La rentrée politique en France s’est accompagnée d’une nouvelle controverse à signature religieuse. L’objet de la controverse a porté sur des accoutrements, à savoir le port du qamis et de l’abaya dans l’enceinte scolaire. Un courrier datant du 31 aout 2023, signé par le ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal et mis à disposition des chefs d’établissement, met en avant le « principe de laïcité » comme fondement de l’interdiction du port de l’abaya ou du qamis.

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« Le ministre de l’Education nationale français Gabriel Attal avait annoncé le 27 août l’interdiction du port de l’abaya dans les écoles, collèges et lycées publics. Le Conseil d’Etat a validé l adécision ce jeudi. » - France : le Conseil d’Etat valide l’interdiction de l’abaya à l’école au nom de son caractère religieux (Le Soir avec AFP) 

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« À Stains, le collectif «Lycée Utrillo 93 en lutte» appelle à un rassemblement devant l’établissement ce mercredi, demandant également plus de moyens. » - Seine-Saint-Denis : un lycée en grève contre l’interdiction de l’abaya (Thibaut Déléaz, Le Figaro)

« Une lycéenne lyonnaise s’est vue interdire l'accès à sa classe mardi alors qu'elle portait un kimono noir ouvert, selon son avocat. Le rectorat assure que le proviseur a respecté les consignes ministérielles sur «le port de tenues de type abaya ou qami». » - Abaya à l’école : à Lyon, une lycéenne exclue de cours à cause de son kimono va porter plainte (Antoine Sillières, Le Figaro)

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« Alors que le port de l’abaya et du qamis vient d’être proscrit à l’école, le philosophe s’interroge, dans une tribune au « Monde », comment, pour les musulmans, faire de cette limite fixée à leurs pratiques une occasion spirituelle. C’est à un retour à une spiritualité intérieure que ces circonstances invitent les croyants, juge-t-il. » - Abdennour Bidar, philosophe : « Faisons de l’interdiction de l’abaya une opportunité spirituelle » (Abdennour Bidar, Le Monde)

« Objets de la panique vestimentaire de cette saison printemps-été 2023, deux termes arabes ont fait leur irruption dans le débat publique : le qamiṣ et la ʿabaya sont d’ores et déjà devenus les nouveaux objets des fantasmes d’exotisme xénophobe. Si leurs détracteurs médiatiques et politiques y voient un nouveau signe de la sournoise invasion des « musulmans », c’est-à-dire des Maghrébins, leur histoire n’a cependant rien à voir avec l’Occident musulman. » - Qamis et abaya, des vêtements religieux ? (Simon Pierre, Orient XXI)