Dans toutes les régions du monde, l’actualité regorge de célébrations, hommages et commémorations de martyr·es de la foi ou de grandes causes politiques. Le président américain Donald Trump, le chef du Hamas Yahya Sinouar, l’ancien député du parti flamand d’extrême droite Vlaams Belang Dries Van Langenhove, le professeur français décapité Samuel Paty ou encore l’Afro-Américain victime de violences policières Georges Floyd font sans distinction la Une des journaux en étant qualifiés de martyrs. Morts ou vivants, conscients ou pas d’accomplir un acte héroïque, tous ces hommes voient les violences qu’ils ont subies sublimées. Ils deviennent des modèles. Sauf ce dernier aspect, leur trajectoire comporte-t-elle des invariants ? Quelle place la dimension religieuse ou sacrée y tient-elle ? L’historien Pierre-M. Delpu vient de consacrer un livre à ces questions. Cécile Vanderpelen-Diagre en discute avec lui.
« We never know who is going to rule but the beauty of democracy is that we know we can always get rid of them. So why wouldn’t we fight like blazes to preserve it? » - Democracy won the 20th century. But has its success bred lethal complacency in the 21st? (Paul Ham, The Guardian)
« Découvrez le résumé de la lettre et des extraits choisis de la nouvelle encyclique de François sur le Sacré-Cœur, Dilexit nos, publiée jeudi 24 octobre 2024. Le pape se penche sur « l’amour humain et divin du cœur de Jésus-Christ », celui-là même qui « nous a aimés ». » - Dilexit nos : le résumé de la 4e encyclique du pape François sur le Sacré-Cœur (La Croix)
« Le Vatican a annoncé, lundi 21 octobre, que le pape François publiera une encyclique sur le Sacré-Cœur le jeudi 24 octobre, intitulée Dilexit nos. Depuis trois siècles, de nombreux papes se sont penchés sur cette dévotion. » - Vatican : le pape va publier une nouvelle encyclique sur le Sacré-Cœur (Paul Carpenter, La Croix)
« C’est jeudi prochain, le 24 octobre, que sera publié le document du Pape sur la dévotion au Sacré Cœur de Jésus. Ce dernier texte rassemblera les réflexions des précédents textes magistériels sur cette dévotion à l’occasion des célébrations en cours du 350e anniversaire de la première manifestation du Sacré-Cœur de Jésus en 1673. » - Dilexit nos, la quatrième encyclique de François dévoilée le 24 octobre (Vatican News)
« Le pape François élève dimanche au rang de "saints" au Vatican 14 figures de l'Eglise, parmi lesquels 11 martyrs assassinés en Syrie au XIXe siècle et symboles de la persécution des chrétiens sous l'empire ottoman. » - Le Pape proclame 14 nouveaux "saints" dont les "11 martyrs de Damas" (La Libre Belgique avec Belga)
« Dimanche 20 octobre, l’Église catholique comptera 14 nouveaux saints. Le pape François doit présider au Vatican la messe de canonisation de onze chrétiens martyrisés en Syrie au XIXe siècle et de trois fondateurs d’ordres religieux. » - Vatican : qui sont les 14 bienheureux canonisés par le pape François dimanche ? (Christel Juquois, La Croix)
« Donald Trump multiplie les appels du pied à l’égard de la communauté juive américaine, d’ordinaire largement acquise au Parti démocrate. Avec la montée d’incidents antisémites à travers le pays, dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas, le Parti républicain se pose en protecteur. » - Élection américaine 2024 : Donald Trump à la conquête du vote juif (Paul Carpenter, La Croix)
« L’archevêque de Toulouse consacre, mercredi 16 octobre, la ville et le diocèse de Toulouse au Sacré-Cœur de Jésus, sur fond de polémique au sujet d’un spectacle urbain usant d’une iconographie ésotérique. Une opposition qui révèle le fossé qui s’est installé entre le monde de la culture et une partie des catholiques. » - Toulouse : quand l’archevêque veut protéger sa ville des « portes des ténèbres » (Matthieu Lasserre, La Croix)
« Le candidat à l’élection présidentielle américaine multiplie les déclarations dans lesquelles ses compatriotes juifs sont accusés de manquer de « loyauté » envers Israël comme envers le camp républicain. » - Pour Donald Trump, « les chrétiens aiment Israël plus que les juifs » (Jean-Pierre Filiu, Le Monde)
La visite en Belgique de Jorge Mario Bergoglio, premier évêque de Rome et chef d’État du Vatican, du 26 au 29 septembre, a fait couler beaucoup d’encre et de salive et enflammé les réseaux sociaux. Dès avant son arrivée, le coût de ce voyage et la réception programmée au château de Laeken à l’invitation du roi Philipe et de la reine Mathilde ont indisposé une partie de la population. C’est que le pape est certes un chef d’État, mais c’est aussi le pasteur de « l’Église universelle ». Cette double casquette génère une ambiguïté institutionnelle. Mais en tant que chef spirituel, il ne s’est pas montré moins clivant. Ses déclarations sur les femmes et les médecins qui pratiquent l’interruption volontaire de grossesse – « des tueurs à gages » – ont choqué et déçu une partie des catholiques. Une semaine après ces événements, il n’est pas inutile de dresser un bilan pour s’interroger sur ce que cette visite dit du religieux aujourd’hui.
« Le village de Maaysra, enclave chiite dans la montagne chrétienne, au nord de Beyrouth, a été bombardé à deux reprises par l’aviation israélienne. » - Au Liban, la mosaïque confessionnelle à l’épreuve de la guerre (Madjid Zerrouky, Le Monde)