémée. Et Marguerite Yourcenar fera dire au Prieur, dans L’Oeuvre au Noir : « Pendant combien de nuits ai-je repoussé l’idée que Dieu n’est au-dessus de nous qu’un tyran ou qu’un monarque incapable, et que l’athée qui le nie est le seul homme qui ne blasphème pas ».
Jean-Philippe Schreiber (ULB).
Mercredi 2 mars 2011, après avoir quitté son domicile d’Islamabad, Shahbaz Bhatti, ministre des Minorités religieuses, seul membre chrétien du gouvernement pakistanais, était assassiné par les talibans du Pendjab. Après la mort du gouverneur du Pendjab Taseer quelques semaines plus tôt, il s’agissait du second attentat visant une personnalité engagée contre la loi punissant de mort le blasphème dans la République islamique du Pakistan.
Il n’est toutefois pas qu’au Pakistan que la loi défend Dieu et ses adeptes de toute atteinte aux dogmes religieux ; la législation de plusieurs démocraties libérales la prévoit aussi, montrant la persistance de l’imprégnation d’interdits religieux au cœur de nos système juridiques. Plus encore, dans des pays vivant sous le joug de la loi religieuse, mais également dans nos démocraties libérales, le « religieusement correct » revient en force aujourd’hui et contribue à brider la liberté d’expression.
L’épisode douloureux de la crise des caricatures danoises, en 2005-2006, a montré à la fois la force politique virulente des images et l’impact que leur poids symbolique pouvait avoir en matière de dialogue comme d’incompréhension entre les cultures, tout autant que de conséquences sur les relations internationales. Elle a ainsi ramené sur le devant de la scène la question du blasphème et réveillé les interrogations sur la licéité de discours et d’images manifestant de l’irrespect à l’égard des religions, fût-ce sur le mode satirique et non sur celui du sacrilège, sacrilège que Voltaire, pourtant ardent pourfendeur de la punition du blasphème, dénonçait sans ambages. Bien que Voltaire n’ait jamais écrit la phrase célèbre « Je hais vos idées mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez les exprimer », il ne fait aucun doute que pour le chantre de la tolérance et le défenseur du chevalier de La Barre, l’interdiction du blasphème enfreignait la liberté d’expression.
La censure n’est pas seulement l’apanage du pouvoir, mais également de groupes de pression qui mettent tout en œuvre, jusqu’au détournement de l’esprit de la loi, pour faire triompher leur conception totalitaire d’une liberté d’expression bridée par le respect qui serait dû aux expressions de la foi religieuse. Entre 1984 et 2009, pas moins de vingt procès ont ainsi été intentés devant des tribunaux français pour injure ou diffamation envers une religion. Et ce quand il ne s’agit pas d’une assimilation pour le moins perverse entre l’hostilité à l’égard de certaines idées, religieuses en l’occurrence, et la xénophobie : c’est en tout cas ainsi qu’il faut lire de nombreuses interprétations de l’épisode des caricatures qui, sont dénier le droit à la liberté d’expression, y voient une forme ultime de mépris à l’égard de l’Autre religieux, et en font ainsi un produit détourné de ce que l’air du temps désigne de plus en plus souvent sous le vocable d’islamophobie.
L'Organisation de la Conférence islamique et la Ligue arabe avaient ainsi fait part, au lendemain de l’affaire des caricatures, de leur volonté de saisir l'Organisation des Nations Unies pour obtenir une résolution contraignante, interdisant le mépris des religions et prévoyant des sanctions contre les pays ou les institutions qui enfreindraient cette résolution. Le célèbre dessinateur français Plantu, avait déclaré dans ce contexte : « Il y a de plus en plus une chape de plomb qui tombe sur les dessinateurs de presse et sur les humoristes, quand on parle de religion. On ne se rend pas compte à quel point, hormis l'Eglise catholique sur laquelle on peut taper et qui fait preuve, quoi qu'on en dise, de mansuétude, il est devenu impossible de critiquer les religieux. ».
C’est le même Plantu, preuve de ce que le religieusement correct s’impose définitivement quand il parvient à prendre la création en otage, qui trois ans plus tard devra concéder s’intéresser désormais en priorité au débat social et économique. A la question “Avez-vous peur de caricaturer les religieux tels que les prophètes ?” Plantu a répondu : “Je ne veux pas humilier les croyants ! A Paris, je ne risque rien ! Vous non plus ! Ce qui m’importe c’est dessiner les “terrestres”, les religieux et ce qui se passe au dessus des nuages ce n’est pas la priorité !”. La violence, physique ou symbolique, a ainsi gagné ce que la liberté d’expression et la création ont perdu… A contre-courant de ce que l’après mai-1968 avait osé moquer, parfois jusqu’à l’excès, le politiquement correct — tout autant que le religieusement correct — revient ainsi en force aujourd’hui et contribue à singulièrement brider la liberté d’expression.
