Des membres du caucus pro-vie du Parti conservateur font campagne dans les églises pour relancer le débat sur l'avortement — Avortement: des conservateurs font campagne à l'église (Hugo De Grandpré, La Presse)
"Nommé ministre de l'intérieur, Manuel Valls sera aussi en charge des cultes. Le maire d'Evry est l’un des rares responsables socialistes à avoir pris des positions tranchées sur des dossiers récents liés à la laïcité et à l’islam" — Manuel Valls, ministre partisan d’une « laïcité exigeante » (Stéphanie Le Bars, Blog Digne de Foi, Le Monde)
Encore peu nombreux à l’échelle de la population française, les évangéliques représentent désormais quasiment la moitié des protestants du pays. Récemment fédérée au sein d’un conseil national, cette nébuleuse ne cesse de croître et de s’organiser — Les évangéliques, la minorité qui monte (Maïté Darnault, Le Monde des Religions)
C'est historique : pour la première fois, l'Eglise évangélique luthérienne de France (EELF) et l'Eglise réformée de France (ERF) vont unir leurs synodes du 17 au 20 mai à Belfort, pour adopter les textes constitutifs qui donneront naissance en 2013 à l'Eglise protestante unie. Une union qui marque un tournant pour le protestantisme — Rapprochement historique entre luthériens et réformés (Marie-Lucile Kubacki, La Vie)
"L’Irak abrite de nombreux vestiges chrétiens, en particulier près de Nadjaf. Négligés depuis quelques mois, certains sont carrément menacés de disparition" — Irak: vestiges chrétiens menacés (P.G. avec La Croix, Catho.be)
"In northern Nigeria, it is a truth universally acknowledged that widows and divorcees must be in want of a husband, whether he is rich, or not. Thus religious authorities have decided to organise the wedding of a thousand women's dreams" — Nigerian state sees mass weddings as solution to soaring divorce rate (Monica Mark, The Guardian)
"Abdallah Djaballah, président fondateur du Front de la justice et du développement, dénonce la "mascarade" des législatives" — Un parti islamiste menace l'Algérie d'une révolution (AFP, Le Point)
"Le président fondateur du parti radical islamiste Front de la Justice et du Développement (FJD) Abdallah Djaballah a dénoncé dimanche à l'AFP le scrutin législatif du 10 mai qui a laminé les islamistes et menacé le pays d'une révolution" — Un parti radical islamiste menace d'une révolution (AFP, La Libre Belgique)
Gilles Boëtsch, directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), est anthropologue, spécialisé dans les questions de représentations sociales et physiques. Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur le corps, notamment la Peau, Enjeu de société (2009). Entretien — « A la Renaissance, l’enjeu est de montrer que le corps est beau car il est l’œuvre du divin » (Quentin Girard, Libération)
"Religion is what goes through your mind during the N.H.L. playoffs. Nobody is immune. Richard Dawkins himself would sit at Madison Square Garden, squeeze his eyes shut, and whisper, “Dear God, let the Rangers close this out already and move on to New Jersey.” — When I Root, God Laughs, a shortcut by novelist Shalom Auslender (The New York Times)
"Le pèlerinage sur l'île de Djerba attire beaucoup moins de monde. Il s'agit de déposer un œuf dans une cavité sous une synagogue en plein cœur de l'île tunisienne de Djerba. L'endroit où aurait été retrouvée morte une jeune fille solitaire, il y a plus de 2 500 ans. Fertilité serait alors promise à celle qui aura inscrit son nom sur l'œuf et brûlé un cierge" — Sur leurs gardes, les Juifs tunisiens célèbrent la Ghriba (Thibaut Cavaillès, Le Figaro)
""Si le pèlerinage se passe bien, la saison touristique se passe bien", récite, telle une incantation, Perez Trabelsi. Sa kippa de travers, le chef de la communauté juive de Djerba, qui comprend près de 1 200 personnes, termine les derniers préparatifs en cette matinée du 9 mai" — Le pèlerinage de Ghriba, "événement clé" du tourisme à Djerba (Julie Schneider, Le Point)
