Mardi 22 juillet 2025

Résultats de la recherche pour : Tine Van Osselaer

jeudi, 28 juillet 2011 12:00

CIERL

Qui sommes-nous ?

 

L’Observatoire des Religions et de la Laïcité est un projet du Centre Interdisciplinaire d’Etude des Religions et de la Laïcité (CIERL), l’un des centres de recherche et d’enseignement majeurs de l’Université de Bruxelles. Fort de plusieurs dizaines de chercheurs de haut niveau, spécialisés dans les religions et la libre pensée, le CIERL constitue un pôle d’excellence internationalement reconnu dans ce domaine. Il est agréé par le Fonds National de la Recherche scientifique (FNRS) comme l'un des dix laboratoires de référence en sciences humaines en Belgique francophone.

Lieu de recherche fondamentale et appliquée, lieu d’expertise et de réflexion, le CIERL rassemble dans une perspective pluridisciplinaire historiens, ethnologues, philosophes, historiens d’art, philologues... Le CIERL organise régulièrement des séminaires et des colloques internationaux. Il publie une revue scientifique reconnue sur le plan international (Problèmes d’Histoire des Religions), une revue qui se fait l’écho des recherches menées en son sein (Cahiers du CIERL, anciennement Le Figuier), ainsi que la collection Religion, Laïcité et Société (auparavant : Spiritualités et Pensées Libres) aux Editions de l’Université de Bruxelles.

Publié dans CIERL
lundi, 22 août 2011 08:14

"Catho écolo"

L’article du père Charles Delhez paru ce jour dans La Libre Belgique, « Éloge du silence et de la solitude » (21/06/2011) s’inscrit dans une longue tradition chrétienne, l’éloge de la nature et du silence. Cet attachement à la nature a fait couler beaucoup d’encre : les chrétiens seraient-ils « par nature » - sans mauvais jeu de mot – appelés à devenir dans notre modernité les partisans les plus zélés des mouvements écologistes ?

Une chose est en tout cas certaine, dans la tradition chrétienne, la nature est en effet un chemin de contemplation, une voie de connaissance spirituelle de Dieu, ce qu’on appelle le liber naturae ou le liber creaturae. Cette croyance, présente dès les débuts du christianisme, prend son ampleur avec saint Bonaventure au XIIIe siècle et postule que l’homme, en tant qu’étape finale de la création, doit être le chantre et l’interprète de cette incarnation. Occupant une place médiane et médiatrice entre les créatures sans raison et Dieu, c’est à lui qu’il revient, par l’exercice de sa raison, d’être l’ « œil de la contemplation », de célébrer le monde et de le comprendre tant de l’intérieur que de l’extérieur.

Publié dans ANALYSES
Page 349 sur 349
Aller au haut