Nos sociétés sont structurées par des interdits qui sont souvent marqués par l’empreinte du religieux. Notre culture est riche de figures diverses et variées du blasphème, qui n’empruntent au terme que ce qu’il implique de domination : domination imposée par le rigorisme religieux, et qui s’est traduite en droit en sécularisant une catégorie religieuse. Il n’est qu’au regard de la religion, et de ce qu’elle vénère, que l’on blasphème ; si l’on se place d’un autre point de vue, il ne s’agira que de provocation, au pire de mauvais goût ou d’outrage aux bonnes mœurs. Pour évoquer tout outrage envers la divinité et, par extension, toute forme d’irrévérence envers ce qui fait l’objet d’une vénération religieuse, nous ne disposons en effet que de termes connotés : « blasphème » ou « sacrilège » ont été empruntés au vocabulaire religieux et sécularisés, à défaut de termes séculiers qui rendraient compte de ce que les religions jugent comme blasphématoire ou sacrilège. La provocation est alors quelquefois le passage obligé pour dénoncer avec force la violence totalitaire d’un dogme qui voudrait s’imposer à tous. C’est ainsi qu’il faut lire, sans doute, les figures du blasphème qui ont traversé notre culture, de Molière, Voltaire et Sade à Warhol, en passant par Jean Richepin – l’auteur des Blasphèmes – et, plus près de nous Carl Einstein, Nikos Kazantzakis, Roberto Rossellini, Salman Rushdie ou Günther Grass.
Questionner le blasphème, c’est considérer qu’aucun objet du savoir ne peut être considéré comme suffisamment sacré pour se dérober à une investigation critique, et refuser de brider la liberté d’expression : l’investigation scientifique défend l’idée que les opinions doivent s’exprimer librement, pour autant que cette libre expression réponde aux conditions d’un débat équilibré, qu’elle ne soit pas la négation de la liberté et qu’enfin elle respecte les individus. Professer ceci, c’est professer le respect et la tolérance à l’égard des individus, quand bien même manifestent-ils une religion ou une croyance peu respectable. En revanche, pour autant que l’on vise les idées religieuses et non les individus, l’irrévérence anti-religieuse entre dans le champ de la liberté d’expression, parce que les religions ne méritent pas de respect plus marqué que toute idée ou conviction, et que rien n’est sacré sinon la personne humaine. C’est la perspective du présent dossier.
Car les idées, fussent-elles sacralisées par certains, voire même figées en dogmes, ne sont après tout que des idées, et que rien ne peut nous empêcher ni d’en chanter les louanges, ni de les mépriser ou de les tourner en ridicule. On ne diffame que les personnes, pas ce qu’elles pensent ou révèrent. Henri Pena-Ruiz l’a bien résumé : « La libre critique peut aller jusqu’à la satire ou à la dérision, lesquelles ne visent pas les personnes comme telles, mais des croyances et des idéologies qu’aucun principe d’autorité ne doit soustraire au jugement ». Certes, voilà une chose qu’il est difficile de revendiquer aujourd’hui, alors même que ceux que l’on accuse de blasphème sont non seulement l’objet de poursuites judiciaires, mais quelquefois menacés de violences ou de mort. C’est alors un devoir de rappeler au nécessaire et impérieux devoir qu’est la liberté d’expression.
Jean-Philippe Schreiber (ULB).
