Une large majorité de catholiques irlandais sont favorables au mariage des prêtres, selon une étude réalisée pour le compte de l'Association des prêtres irlandais. D'après cette enquête, 87% des personnes interrogées considèrent que les prêtres devraient être autorisés à se marier, 72% que les hommes mariés d'âge mûr devraient pouvoir devenir prêtres et 77% sont pour l'ordination de femmes — Les catholiques irlandais seraient favorables au mariage des prêtres (AFP, France TVInfo)
"Liberté de Religion dans le contexte établi selon le Traité de Lisbonne", une étude de Giorgio Feliciani, directeur du CESEN - Centro studi sugli enti ecclesiastici, Università Cattolica del Sacro Cuore, Milano, publiée dans Statoechiese.
Lorsque l’empire russe s’empare, sous Catherine II, d’une portion importante du territoire polonais, notamment lors de la Deuxième (1793) et de la Troisième (1795) Partition de la Pologne, c’est une masse de Juifs qui, du même coup, passent sous son contrôle. Les discriminations héritées de la domination polonaise se maintiennent dans le nouveau contexte.
La tsarine décrète par ailleurs l’instauration d’une Zone de Résidence (qui comprend la Pologne et, pour un temps, la Crimée) que les Juifs ne peuvent quitter sans autorisation expresse. Il y ont certes le droit de vote aux élections municipales, mais à hauteur d’un tiers seulement des électeurs... Ils échappent à la conscription, moyennant une imposition compensatoire double de celle infligée à d’autres minorités, jusqu’en 1827.
Nicolas Ier leur étend alors l’application d’un système visant à les intégrer, comme d’autres minorités, à la société russe. Les jeunes garçons – quatre pour mille mâles – sont, au terme de six années d’éducation dans des collèges militaires, enrôlés dans l’armée d’active pour une durée de... vingt-cinq ans (ultérieurement réduits à vingt, puis à douze). Ce sont les cantonistes, dont l’expérience laissera un souvenir terrible. Il incombe aux communautés de désigner les malheureux, ce qui donne lieu à toutes les injustices. Une discrimination portant sur les conditions d’âge du recrutement (12 ans pour les seuls Juifs) gonfle hors de proportion le nombre de cantonistes juifs. Les pressions à la russification et donc à la conversion, condition de l’avancement (pas de nourriture kasher), sont massives. Il faudra attendre 1856 pour que l’odieux système soit aboli par ukaze d’Alexandre II. Entretemps, près de 70.000 Juifs en ont été victimes.
L’assassinat d’Alexandre II, le Tsar libérateur (il a aboli le servage en Russie), que l’on impute aux Juifs, déclenche en 1881, sous son successeur, le réactionnaire Alexandre III, une vague de pogroms qui durera jusqu’en 1884 : 166 villes d’Ukraine sont touchées, des milliers de foyers juifs détruits, il y a des morts et d’innombrables blessés. La loi bannit les Juifs des localités de moins de 10.000 habitants, même dans la Zone, ce qui condamne à mort nombre de bourgades juives. Des restrictions drastiques s’abattent sur l’accès des Juifs à l’enseignement secondaire et supérieur, ainsi qu’aux professions juridiques. Ils sont chassés de Kiev en 1886 et de Moscou en 1891. En 1892, on leur interdira d’élire et d’être élus aux conseils municipaux, même là où ils représentent une majorité de la population... Entre 1903 et 1906, alors qu’éclate la Première Révolution russe, une nouvelle vague de pogroms fait un millier de morts et plus de 7.000 blessés.
Confrontés à l’oppression et à la misère, nombre de Juifs adhèrent aux mouvements progressistes et révolutionnaires, libéraux ou marxistes, quand ils ne les créent pas. C’est l’époque où naissent notamment, en milieu juif, le mouvement sioniste et le Bund (mouvement marxiste révolutionnaire, mais nationalitaire). L’alternative à la lutte pour plus de dignité sur place est l’émigration de masse, principalement vers le Nouveau Monde : entre 1880 et 1928, 1.750.000 Juifs quitteront par exemple l’empire pour gagner les seuls États-Unis.
