« Le dossier judiciaire mettant en cause le père Silviet-Carricart, auquel « Le Monde » a eu accès, révèle deux défaillances majeures dans la procédure. La première concerne l’ancien directeur de l’établissement scolaire privé, la seconde l’ex-surveillant Damien S., mis en cause dans une centaine de plaintes. » - Affaire de Bétharram : en 1998, les ratés de la justice face aux agresseurs présumés (Alexis Noé et Robin Richardot, Le Monde)
Le discours d’investiture du nouveau président américain Donald Trump a défrayé la chronique ces deux dernières semaines. Un des nombreux aspects commentés concerne l’image de soi qu’il a présentée, celle d’un homme sauvé par Dieu pour rendre sa grandeur à l’Amérique. Cette énième déclaration mérite que l’on s’attarde sur les liens entretenus par le 47e président des États-Unis avec la religion. Durant toute la campagne électorale, il s’est en effet présenté comme le porte-parole d’un peuple de Dieu menacé par les forces du mal impies. Les slogans « Jesus is my Savior, Trump is my President », « Made Amercia Godly Again », « God, Guns & Trump » ont fleuri sur casquettes et T-shirts, laissant penser que le « retour du religieux » était définitivement advenu. La linguiste Emmanuelle Danblon et l’historienne Cécile Vanderpelen-Diagre analysent ce phénomène.
« Un sapin a été abattu mardi dans le nord de l'Italie pour décorer la place Saint-Pierre du Vatican à l'occasion des fêtes de fin d'année, malgré des manifestations d'activistes de l'environnement et une pétition en ligne qui a récolté des dizaines de milliers de signatures. » - Un sapin abattu pour le Vatican malgré les protestations des défenseurs de l'environnement (La Libre Belgique avec Belga)
« Le 14 novembre, les diocèses de Rouen et du Havre ont organisé une journée d’échanges entre élus et communautés paroissiales sur le thème de la sauvegarde du patrimoine religieux. Le sujet préoccupe de nombreux maires, surtout dans les communes rurales, où les pratiquants sont de moins en moins nombreux. » - Patrimoine religieux : quand des maires et des prêtres s’organisent pour sa sauvegarde (Youna Rivallain, La Croix)
Dans toutes les régions du monde, l’actualité regorge de célébrations, hommages et commémorations de martyr·es de la foi ou de grandes causes politiques. Le président américain Donald Trump, le chef du Hamas Yahya Sinouar, l’ancien député du parti flamand d’extrême droite Vlaams Belang Dries Van Langenhove, le professeur français décapité Samuel Paty ou encore l’Afro-Américain victime de violences policières Georges Floyd font sans distinction la Une des journaux en étant qualifiés de martyrs. Morts ou vivants, conscients ou pas d’accomplir un acte héroïque, tous ces hommes voient les violences qu’ils ont subies sublimées. Ils deviennent des modèles. Sauf ce dernier aspect, leur trajectoire comporte-t-elle des invariants ? Quelle place la dimension religieuse ou sacrée y tient-elle ? L’historien Pierre-M. Delpu vient de consacrer un livre à ces questions. Cécile Vanderpelen-Diagre en discute avec lui.
La visite en Belgique de Jorge Mario Bergoglio, premier évêque de Rome et chef d’État du Vatican, du 26 au 29 septembre, a fait couler beaucoup d’encre et de salive et enflammé les réseaux sociaux. Dès avant son arrivée, le coût de ce voyage et la réception programmée au château de Laeken à l’invitation du roi Philipe et de la reine Mathilde ont indisposé une partie de la population. C’est que le pape est certes un chef d’État, mais c’est aussi le pasteur de « l’Église universelle ». Cette double casquette génère une ambiguïté institutionnelle. Mais en tant que chef spirituel, il ne s’est pas montré moins clivant. Ses déclarations sur les femmes et les médecins qui pratiquent l’interruption volontaire de grossesse – « des tueurs à gages » – ont choqué et déçu une partie des catholiques. Une semaine après ces événements, il n’est pas inutile de dresser un bilan pour s’interroger sur ce que cette visite dit du religieux aujourd’hui.
« Dans ce troisième volet de notre série sur l’implantation du catholicisme en Chine, le rêve des jésuites de convertir l’empereur des Ming puis des Qing n’aboutit pas. Et les moines mathématiciens et astronomes des XVIIe et XVIIIe siècles laissent bientôt leur place à d’autres missionnaires, débarqués avec les armées coloniales au XIXe siècle. » - En Chine, des missionnaires vus comme des « agents de l’étranger » (Mikael Corre, La Croix)
“Ook een controversiële resolutie waardoor de tweederdemeerderheid wordt geschrapt is goedgekeurd.” - Duitse katholieke Kerk geeft aanzet voor Synodale Raad (Kerknet)
L’ouvrage massif, et succès de librairie, que proposent Michel-Yves Bolloré, frère de l’homme d’affaires bien connu, et Olivier Bonnassies (Dieu. La science. Les preuves. L’aube d’une révolution, Paris, 2021), ne relève pas, disons-le immédiatement, des sciences dites « dures », mais prétend les vulgariser. Est-il impertinent de relever, à ce sujet, l’intérêt appuyé de son éditeur Trédaniel pour le domaine des médecines alternatives, de l’ésotérisme, du bien-être… bref, pour la nébuleuse des savoirs et pratiques qu’on qualifiera pudiquement de parallèles ou d’alternatifs ?
« As the United States Supreme Court appears poised to overturn Roe v. Wade, Muslim Americans are gearing up for what the landmark reversal could mean for their communities. » — On abortion, Muslim Americans say Islamic history is ‘on the side of mercy’ (Alejandra Molina, The Washington Post)
« D’après la plainte déposée par la synagogue, la loi juive prévoit qu’un avortement peut être ‘nécessaire afin de protéger la santé et le bien-être mental ou physique d’une femme’. » — En Floride, une synagogue lutte pour le droit à l’avortement (Barthélémy Dont, Slate)