Le 30 mars 2014, un nouvel organe représentatif du culte islamique était présenté à la presse belge. Issu pour la première fois d’un processus d’élection interne aux mosquées, cet Exécutif des Musulmans de Belgique avait pour mission de stabiliser l’organisation du culte islamique et faire progresser des dossiers importants, en particulier la reconnaissance de nouvelles mosquées. Deux ans plus tard, un constat d’échec entraine un remaniement de sa composition et la nomination d’un nouveau président, sur fond de moyens supplémentaires alloués par les pouvoirs publics au culte islamique.
En 2015, le nombre d’abattages rituels d’un ovin dans le cadre de la fête de l’Aïd el Kébir a diminué drastiquement en Belgique. En cause, l’interdiction des abattoirs temporaires dans deux régions du pays (la Flandre et la Wallonie) et un boycott des autres structures largement suivi au sein de la communauté musulmane. Cette évolution annonce-t-elle une interdiction générale de l’abattage sans étourdissement préalable, une question qui revient régulièrement dans l’actualité ces dernières années, en Belgique comme dans d’autres pays européens ?
L’organe représentatif du culte islamique vient d’être renouvelé ; sa nouvelle composition a été présentée ce 30 mars, au terme d’un processus de sélection organisé au sein des mosquées. Alors que les élections des équipes précédentes avaient été ouvertes à tous les musulmans de Belgique et avaient reçu une large attention médiatique, cette fois le processus s’est accompli dans la discrétion. Le nouvel Exécutif sera-t-il à même de stabiliser la représentation du culte islamique et de fonctionner plus efficacement que ses prédécesseurs ?