L’Union soviétique, qui naît de la Révolution de 1917, instaure le régime bolchevique. Tôt mise en place, la Yevsektsia (Section juive du parti communiste) a pour mission de détruire toute expression nationalitaire juive, et au premier chef le sionisme et le bundisme. Au nom de l’internationalisme prolétarien, l’héritage religieux et culturel juif est qualifié – à l’instar de celui d’autres nationalités – de « bourgeois », ce qui signe en principe son arrêt de mort. Quant à l’antisémitisme, il est dénoncé, mais simultanément nié dans sa triste originalité, puisque, selon Lénine, il n’est rien d’autre qu’un « essai en vue de dévier sur les Juifs la haine des travailleurs et des paysans ». Cette lecture du phénomène en termes de technique politique utilisée par l’ancien régime comme arme dans la « lutte des classes » (le concept clé du marxisme-léninisme), prévaudra tout au long de l’ère soviétique.
Le même contexte idéologique explique la négation de la dimension spécifiquement juive de la Shoah, présentée comme ensemble d’atrocités perpétrées à l’encontre de citoyens soviétiques (ou, sous d’autres latitudes, polonais, hongrois...).
La haine des Juifs perdure dans les faits. Entre autres exemples qu’on pourrait multiplier : la répression des intellectuels juifs entre 1948 et 1953 sous Joseph Staline, qui associe volontiers les Juifs au « cosmopolitisme » et au pro-américanisme. L’exécution, le 12 octobre 1952, lors de la « Nuit des poètes assassinés », de treize écrivains yiddish de premier plan (Peretz Markish, Leib Kvitko, David Hofstein, Itzik Feffer, David Bergelson...) symbolise bien, même dans le contexte d’une société révolutionnaire qui prétendait bâtir l’universalisme concret, la durable survivance de la hargne... Non moins d’ailleurs que le « Procès des Blouses blanches » (1953), où des médecins et pharmaciens, principalement juifs, sont accusés d’avoir empoisonné de hauts dirigeants du Parti : plusieurs centaines de personnes seront arrêtées...
Aujourd’hui, la Russie post-soviétique peine à redéfinir ses normes sociales et politiques. Et dans le bouillonnement idéologique qui la caractérise, on ne s’étonnera pas de redécouvrir, sous des étiquettes mises à jour, des haines fort traditionnelles. Des mouvements fascisants tel Pamiat (Mémoire) semblent renouer à l’identique avec toutes les obsessions antisémites de l’époque tsariste...
Le premier pogrom de Kichinev (1903) fut mené par des prêtres orthodoxes. L’Église orthodoxe, que ce soit en Russie ou ailleurs, partage évidemment l’héritage commun du christianisme. Peut-être l’attention toute particulière qu’elle porte au message des Pères de l’Eglise de langue grecque et des premiers conciles la rend-elle particulièrement sensible aux vitupérations antijuives de certains d’entre eux. Elle présente au cours des siècles la même attitude faite de haine et de peur des Juifs que celle du christianisme latin, avec – dans des contextes de mutation sociale, économique, religieuse ou politique – une aptitude identique de ses couches populaires à fournir des contingents de fanatiques capables de pillage et de meurtre.
Cela dit, l’intrication institutionnelle de l’Église dans l’appareil d’État, héritée du « césaro-papisme » byzantin, est fort éloignée de l’autonomie qui caractérise sur ce plan l’Église catholique par rapport aux États (et à l’Empire). Une institution telle que le Saint Synode étant essentiellement une section du gouvernement, il est particulièrement malaisé de mesurer la responsabilité propre de la hiérarchie religieuse – si claire en Occident – dans les décisions antijuives. On doit la supposer considérable. De fait, jamais l’autorité religieuse ne prit en Russie des mesures pour protéger les Juifs, comme le fait est attesté en Occident latin, contre la violence populaire. Qu’elle n’ait jamais adopté de position officielle sur les Juifs n’a pu qu’encourager la haine des Juifs à laquelle prêtres, clercs et moines n’étaient que trop portés.