"Décomplexée et critique, l’université flamande de Louvain garde bien le K. Et, selon le recteur, ses relations avec l’Eglise n’en seront pas moins bonnes…" - Louvain garde un K "ouvert au monde" (Christian Laporte, La Libre Belgique, Photo : Tungsten)
"A l'heure où la Turquie réaffirme de facto sa position négationniste vis-à-vis du génocide arménien, le même pays flirte dangereusement avec le négationnisme dans un tout autre domaine que l'histoire : la biologie" - La Turquie s’attaque de nouveau à Darwin (Pierre Barthélémy, Blog Passeur de Sciences, Le Monde)
"Après le décès, samedi 17 décembre du dictateur nord coréen Kim Jong-il, à l’âge de 69 ans, les Églises chrétiennes s’interrogent sur l’avenir du pays, désormais aux mains de son fils Kim Jong-un, 28 ans" - L’avenir de la Corée du Nord partage les Églises (B. B. (avec Églises d’Asie et Apic), La Croix)
"Le Mali est un Etat laïque qui reconnaissait l'égalité entre hommes et femmes" - Régression (Mireille Duteil, Le Point)
"Les victoires électorales des islamistes font craindre pour le sort des femmes. Propos ambigus, pratiques discriminatoires, voire exactions sapent les espoirs" - Les femmes, victimes du Printemps arabe ? (Vincent Braun, La Libre Belgique)
"En septembre dernier, Rome avait proposé un accord pour réintégrer ces chrétiens intégristes, en marge de l'Église depuis 1988. Rome indique qu'ils ont fourni une réponse «ni négative, ni positive»" - Les négociations entre Vatican et Lefebvristes vont continuer (Jean-Marie Guénois, Le Figaro)
"La commission indépendante instituée par l’Eglise catholique autrichienne déboursera près de 6,4 millions d’EUR en faveur des victimes de violence ou d’abus sexuels" - Abus sexuels : l’Eglise autrichienne débourse 6,4 millions EUR (apic, JJD, Catho.be)
"L’Evêché de Namur tient à réagir à l’information parue, ce mercredi 21 décembre, dans les pages du journal L’Avenir. Il y est fait état de l’arrestation de l’abbé Marcel Colignon, vicaire à Flawinne (1968 à 1980) et ancien curé de Surice. A 68 ans, l’abbé Colignon a été privé de sa liberté pour des faits de moeurs" - L’Evêché de Namur réagit à un article sur un prêtre pédophile (cp/at, Catho.be)
"Malgré les hésitations de la mairie, pour la première fois, une crèche a été installée sur le marché de Noël des Champs-Élysées à Paris" - La crèche de Noël embarrasse la laïcité (François-Xavier Maigre, La Croix)
"Le P. Nicolas de Brémond d’Ars est prêtre et sociologue au Centre d’études interdisciplinaires des faits religieux (CEIFR). Il réagit aux réticences qui se manifestent de plus en plus sur l’expression religieuse pendant la période de l’Avent" - P. Nicolas de Brémond d’Ars : «On essaie de museler toutes les expressions religieuses» (Julien Duriez, La Croix)
"Un manuscrit syriaque mis en évidence par un chercheur américain rapporte une autre tradition sur les mages venus visiter Jésus à Bethléem. Selon ce texte, les mages étaient plus de trois et venaient de Chine" - Et si les Rois mages étaient venus de Chine ? (Nicolas Senèze avec The Times, La Croix)
"Il pleut dans l'église Saint-Philippe-du-Roule, des morceaux de pierre menacent de tomberà Saint-Augustin, Saint-Germain-de-Charonne a fermé : malgré les fêtes de Noël, les églises parisiennes font grise mine, de plus en plus abîmées par manque d'entretien ou de budgets suffisants" - Les églises parisiennes se dégradent à vue d'œil (AFP, Le Monde)
"Selon une étude publiée par le centre de recherche américain Pew, le monde compte 2,18 milliards de chrétiens, soit un tiers de la population mondiale" - Les chrétiens forment le premier groupe religieux dans le monde (Le Vif l'express)
"Dimanche 18 décembre, le dernier convoi militaire américain a quitté l’Irak, presque neuf ans après l’invasion du pays. Bilan de la situation et perspectives d’avenir avec Pierre-Jean Luizard, chercheur au CNRS et spécialiste de l’Irak" - Quel avenir pour l'Irak ? (Matthieu Mégevand, Le Monde des Religions)
"L'essor des salafistes inquiète les professionnels du tourisme, qui craignent de voir la charia imposée également dans leur secteur" - Égypte : tourisme contre salafisme (Denise Ammoun, Le Point)
"Un vandale a endommagé dans la nuit de dimanche à lundi un portail en bronze et bois de la basilique Sainte-Marie majeure, dans le centre de Rome, provoquant des dégâts de plusieurs milliers d'euros, ont indiqué les autorités municipales" - Un vandale endommage un portail de la basilique Sainte-Marie majeure (AFP, La Libre Belgique)