"Les Algériens élisent jeudi leurs députés, après des réformes mises en œuvre par le pouvoir pour parer à un Printemps arabe, et avec pour enjeu le score des islamistes, déjà au pouvoir, et la participation" — L'Algérie vote pour renouveler son Assemblée nationale (Le Monde)
"Ils l’évoquent, l’appellent de leurs vœux, la préparent déjà pour certains. Les partis islamistes algériens ne visent rien moins que la victoire au scrutin législatif de ce jeudi. Ils espèrent à tout le moins tirer profit des récents succès glanés par les formations islamistes des pays voisins dans la foulée du "printemps arabe", que ceux-ci aient fait la révolution (Tunisie, Egypte) ou pas (Maroc)" — Une vague verte pressentie en Algérie (Vincen Braun, La Libre Belgique)
"Malgré l’absence de sept prélats en raison des conflits et de la violence qui gangrène le pays, les évêques de Syrie ont tenu leur assemblée à Alep. Ils y ont relancé leur appel à la réconciliation. De son côté, Mgr Nazzaro a dénoncé la responsabilité d’agitateurs libyens et turcs dans l’assaut de l’armée syrienne contre l’université de cette ville" — Syrie: Une assemblée des évêques en plein chaos (P.G./Apic, Catho.be)
"Alex Aan faces jail for posting 'God doesn't exist' on Facebook, renewing fears for atheists in the world's most populous Muslim country" — Indonesia's atheists face battle for religious freedom (Kate Hodal, The Guardian)
En février et mars derniers, plusieurs membres de la famille Berg, leaders spirituels du Kabbalah Centre (KC), rendaient visite au jeune Kabbalah Centre de Moscou et à sa « communauté kabbalistique », qui existe depuis un peu plus d’un an. L’occasion pour les dirigeants du KC d’inaugurer de nouveaux bâtiments en plein centre de la capitale russe et de constater l’expansion du mouvement en Russie. « Nouveau mouvement religieux » pour les uns, « secte » pour les autres, le Kabbalah Centre jouit d’une importante visibilité dans le paysage de la spiritualité contemporaine. Si le mouvement, fondé dans les années 1960 aux Etats-Unis par Philip Berg, trouve son origine dans le judaïsme, il a su, par une constante réélaboration de son discours, atteindre un public bien plus large, au-delà de l’appartenance religieuse.
Depuis l’immolation de Bouazizi en Tunisie le 17 décembre 2010 et la destitution de Ben Ali un mois plus tard, on assiste à un éveil des sociétés arabes. L’Egypte se débarrasse de Moubarak, la Lybie de Kadhafi, et en Syrie, malgré une répression très violente et le risque d’une guerre civile, les opposants au régime de Bachar al Assad poursuivent le combat.
Les révolutions arabes supposent des changements radicaux, donc une redéfinition de la citoyenneté, du pacte social et des rapports entre le politique et la religion. Mais cette redéfinition du politique a surpris par les scores écrasants réalisés par les formations islamistes lors des dernières élections. Comment s’explique ce retour vers le religieux ? Comment interpréter l’accession au pouvoir des islamistes et comment décrypter leur place dans le paysage politique post-révolutionnaire ?
Jusque-là, les citoyens indonésiens devaient se réclamer d'une des six religions officiellement reconnues par la Constitution. Un choix qui apparaissait sur leur carte d'identité. Cette démarche ne sera plus obligatoire lors de l'établissement des nouvelles cartes électroniques, car il sera désormais possible de laisser la case religion en blanc — Les cartes d'identité s'ouvrent au pluralisme religieux (Le Courrier International)
Constitutional ambiguity has allowed religion an excessive influence in schools, and Australia is not alone in this respect — Australia's blurred separation between Church and State (Katherine Stewart, The Guardian)