Jacques Déom (ULB).
"Un homme a ouvert le feu ce matin sur un groupe de parents et d'enfants devant le collège juif Ozar Hatora. Deux personnes ont été grièvement blessées. La police indique que le tireur pourrait être celui qui a abattu trois militaires à Toulouse et à Montauban la semaine dernière" - Fusillade devant une école juive de Toulouse, trois morts (Jean-Marc Leclerc, Le Figaro)
"Un homme a ouvert le feu lundi matin devant un collège juif, a-t-on appris de source policière. Trois enfants et un adulte ont été tués et deux personnes sont gravement blessées, a indiqué le procureur de la République, Michel Valet. Il s'agit du collège Ozar-Hatorah, dans le quartier résidentiel de La Roseraie, à Toulouse" - Toulouse : fusillade devant un collège juif (Jean-Michel Décugis et Aziz Zemouri, Le Point)
Le Rapporteur spécial de l'ONU sur la liberté du culte, Heiner Bielefeldt, a déclaré mardi que « les religions officielles d'Etats ne devraient jamais être instrumentalisées dans le cadre d'une politique identitaire nationale — Un expert de l'ONU avertit contre l'instrumentalisation des religions d'Etat (Centre d’actualités de l’ONU)
« Decir que el aborto es violencia estructural suena mejor que hablar de moral cristiana o patriarcado » — Violencia estructural (Pilar Rahola, La Vanguardia)
L’académicien Félicien Marceau, de son vrai nom Louis Carette, est mort à Paris ce mercredi 7 mars. La presse se fait l’écho de sa brillante carrière d’auteur de romans et de pièces de théâtre. Les journalistes les plus avisés rappellent qu’il fut condamné par contumace à la déchéance civile et à 15 ans de travaux forcés par l’État belge, à la Libération, pour avoir réalisé, en tant que directeur du département « Actualités » à Radio-Bruxelles (aux mains de l’occupant), des émissions aux propos ambigus. Cependant, lorsque son parcours est retracé, son engagement dans le personnalisme chrétien n’est jamais évoqué. Pourtant, non seulement il fut l’un des principaux animateurs de ce mouvement en Belgique, mais cette implication permet de mieux comprendre ses prises de position.
"Une bible vieille de 1500 ans, découverte au début des années 2000 en Turquie lors d’une opération anti-contrebande, a été révélée au public cette semaine. Le ministre turc de la culture et du tourisme Ertugrul Günay a confirmé que le manuscrit avait été remis au musée d’ethnographie d’Ankara afin d’y être restauré" - Une bible annonçant la venue du prophète Mohammed découverte en Turquie (Le Monde des Religions. Photo : David Ball)
"Cette semaine, les groupes parlementaires tunisiens ont chacun livré leur vision de la teneur de la Constitution dont doit se doter le pays. Le débat organisé mardi 28 février à l'Assemblée nationale constituante sur le sujet, relayé par le journal tunisien arabophone Assabah, a vu différentes visions se confronter" - Tunisie, la place de l'Islam dans la constitution fait débat (Hajer Jeridi, Le Monde)
"L'Allemagne, où l'islam est devenu la troisième religion, va pour la première fois former cette année des imams dans ses universités, notamment à Osnabrück où des prédicateurs suivent déjà une formation continue" - L'Allemagne va former des imams dans ses universités (AFP, La Libre Belgique. Photo : LooiNL)
"La subvention de 400 000 francs destinée à la rénovation de la basilique Notre-Dame est considérée comme illégale. Un collectif dépose une plainte" - Un collectif accuse la Ville de subventionner illégalement un lieu de culte (Olivier Francey, Tribune de Genève)