"Le Salon international du monde musulman s'est tenu de samedi à lundi au parc des expositions du Bourget, en banlieue parisienne" - VIDÉO. Au bonheur des musulmans (Antoine Duvauchelle, Le Point)
"La fête juive des lumières commémore la victoire du peuple juif contre les armées grecques en l’an -165" - Les juifs fêtent Hanoukka à partir de mardi (Loup Besmond de Senneville, La Croix)
"À Amzrou, dans le Sud marocain, une boutique propose des objets d'art fabriqués par des artisans juifs il y a plus d'un demi-siècle" - L'artisanat juif de la vallée du Drâa tombe dans l'oubli (Ian Hamel, Le Point)
"Indian politicians forced parliament to close on Monday in a protest against a Siberian trial calling for a version of a Hindu holy book to be banned" - Bhagavad Gita trial in Russia closes Indian parliament (Reuters, The Guardian)
"La Turquie musulmane, laïque et démocratique attire le regard des peuples arabes. Mais aussi fructueux soit-il, son modèle est loin d’être la panacée, car non exempt d’ambiguïtés. Nous avons interrogé l’auteur, responsable du programme Turquie contemporaine à l’Institut français des relations internationales (Ifri)" - La tentation du modèle turc (Vincent Braun, La Libre Belgique)
"Les préparatifs vont bon train à Huy. 2012 ne sera pas une année comme les autres pour les Hutois. Depuis un an déjà, la Ville et la communauté chrétienne hutoise préparent avec le soutien de la Province de Liège les Septennales" - En avant pour les Septennales (A. Vbb., La Libre Belgique)
"En Tunisie, l’euphorie révolutionnaire de l’après Ben Ali s’est muée en inquiétude pour les femmes. Le prochain gouvernement dirigé par un membre du parti islamiste Ennahda respectera-t-il, comme il l’affirme, leurs droits acquis il y a plus d’un demi-siècle ? Pour le moment, elles observent et se préparent à résister" - Les Tunisiennes sur le qui-vive (Isabelle Girard, Le Figaro)
"Dans une interview au Journal du dimanche, le tout nouveau président de la République tunisienne, Moncef Marzouki, réaffirme sa francophilie mais déplore que les Français soient ceux "qui comprennent le moins le monde arabe" et restent "prisonniers d'une doxa au sujet de l'islam"" - Marzouki : "Les Français sont prisonniers d'une doxa au sujet de l'islam" (Le Monde)
"Une mosquée désaffectée a été vandalisée dans la nuit du 13 au 14 décembre, dans la partie israélienne de Jérusalem. Cet acte de violence est attribué aux colons ultranationalistes israéliens, comme réaction aux mesures prises par le gouvernement, mais qu'ils considèrent hostiles à la colonisation" - Une mosquée vandalisée à Jérusalem (Marie Yemta, Le Monde des Religions)
"C'est le fruit du hasard, mais à Jérusalem l'Eglise catholique hébréophone est sise rue Rav-Kook, du nom du premier grand rabbin ashkénaze de la Palestine mandataire. C'est une belle maison de pierre, sans signe distinctif. Combien seront-ils dans la modeste chapelle pour la messe de Noël célébrée en hébreu ? Moins d'une centaine probablement" - De drôles de paroissiens (Laurent Zecchini, Le Monde)
"C'est un rituel annuel. Lors du vote du budget, les élus du Conseil de Paris s'empoignent sur la légitimité des subventions accordées par la Ville à une vingtaine de crèches confessionnelles, et notamment les crèches juives, qui accueillent un millier d'enfants" - Loubavitch : entre polémique parisienne et affichage national (Blog Digne de foi, Le Monde)
"Dans la carte de vœux qu'il a adressée à la planète, le Pape demande aux nouvelles générations d'aller «à contre-courant» et de rejeter «les fausses solutions»" - L'appel aux jeunes de Benoît XVI (Jean-Marie Guénois, Le Figaro)
"Le pape s’est rendu, dimanche matin 18 décembre, au Centre pénitentiaire de Rebibbia, à la périphérie de Rome. Dans son discours devant les détenus, il a insisté sur la nécessité de « protéger la société d’éventuelles menaces et (…) de réintégrer celui qui a commis une faute sans pour autant porter atteinte à sa dignité et l’exclure de la vie sociale »" - Benoît XVI refuse « la double peine » pour les prisonniers (Frédéric Mounier, La Croix)
"À l’occasion de son message à l’occasion de la Journée mondiale pour la paix, qui sera célébrée 1er janvier 2012, le pape décrit les conditions d’une véritable éducation à la justice et la paix" - Benoît XVI propose une charte pour l’éducation (Frédéric Mounier, La Croix)
