« Les faits auraient été essentiellement commis entre 1980 et 1992. Un homme, accusé d’agressions sexuelles, serait toujours en poste au collège de l’ex-établissement religieux. » - Notre-Dame de Bétharram : 13 nouvelles plaintes pour violences ou agressions sexuelles déposées par d’anciens élèves (Steve Tenré, Le Figaro)
"Vigilance Universités et Vigilance Collèges Lycées, réseaux de veille contre le racisme, l'antisémitisme, le racialisme et le communautarisme, et pour la défense de la laïcité, soutiennent l'association Dernier Espoir, menacée pour avoir défendu la jeune Mila." — "Pour une libre critique des religions, soutenons les lycéens et étudiants de Dernier Espoir" (Par Vigilance Universités et Vigilance collèges et lycées, Marianne)
"La gauche est incapable de penser le religieux. Notre société sécularisée depuis des années considère les djihadistes comme des fous ou comme des jeunes marqués par la crise. Pourtant, c’est bien la religion, en tant que force politique, qui les pousse à rejoindre Daech." — Jean Birnbaum : « Au nom de quoi la gauche peut-elle leur dénier tout rapport au religieux ? » (Laure Daussy, Charlie Hebdo)
Depuis quelques décennies, la nature des relations entre politique et religion en Allemagne a fait l’objet de profondes mutations. Celles-ci sont liées à la sécularisation, à l’importance grandissante du nombre des personnes dites sans confession (Konfessionslose), à l’individualisation et la pluralisation religieuses, et notamment à la présence de plus en plus affirmée de l’islam. Ces évolutions, qui tendent à remettre en question l’équilibre bi-confessionnel protestant vs. catholique, longtemps considéré comme une dimension essentielle de l’identité collective allemande, bousculent les représentations d’une société qui a du mal à penser le pluralisme et la neutralité confessionnelle sans référence au christianisme. Les autorités publiques sont ainsi amenées à trouver des solutions politiques et juridiques, susceptibles de concilier la protection de la liberté de conscience et de religion, le principe de neutralité de l’État et l’égalité de traitement de toutes les communautés religieuses.
For some decades now, the nature of the relations between politics and religion in Germany has been the subject of profound mutations that are linked to secularization, to the growing importance of the so-called Konfessionslose, to religious individualization and pluralization and, most importantly, to the ever increasing presence of Islam. These evolutions, which tend to question the bi-confessional protestant-catholic balance that has for long been considered an essential dimension of German collective identity, shake up the representations of a society that has difficulties imagining pluralism and confessional neutrality without any reference to Christianity. Thus public authorities have to find political and legal means of reconciling the protection of freedom of conscience and religion, the principle of State neutrality, and equal treatment of all religious communities.