Jeudi 28 mars 2024

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Dans le contexte des attentats sanglants des 7 et 9 janvier à Paris, alimentées aussi par les discours sur la « radicalisation » d’une partie de la jeunesse musulmane, deux initiatives publiques ont défrayé la chronique en France et en Belgique, ces dernières semaines. En France, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, chargé des cultes, a indiqué la volonté du gouvernement de mettre sur pied une « instance de dialogue » avec l'islam. Conséquence : le Conseil français du Culte musulman (CFCM), créé en 2003 à l’initiative de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur lui aussi, s’est vu marginalisé davantage encore qu'il ne l'était ­— les autorités voulant s’adresser désormais à « tous ceux qui ne sont pas ou qui ne se sentent pas représentés par le CFCM » — et pour ainsi dire dessaisi d'une série de dossiers essentiels : la formation des imams, l'abattage rituel, le financement des mosquées ou le dialogue interreligieux. En Belgique, c’est le ministre francophone en charge de l’enseignement supérieur qui a annoncé récemment la mise en route d’un processus visant à mettre sur pied une formation des imams et des cadres musulmans en Fédération Wallonie-Bruxelles.

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