Lors de l’illumination du sapin de Noëlde la place Saint-Pierre, le 16 décembre 2011, le pape a reçu les responsables religieux et civils ukrainiens. A cette occasion, Benoît XVI a rappelé son souhait que l’Ukraine conserve sa vocation de « carrefour entre différentes cultures et de point de rencontre entre les richesses spirituelles d’Orient et d’Occident » - Féerie du sapin de Noël place St-Pierre (Catho.be)
"Plus de 2000 manifestants ont dénoncé ce dimanche, à Paris, la «christianophobie» véhiculée selon eux par la pièce Golgota Picnic" - Les catholiques traditionnalistes dans la rue (Le Figaro)
"Environ trois cent cinquante musulmans ont prié dans la rue, vendredi 9 décembre, devant l'hôtel de ville de Nanterre (Hauts-de-Seine) pour demander au maire de légaliserun lieu de culte installé temporairement près des tours du quartier d'affaires de la Défense" - 350 musulmans prient dans la rue pour demander la légalisation d'une mosquée (dépêche AFP, Le Monde)
"Un conseil municipal « ennuyé », un maire qui, « juridiquement, ne pouvait pas dire non », des habitants mécontents du « manque de concertation » et inquiets du « prosélytisme » : le projet d’édification d’un temple mormon au Chesnay (Yvelines), le premier en France, a suscité un malaise lors d’une réunion publique organisée par la municipalité, jeudi 8 décembre" - Polémique autour du projet d’édification d’un temple mormon au Chesnay (Yvelines) (dépêche AFP, La Croix)
"Ce mercredi 14 décembre à 10 heures, l’agenda des commissions de la Chambre annonce une réunion de la commission du suivi de la commission spéciale sur les abus sexuels dans un cadre d’autorité, plus particulièrement au sein de l’Eglise, pilotée par Karine Lalieux (PS)" - Pédocurés : le tribunal arbitral voté mercredi ? (Christian Laporte, La Libre Belgique)
"La rampe d'accès à l'esplanade des Mosquées de Jérusalem, utilisée par les non-musulmans, a été fermée à la suite d'un ordre de la municipalité israélienne de Jérusalem pour des motifs de "sécurité des visiteurs", a annoncé lundi la police israélienne" - Israël a fermé la rampe d'accès à l'esplanade des Mosquées à Jérusalem (dépêche AFP, La Croix)
"Deux «guérisons inexpliquées» viennent d'être confirmées par les sanctuaires de Lourdes qui se refusent toutefois à parler de «miracles». Ils concernent deux personnes dont l'identité n'est pas encore révélée" - Deux nouvelles «guérisons inexpliquées» à Lourdes (Jean-Marie Guénois, Le Figaro)
"Je m'appelle Bernadetteest sorti en salles le 30 novembre, un film qui humanise la figure de la sainte" - Bernadette fait du cinéma (Marie Yemta, Le Monde des Religions)
"Dans ce livre écrit à la manière des maîtres hassidiques, le grand rabbin de France aborde les questions qui préoccupent l’homme d’aujourd’hui" - Les méditations d’un rabbin (Martine De Sauto, La Croix)
"Le Vatican a lancé sur le site de partage de vidéos YouTube la version française de sa chaîne mercredi 7 décembre" - La chaîne YouTube du Vatican désormais en français (N. S. avec Apic, La Croix)
La Commission des Episcopats européens (COMECE) appelle, au nom de considérations éthiques, l’UE à exclure la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines de son prochain programme cadre de financement de la recherche Horizon 2020 et de se concentrer plutôt sur le secteur plus innovant et prometteur de la recherche sur les cellules souches alternatives — Cellules souches : la Comece demande à l’UE d’actualiser sa politique (Catho.be)
Newt Gingrich"s Catholic Conversion Is Part Of A Larger Spiritual Shift In His Life And Politics. After Herman Cain recently left the GOP presidential primaries because of sexual harassment accusations, Newt Gingrich became the new GOP frontrunner. His main rival is Mitt Romney, but polls show that white Evangelicals, which are the biggest part of the GOP base, tend to be more attracted to Catholics than to Mormons, considering Mormonism to be a cult and not a Christian religion. (Jaweed Kaleem, Huffington Post)
Gulnare Free Will Baptist Church Revisits Interracial Couple Ban After Uproar. After Kentucky church members voted to bar mixed-race couples from joining the congregration, they’ve received a firestorm of criticism, which has finally led them to reconsider their decision. (Dylan Lovan, Associated Press/Huffington Post)