"La police new yorkaise surveille de près les musulmans. Une polémique en cours depuis l'automne dernier mais qui enfle avec de nouvelles révélations : les policiers new yorkais ont opéré largement en dehors de la ville et ont notamment espionné les milieux universitaires" - USA: des universitaires musulmans sous surveillance (Robin Cornet, RTBFInfo)
"Le parlement a voté lundi en faveur d’un allongement de la liste des 14 Eglises et communautés religieuses officiellement reconnues en Hongrie" - Eglises : la « golden liste » allongée (Hulala)
"Le dernier ouvrage de Gilles Kepel, Quatre-vingt-treize (Gallimard), nous plonge au cœur de l’islam de France tel qu’il s’est construit dans le département emblématique de la Seine-Saint-Denis depuis 25 ans" - L'islam du "neuf trois" décrypté par Gilles Kepel (Matthieu Mégevand, Le Monde des Religions)
"Les sex-toys vendus dans une boutique du quatrième arrondissement de Paris sont-ils des objets à caractère pornographique», ou simplement des objets érotiques? Le tribunal de Paris doit répondre ce mercredi à cette question, dans le cadre d'un procès qui oppose deux associations catholiques à une boutique de sex-toys, installée à moins de 200 mètres d'une école" - Jugement attendu pour le procès d'un love shop à Paris (Cyrille Vanlerberghe, Le Figaro)
"Et si le véritable effort pendant le Carême était de réduire l’utilisation de Facebook ou de Twitter, en particulier pour la jeune génération ? Bref, d’être moins accroché à Internet et aux réseaux sociaux, comme une réponse au message de Benoît XVI pour la Journée mondiale des communications sociales ?" - Pour le Carême, ils font le jeûne des réseaux sociaux (Hugues-Olivier Dumez, La Croix)
Sous la question de la viande halal, celle de la traçabilité - Idées de Florence Bergeaud-Blackler, anthropologue, chercheuse associée à l'Institut de recherches et d'études sur le monde arabe et musulman (Le Monde)
""We don't want this material to be secret," said the archivist, waving at an endless row of shelves packed with fading documents that disappeared off into the darkness. "I am really happy people will see what a rich patrimony we have," he added, before wandering further into the bowels of the Vatican's Secret Archive" - The Vatican's Secret Archive: selected papal documents go on display in Italy (Tom Kington, The Guardian)
"Dans le cadre de notre dossier “Peut-on encore critiquer l’Islam ?”, vous avez posé vos questions à Michaël Privot, islamologue et membre des Frères musulmans. Résumé" - Michaël Privot : "La critique est mal reçue par les musulmans, pas par l'islam" (Le Vif l'Express)
"Le « burqa bla-bla » de l'ULB a soulevé de nombreuses questions, dont celle de la liberté d'expression. Tabou, l'islam ? Mais qu'en pensent donc les musulmans ?" - Tabou, l'islam ? Qu'en pensent les musulmans ? (Marie-Cécile Royen, Le Vif l'Express)
"Les députés wallons planchent sur un projet de décret qui établirait un cadastre des lieux de culte classés. Ce document renseignerait notamment sur leur état et leur fréquentation afin d’envisager la réaffectation de certains d’entre eux" - Le PS veut « screener » les églises classées (P.G., Catho.be)
