Le monde entier espère que les chercheur·euses trouvent au plus vite le vaccin contre la COVID-19, moyen le plus efficace d’enrayer la crise sanitaire, sociale et économique que nous traversons. Ce vent d’espoir est, pour certains religieux, porté par l’espérance que Dieu pourrait intervenir pour accélérer la découverte. Pour d’autres croyants, le vaccin médical ne soigne de toute façon que les corps, seul compte le vaccin « spirituel ». Pour d’autres encore, cette maladie planétaire est le signe d’une malédiction divine, un châtiment. Vouloir s’en prémunir, c’est s’opposer au dessein divin. Les croyant·es ont donc des opinions très différentes sur le droit et la légitimité de pratiquer la vaccination. Ce n’est pas neuf.
« The report is largely based on testimony from 76 people in the eight countries surveyed » — Atheists and humanists facing discrimination across the world, report finds (Harriet Sherwood, The Guardian)
« De nombreux observateurs des dynamiques politiques maliennes se demandent aujourd’hui si les religieux sont en train de prendre le pouvoir dans le pays » — Les religieux sont-ils en train de prendre le pouvoir au Mali ? (Boubacar Haidara, Lamine Savane, The Conversation)
« Le pays compte une majorité de bouddhistes et d’animistes, qui considèrent souvent le christianisme comme une importation américaine » — Les chrétiens laotiens, minoritaires, accusés de croire en une religion « étrangère » (Eglises d’Asie)
« Across Thailand’s crowded capital, there are spirits who must be placated with a comfy place to live. The coronavirus is no excuse to cut back on the coddling » — In Every Corner of Bangkok, Spirits Need a Home and Maybe a Strawberry Fanta (Hannah Beech , New York Times)
« It was a striking moment: Donald Trump, Bible in hand, posing for photos in an apparent moment of political theater made possible by the dispersal of protesters through the use of tear gas » — Trump’s use of religion follows playbook of authoritarian-leaning leaders the world over (Laura R. Olson, The Conversation)
« The basement of St. John’s Episcopal Church on Lafayette Square across from the White House, known as the church of presidents, was set on fire on Sunday night during protests in Washington and across the nation » — St. John’s Episcopal Church, historic church next to the White House, set on fire during protests (Sarah Pulliam Bailey et Michelle Boorstein, The Washington Post)
Oui, une Haute école a le droit d’interdire le port de signes convictionnels à ses étudiants au nom de la neutralité. C’est du moins la conclusion rendue le 4 juin 2020 par la Cour constitutionnelle dans une affaire mettant en cause la Ville de Bruxelles, défendue par le constitutionnaliste Marc Uyttendaele, et des étudiantes de confession musulmane, défendues par Alexis Deswaef, ancien président de la Ligue des Droits de l’Homme. Suite à une plainte émanant de ces étudiantes, désireuses de pouvoir porter le voile à la Haute Ecole Francisco Ferrer, la chambre des référés du Tribunal de première instance francophone de Bruxelles s’était tournée en mai 2018 vers la Cour constitutionnelle. Ceci afin de lui poser une question préjudicielle relative à l’interprétation à donner à l’article 3 du décret du 31 mars 1994 définissant la neutralité de l’enseignement de la Communauté française, article qui prévoit la possibilité de limiter la liberté de manifester sa religion ou ses convictions à certaines conditions.
« Face à l’épidémie de Covid-19 en Afrique, se préparer à la prise en charge des malades oblige également à anticiper les décisions concernant la manière dont seront réalisés les rites funéraires. L’anthropologie a bien montré que ceux-ci commencent dès l’apparition des premiers signes annonciateurs de la mort. Ils se poursuivent après l’enterrement jusqu’à l’ancestralisation » — Comment réinventer les rites funéraires en temps de Covid-19 ? (Francis Akindès, Bernard Taverne, Firmin Kra, Gabriele Laborde-Balen, Khoudia Sow, Marc Egrot, The Conversation)
« Quatre fragments des manuscrits de la mer Morte que l’on croyait vierges viennent de révéler de mystérieuses écritures hébraïques antiques, invisibles à l’œil nu. Une découverte, fruit de récents travaux d’une équipe de chercheurs de Londres (King’s College), de Lugano en Suisse (Faculté de théologie) et de l’Université de Malte, publiés le 15 mai 2020 » — Terre Sainte: des manuscrits de la mer Morte révèlent des textes invisibles (Delphine Allaire, Vatican News)
« Head of church in England and Wales cites styles of worship in argument for early reopening » — Catholic churches 'should be allowed to reopen before others' (Harriet Sherwood, The Guardian)
« Priesters van het Ierse aartsbisdom Dublin moeten een kwart van hun loon inleveren » — Aartsbisdom Dublin bespaart op lonen van priesters (Kerknet)
« Le président sénégalais a annoncé lundi l'assouplissement des conditions de l'état d'urgence mis en place pour lutter contre le coronavirus, tout en prévenant que la maladie devrait continuer à circuler dans le pays plusieurs mois encore » — Covid-19 : le Sénégal réduit le couvre-feu et rouvre les lieux de culte (France 24)
« Après la réouverture des lieux de culte au Sénégal, lundi 11 mai, les réactions ne cessent d’affluer » — Au Sénégal, vive polémique autour de la réouverture des lieux de culte (Lucie Sarr, La Croix Africa)
« The question of Islam’s compatibility with classical liberalism is contentious. Pierre Manent’s essay republished by Law & Liberty discusses this controversy regarding Muslim integration in France. » — Islam in America (Jeffrey Bristol, Law and Liberty)
« La conférence des évêques de Belgique vient de publier un communiqué de presse qui fait suite à l’annonce du retrait par le Vatican, du titre « catholique » aux douze centres psychiatriques belges des Frères de la Charité. » — Le torchon brûle chez les Frères de la Charité (Nancy Goethals, Cathobel)
« La pandémie qui secoue le globe n’est pas sans conséquence sur la nébuleuse djihadiste qui se retrouve de fait concurrencée par un ennemi qui, comme elle, sème la mort, est invisible et potentiellement omniprésent » — Le djihad au temps du Covid-19 (Elyamine Settoune, The Conversation)
« Le recteur Maître Hafiz est prêt à saisir la justice pour dénoncer une ‘discrimination’ du culte musulman » — La Mosquée de Paris se fâche et demande la reprise des cultes pour la fin du ramadan (Jean-Marie Guénois, Le Figaro)