Israelis, Resentful Of Orthodox Grip On Society, Fight Back. Even if the ultra-orthodox Haredi only make up 8% of the Israeli population, their influence has been growing during the last decade. From banning women from public busses to closing contemporary dance schools, Haredi Jews succeed more than ever to impose their own religious standards on the rest of society. But today, Israelis start to stand up against these practices and try to make the law less extremist. (Michele Chablin, Huffington Post)
Le pouvoir organisateur de la Katholieke Universiteit Leuven (KUL), s'interroge sur le maintien du K dans sa dénomination, et ne conserve l’archevêque de Malines-Bruxelles comme membre en son sein, en sa qualité de Grand chancelier, qu’à titre honorifique. Le poste de président reviendra désormais à un laïc — Mgr Léonard chancelier honorifique (La Libre Belgique)
Le tribunal administratif fédéral de Leipzig a refusé mercredi, en dernière instance, à un lycéen musulman le droit de faire sa prière à l'école. Le jugement du tribunal de Leipzig, qui fera jurisprudence, était très attendu outre Rhin — La justice allemande bannit la prière à l'école (Patrick Saint-Paul, Le Figaro)
L'intellectuel palestinien Khaled Hroub s'interroge : les pays qui ont fait la révolution pour se débarrasser de la dictature policière risquent-ils maintenant de tomber dans la tyrannie religieuse ? Ce n'est ni une question de polémique abstraite ni une condamnation a priori des islamistes, avant même qu'ils aient pu arriver au pouvoir. Il s'agit au contraire d'exprimer une crainte réelle et légitime, écrit-il — Ces dirigeants qui se croient élus par Dieu (Al-Hayat repris par Le Courrier international)
Le Saint-Siège est devenu Etat membre de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), pour permettre à son réseau très actif sur ce front de travailler plus étroitement avec cette organisation intergouvernementale, a annoncé Radio Vatican — Le Saint-Siège, Etat membre de l'OIM (Europe I)
Nos sociétés n'ont pas assez de "sans-Dieu" : "Nous sommes menés par des croyants, c'est-à-dire par des infirmes mentaux, des gens qui croient fermement à des billevesées honteuses de puérilité et qui décident du sort des Etats. Il est des pays où le blasphème est un crime. Il est des pays où l'on ne rit pas, ou alors, du bout des dents" — une opinion de l'écrivain et dessinateur Cavanna (Le Monde)
D'un côté, ceux qui sont affectés dans leur croyance usent du terme "blasphème" pour marquer leur indignation et condamner l'expression artistique offensant le divin ; de l'autre, pour ceux qui défendent la liberté d'expression, le terme "blasphème" résonne comme un mot repoussoir, caduc, qui signifie le retour d'un ordre religieux et moral menaçant le modèle laïque. Pour Olivier Bobineau, sociologue des religions, le recours au terme "blasphème" est plutôt le signe paradoxal de bonne santé démocratique et laïque, qui atteste d'une société sécularisée — Retour de l'ordre religieux ou signe de bonne santé de notre pluralisme laïque ? (Le Monde)
Curieuse alliance entre intégristes et marchands d'"art islamique" : Mandanjeet Singh, ambassadeur de bonne volonté à l'Unesco et fondateur de la South Asia Foundation, s'exprime sur les remous autour de la notion d'art islamique, les trafics afférants et l'auto-censure de certains musées (Le Monde)
De la grande déesse à la vierge en majesté, par Anne Gersten, publié par l'Académie royale de Belgique : une tentative de synthèse de la longue histoire des métamorphoses de la Grande Déesse des origines, qui, en passant par les polythéismes des religions antiques et le monothéisme juif, jusqu'à l'avènement du christianisme, aboutit à la figure de la Vierge Marie
Le goût de l'excellence. Quatre siècles d'éducation jésuite en France : un livre de Philippe Rocher, paru aux éditions Beauchesne
"Le carême sera placé sous le signe de la Nouvelle évangélisation à Bruxelles. André-Joseph Léonard et Jean Kockerols en ont annoncé les grandes lignes" - Bruxelles, métropole catholique (Christian Laporte, La Libre Belgique)
"Décédée vendredi, la voyante de Banneux mena une vie discrète et exemplaire. Une vie qui fut aussi jalonnée d’épreuves" - Le chemin de croix de Mariette (Paul Vaute, La Libre Belgique)
"L’hémicycle compte 19 députés musulmans, dont 11 qui siègent au PS. Fatima Zibouh (ULG) expose divers facteurs explicatifs" - 20 % des députés sont musulmans (St. Bo. , La Libre Belgique)