"Religion does not typically receive a lot of attention from the mainstream news media, and 2011 was no exception. When religion did make news, it was often because of accusations about extremism or intolerance. The biggest religion stories in the news during 2011 centered on tensions over Islam and the U.S. presidential campaign, with more than half of the politically-focused coverage involving Republican hopeful Mitt Romney and his Mormon faith. This was the finding of the annual review of religion coverage by the Pew Research Center's Project for Excellence in Journalism (PEJ) and the Pew Research Center's Forum on Religion & Public Life" — Islam and Politics Dominate Religion Coverage in 2011 (Pew Research Center : photo : Steve Evans)
Le président américain Barack Obama a présenté ses excuses au peuple afghan pour la destruction par le feu d'exemplaires du Coran. Les protestations populaires ont déjà provoqué la mort de 12 persones en Afghanistan — Obama verontschuldigt zich voor verbranding korans (De Standaard)
"Mitt Romney has several advantages in a State where gay rights and immigration are big issues – so why is it still close?" — Arizona's Mormons give Romney the edge, but all is not lost for Santorum (Ewen MacAskill, The Guardian)
Dall'evasione sgravi ai redditi bassi. Arriva l'Ici sui beni della Chiesa (Mario Sensini, Corriere della Sera)
La campagne d'affichage lancée par le Secours Catholique en ce début d'année 2012, dans les gares, dans la presse nationale et à la radio pour éveiller à la solidarité et à la lutte contre toutes les formes de pauvreté est un appel à la mobilisation des candidats à la présidentielle — Le Secours catholique, l'étendard de la solidarité (Lola Petit, Le Monde des Religions)
Esiste già una quantità di «fake» improbabili, ma adesso ci sarà quello vero: Benedetto XVI su Twitter. «Anche il Papa presto tra i ‘twitters’ con gli Angelus e i suoi discorsi più importanti», ha annunciato la Radio Vaticana — Anche l'Angelus del Papa risuona su Twitter (Gian Guido Vecchi, Corriere della Sera)
"Unfortunately for spectators, no major punches were landed in the fight between the champions of atheism and Christianity" — No knockout blows in Richard Dawkins v Rowan Williams bout (Andrew Brown, The Guardian)
L'affaire DSK a réveillé une formule magique qui nourrit bien des fantasmes mais qui repose sur des raccourcis historiques et étymologiques évidents. Le fameux "puritanisme américain" conduirait à une dénonciation du plaisir sexuel et à une culpabilisation de ceux qui aiment s'y adonner. Certains défenseurs du prototype français du "bon vivant", du "coureur de jupons", de l'"homme qui aime les femmes" ont eu recours à cette notion galvaudée pour aider à laver DSK de tout soupçon. Dans Le Monde du 24 août 2011, l'écrivain Pascal Bruckner, auteur de plusieurs livres sur les relations amoureuses aujourd'hui, écrit ainsi : "L'Amérique du Nord, à l'évidence, a un problème avec le sexe qui vient de son héritage protestant mais elle veut en plus donner des leçons au monde entier. La qualifier de puritaine ne suffit pas car c'est un puritanisme retors, d'après la révolution des mœurs, qui parle le langage de la liberté amoureuse et coexiste avec une industrie pornographique florissante. C'est très exactement un puritanisme lubrique". Il conclut son billet d'humeur avec ce constat sévère : "Nous (les Français) avons beaucoup de choses à apprendre de nos amis américains mais certainement pas l'art d'aimer".