"A la veille de la proclamation des résultats, les évêques catholiques appellent à “s’en tenir impérativement à la vérité des urnes”" - L’Eglise intervient (François Misser, La Libre Belgique)
"Le cardinal Monswengo a appelé à plus de démocratie au cours d’un point presse le 4 décembre. Avant lui, Mgr Marcel Madila Basanguka de Kananga a condamné la violence électorale contre les religieux de son diocès" - Elections au Congo: l’Eglise catholique appelle à la démocratie (Catho.be)
"Critiquée pour son train de vie, l’orthodoxie grecque fait valoir le soutien qu’elle apporte à l’État dans le domaine financier et social" - La crise grecque bouscule l’Eglise orthodoxe (La Croix)
"The archbishop of Canterbury has warned that England risks a repeat of the riots that spread across England this summer unless the government and civil society do more to "rescue those who think they have nothing to lose"" - Archbishop of Canterbury says riots will return unless we reach out to young (Paul Lewis, James Ball and Matthew Taylor, The Guardian)
"La diaspora juive américaine s'insurge contre une campagne l'invitant à rentrer en Israël au risque de "perdre ses racines juives"" - Israël scandalise les Juifs américains (Armin Arefi, Le Point)
"The Republican Jewish Coalition has barred Ron Paul, one of the party's leading presidential contenders, from its forum for the candidates on Wednesday because of his "misguided and extreme views" on Israel" - Ron Paul excluded from Republican Jewish Coalition forum (Chris McGreal, The Guardian)
"Le Saint-Siège est devenu membre de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), le 5 décembre 2011. L’organisme international basé à Genève, auprès duquel le Saint-Siège était auparavant observateur, s’occupe de gérer la question des flux migratoires" - Le Saint-Siège apportera une voix éthique en matière de migration (Catho.be)
Point de vue de Tahar Ben Jelloun, écrivain et poète - Maroc : l'islam doit rester dans les mosquées (Le Monde)
"Pour toucher un large public, la Fondation des monastères a lancé dès 1998 son site Internet. Aujourd’hui, un application sur iPhone est disponible" - Un outil au service des monastères (Loup Besmond de Senneville, La Croix)
"Entretien : La mort de la visionnaire de Banneux, Mariette Beco ("La Libre" du 3/12) amène l’historien-théologien Eddy Louchez (UCL) à préciser le contexte et l’originalité des apparitions" - Les zones d’ombre des apparitions (Christiane Laporte, La Libre Belgique)
"En 20 ans, le nombre de députés bruxellois musulmans a crû de 0 à 19, apprend-on dans la dernière analyse de Brussels Studies" - Un député bruxellois sur cinq est musulman (R. Le., La Libre Belgique)
"La ville de Bussy-Saint-Georges met en place un espace dédié aux lieux de culte. Deux pagodes, une synagogue et une mosquée vont cohabiter à partir de 2012" - Bienvenue Place des religions (Philippe Clanché, Témoignage chrétien)
"La conférence épiscopale a appelé les Congolais au "calme, à la paix. Qu'il évite toute violence"" - RDC: les évêques inquiets du "train qui va droit dans le mur" (dépêche AFP, La Libre Belgique)
"Les islamistes en Egypte ont été officiellement proclamés vainqueurs du premier tour des premières élections post-Moubarak avec 65% des voix, un raz de marée qui augure leur domination du futur Parlement face à des libéraux laminés" - Egypte: les listes islamistes remportent 65% des voix (dépêche AFP, La Libre Belgique)
"Des fondamentalistes, encouragés par le bon score islamiste aux législatives, ont tenu des propos qui suscitent un vif débat en Egypte. Au moment où les Frères musulmans, donnés en tête au premier tour de ce scrutin, cherchent à rassurer les laïques et les chrétiens, certains salafistes n'hésitent pas à exprimer publiquement le fond de leurs pensées" - L'Egypte, nouvel Afghanistan ? (dépêche Belga, Le Vif l'express)
"Les Coptes, la plus importante communauté chrétienne d'Orient, sont très inquiets des conséquences du triomphe des islamistes au premier tour des élections législatives en Egypte, tout en espérant un revirement à la faveur des scrutins à venir" - Les Coptes d'Egypte inquiets après la victoire électorale des islamistes (dépêche AFP, La Croix)
"The Muslim Brotherhood's success in the first round of Egypt's elections has added to western fears of an Islamist future for the Middle East. But this does not necessarily mean that democracy and liberal policies face extinction" - Political Islam poised to dominate the new world bequeathed by Arab spring (Peter Beaumont, The Guardian)