"Le patriarche oecuménique de Constantinople, Bartholomé I°, de l’Eglise orthodoxe, participera aux travaux de l’Assemblée nationale turque afin de discuter de la rédaction de la nouvelle Constitution, notamment le thème des minorités religieuses" - Turquie : La nouvelle Constitution sous le regard orthodoxe (fides/apic/at, Catho.be. Photo : Massimo Finizio)
"Dans un entretien au quotidien irlandais Irish Independent , l’archevêque de Dublin, Mgr Diarmuid Martin, estime prématurée une prochaine visite du pape en Irlande" - L’archevêque de Dublin estime prématurée une visite du pape en juin (N.S., La Croix)
"Bars shut under pressure from Islamists, driving alcohol sales and consumption underground" - Algeria slides into prohibition (Isabelle Mandraud, The Guardian)
"Les narcotrafiquants ont promis de faire une trêve durant la venue de Benoît XVI du 23 au 26 mars" - Mexique : les cartels vont déposer les armes pour la visite du pape (Patrice Gouy, Le Point)
"C’est avec un sentiment d’urgence que Chemsi Cheref-Khan se dévoile en tant que maçon. Il reproche à la Belgique d’avoir reconnu l’islam sans examiner sa doctrine juridique" - Islam : « La tolérance sans limite menace la laïcité politique » (Marie-Cécile Royen, Le Vif l'Express)
"Parcours. Radouane Bouhlal est né le 27 octobre 1974 à Saint-Josse ten Noode dans une famille marocaine, berbère par le père et arabe par la mère, ce qui ne l’empêche pas d’être également belge, très attaché à son pays d’adoption. Il a fait ses études primaires et secondaires dans le réseau libre (catholique) avant de décrocher une licence en droit à l’UCL et un diplômes d’études spécialisées en droits de l’Homme aux Facultés Saint-Louis" - Quand la laïcité cesse d’être laïque (C. Le, La Libre Belgique)
"Dix-sept condamnations au total. Et à chaque fois pour des vols dans des églises : ce n’est pas seulement son grand âge (72 ans) qui distingue Walter Bossuyt. "Walterke", comme il est connu auprès des policiers spécialisés dans le vol d’œuvres d’art, est la terreur des bedeaux et des sacristains de Flandre occidentale" - Pilleurs de troncs (Jacques Laruelle, La Libre Belgique)
"C'est une sacrée histoire ou plutôt une histoire sacrée que la construction de cette chapelle pour laquelle des jeunes de l'Institut technique libre d'Ath (ITL) ont manié la truelle et le mortier. Ce projet pédagogique a trouvé sa genèse dans le cadre du cours de religion tout en faisant appel à des savoir-faire moins célestes" - Une chapelle dans le réfectoire (Bruno Deheneffe, Le Soir)
"A l'occasion du dîner du CRIF ce mercredi soir, l'IFOP décrypte le vote des Français de confession juive. Ils se déclarent plus à droite que l'ensemble des électeurs mais sont peu nombreux à soutenir les extrêmes" - Les Français de confession juive votent plutôt à droite (Cécilia Gabizon, Le Figaro)
"Le ministre de l’Intérieur français a répondu au Conseil français du culte musulman. Ses propos ne visent pas les musulmans français. « Mon propos de bon sens et d’évidence ne visait aucune culture en particulier »" - Guéant assure qu’il ne vise pas les musulmans français (AFP, Le Soir)
"Le 1969, curiosité érotique ou pornographique de la rue Saint-Martin (IVe) ? Ce mercredi, le tribunal correctionnel de Paris, saisi par deux associations catholiques, devra statuer. À l'origine du litige : l'emplacement au numéro 69 de ce « love shop », qui propose sex-toys et lingerie coquine à seulement 90 mètres du collège privé Saint-Merri, dans le quartier du Centre Pompidou. Et, accessoirement, juste en face d'une église" - Paris : le love shop du IVe qui dérange des catholiques (Flore Galaud, Le Figaro)
"« Vers la guérison et le renouveau » est le titre du symposium international ouvert lundi soir à Rome jusqu'à jeudi, à l'initiative de l'Université pontificale grégorienne, pour réfléchir aux abus sexuels sur mineurs dans l'Église catholique" - Pédophilie : l'Église revient sur dix ans de scandales (Jean-Marie Guénois, Le Figaro)
"Le cardinal Marc Ouellet a demandé pardon, mardi soir 7 février, au nom de l’Eglise, « pour ceux qui ont abusé des petits et des faibles »" - L'Eglise demande pardon pour les abus sexuels commis par des prêtres (Frédéric Mounier, La Croix)
"Le colloque international réuni à l’Université grégorienne de Rome, en vue d’améliorer la lutte contre les abus sexuels dans l’Église, s’est ouvert mardi 17 février avec l’audition d’une victime irlandaise" - Rome donne la parole aux victimes d’abus sexuels (Frédéric Mounier, La Croix)