"Des milliers de manifestants pro-islamistes ont convergé samedi 3 décembre devant le siège de l'Assemblée constituante à Tunis, où campent depuis trois jours des centaines de personnes dont de nombreux sympathisants de gauche. Les deux camps se faisaient face à face, séparés tant bien que mal par des barrières et des policiers, mais des altercations se sont produites et les insultes fusaient de part et d'autre" - En Tunisie, le face-à-face des laïques et des islamistes (dépêche AFP, Le Monde)
"Plus de 7.000 membres des Bnei Menashe, originaires du nord-est de l’Inde, seraient sur le point d’émigrer en Israël" - En Israël, arrivée d’une « tribu perdue » indienne (Catho.be)
"Alors que l’Église prépare les célébrations du cinquantenaire du concile Vatican II, « L’Osservatore Romano » a publié vendredi 2 décembre un texte rappelant l’adhésion due à l’enseignement conciliaire" - Rome rappelle l’importance doctrinale de Vatican II (Nicolas Senèze, La Croix)
"Law change enables same-sex couples to register union in places of worship but churches need consent of General Synod" - Church of England pours cold water on hopes for civil partnership ceremonies (Jasmine Coleman, The Guardian)
"La chambre des mises en accusation de Bruxelles a estimé que les perquisitions au palais archiépiscopal de Malines et au domicile du cardinal Danneels étaient illégales. Le matériel saisi devra être rendu à ses propriétaires" - Opération Calice : les perquisitions étaient illégales (dépêche Belga, Le Soir)
"Mes Christine Mussche et Walter Van Steenbrugge, qui représentent plusieurs victimes d’abus sexuels commis au sein de l’Église, envisagent de se pourvoir en Cassation contre l’arrêt rendu par la chambre des mises en accusation de Bruxelles" - Opération Calice : les victimes envisagent de se pourvoir en Cassation (dépêche Belga, Le Soir)
"En 2008 enfin, l'année où "Ephraïm" fut contraint de quitter ses ouailles, le frère Pierre-Etienne Albert, chantre respecté des Béatitudes durant des décennies, passa aux aveux. Livré à la justice par des membres de la communauté - immédiatement ostracisés - il a reconnu 57 agressions sexuelles sur mineurs entre 1975 et 2000. Pour ces faits, l'ancien religieux, 60 ans, comparaît mercredi 30 novembre et jeudi 1erdécembre devant le tribunal correctionnel de Rodez" - Les Béatitudes en redressement spirituel (Stéphanie Le Bars, Le Monde)
"Alors que les élections législatives se sont tenues ce week-end au Maroc, le parti islamiste (PJD) a, comme en Tunisie, remporté le scrutin selon les résultats annoncés dimanche. Questions à Mohamed Fadil Redouane, doctorant à l’Université de Montréal et spécialiste de l’islamisme au Maroc" - "Les Marocains ont exprimé le rejet d’une élite politique usée et opportuniste" (Matthieu Mégevand, Le Monde des Religions)
"La guerre civile menace chaque jour davantage. Des chrétiens installés dans le centre du pays ont peur d’un changement de régime" - Le syndrome Tibéhirine (Christophe Lamfalussy, La Libre Belgique)
"Les représentants des religions minoritaires en Espagneréclament au nouveau gouvernement espagnol, qui sera officiellement investi à la mi-décembre, de mettre en œuvre une législation garantissant la liberté de culte, pour éviter « les discriminations et les jugements arbitraires », notamment dans le domaine de centres religieux, de cimetières ou l’enseignement religieux" - Revendications des minorités religieuses espagnoles (Catho.be)
"Le chef de file des lefebvristes demande des «éclaircissements» à la Papauté" - La réponse prudente des intégristes au Vatican (Jean-Marie Guénois, Le Figaro)
"Une chronique sans relief pour relater le scandale que firent naître dans la cité pyrénéenne les apparitions de la Vierge à Bernadette Soubirous" - «Je m'appelle Bernadette»: Lourdes, sans grâce (Bruno Bouvet, La Croix)
"Le livre de Wendy Kristianasen, Voyages au coeur de la planète islam, arrive à point nommé: reprenant en sections thématiques ses articles écrits sur la question de l'islam et de l'islamisme dans le monde musulman, avec une focale principale sur le monde arabe et quelques ouvertures sur l'Inde, l'Indonésie et l'Iran, il retrace près de 20 ans d'évolution de l'islamisme et des pratiques liée à l'islam" - Livre: la diversité des sociétés musulmanes (Patrick Haenni, Religioscope)