"Le président de la République a déclaré que 'l'individu suspecté' d'avoir commis un attentat en Isère vendredi 26 juin a été 'arrêté et identifié'. Il s'agit de Yassine Salhi, selon le ministre de l'intérieur Bernard Cazeneuve" — Attentat en Isère : le criminel présumé est un salafiste de 35 ans (Corinne Laurent, La Croix)
"Un attentat a été commis ce vendredi matin sur un site de gaz industriels près de Lyon, faisant un mort et deux blessés légers. Un corps décapité et des morceaux de tissus laissant apparaître des inscriptions en arabe ont été retrouvés près du site. Un suspect a été interpellé" — Attentat en Isère : ce que l'on sait cet après-midi (Le Figaro)
"Le Conseil national des évangéliques de France (CNEF) a jugé lundi 18 mai 'consternante' la décision de permettre la bénédiction liturgique des couples homosexuels mariés prise la veille par l'Eglise protestante unie de France (EPUdF, luthériens et réformés)" — Bénédiction des couples homosexuels : les évangéliques se disent consternés (AFP, Le Monde)
"Si chez les catholiques, le mariage est un sacrement, il s'agit chez les protestants d'une simple bénédiction de couples au préalable mariés civilement" — Catholiques ou protestants, à chacun son mariage (Emilie Lanez, Le Point)
"L'ex-raïs islamique écope de la peine capitale. Destitué par l'armée en 2013, Mohamed Morsi a été condamné à mort, ce samedi, pour des accusations d'espionnage, de conspiration avec le Hamas et le Hezbollah, et d'évasion collective d'une prison durant la révolution de 2011. La cour a également réclamé la peine de mort pour une centaine d'autres accusés, dont des dirigeants des Frères musulmans. Parmi eux, Khaïrat el-Shater, richissime homme d'affaires et numéro deux de la Confrérie" — Égypte : l'ex-président Morsi condamné à mort (Delphine Minoui, Le Figaro)
"Les Etats-Unis ont exprimé dimanche leur 'profonde préoccupation' après la condamnation à mort de l'ex-président égyptien Mohamed Morsi. Un verdict qui selon les experts traduit 'la guerre totale' lancée par le pouvoir contre la confrérie islamiste des Frères musulmans" — Le Caire en guerre totale contre les islamistes (AFP, La Libre)
"Dans la nuit de samedi à dimanche, l'armée turque a mené une opération militaire en Syrie afin d'évacuer la dépouille d'un dignitaire ottoman, ainsi que les 38 soldats qui gardaient son tombeau. Effectuée dans une zone contrôlée par l'Etat Islamique, située près de 40 kilomètres à l'intérieur du territoire syrien, l'opération s'est déroulée sans heurts. 'Un franc succès', se réjouit le Premier ministre, Ahmet Davutoglu. Ni obstacle, ni affrontement. N'était-ce pas trop facile ? C'est en tout cas l'avis d'Anthony Samrani, diplômé en sciences-politiques à l'Université de Lyon et collaborateur régulier au quotidien francophone libanais 'L'Orient-Le Jour'" — Existe-t-il un pacte entre l'Etat Islamique et la Turquie ? (Le Vif)
"Les deux photos circulent abondamment sur les réseaux sociaux. Sur celles-ci, on peut apercevoir des sympathisants de l'Etat islamique tenir une feuille de papier, avec en arrière-plan l'Atomium, lieu très symbolique de la Belgique" — Des sympathisants de l'EI se photographient devant l'Atomium: voici leur message (La Libre)
"Churches in Central African Republic are caring for thousands of Muslims who have been trapped in a cycle of revenge attacks, perpetrated by a pro-Christian militia. Since December, Anti-Balaka militias have been emptying Muslim quarters and avenging earlier attacks by the Seleka, an Islamist militia. The Seleka rampaged through the country in early 2013, terrorizing Christians and ransacking churches, hospitals and shops" — In Central African Republic, Churches Are Refuge For Muslims Trapped By Violence (Fredrick Nzwili, Religion News Service/Huffington Post)
"Le président ougandais Yoweri Museveni promulguera lundi une loi controversée durcissant la répression de l'homosexualité qu'il avait un temps refusé de signer, a annoncé un porte-parole de la présidence" — Ouganda : le président promulgue lundi une loi anti-homosexualité controversée (Belga, Le Vif)
Numerous radical religious groups are active at the European level where they attempt to influence political leaders on issues such as Sexual and Reproductive Health and Rights. Those who refuse their hard-line agendas refer to these organisations, which usually call themselves “pro-life”, as “anti-choice”. There has been a recent change in the way these “anti-choice” organisations express their views on ethical topics: a previous focus on emotions has given way to an increasingly ‘rational’ message. The new conservatives have appropriated values related to democracy and human rights to find a new means of building a sense of legitimacy for their discourse.
Ce lundi 18 novembre, une série de conférences réunissait à Bruxelles une foule nombreuse – près de 600 personnes – sur le thème Parlez-vous le gender ? L’événement, dont les organisateurs se présentent comme des parents d’élèves, donnait la parole à Marguerite A. Peeters, journaliste, consulteur au Conseil pontifical pour la Culture et fondatrice du cabinet de conseil bruxellois « Institut pour les Dynamiques du Dialogue interculturel de la Culture » ; Maria Hildingsson, secrétaire générale de la Fédération européenne des Associations familiales catholiques ; Jérôme Brunet, porte-parole de la Manif pour tous et président de l'Appel des Professionnels de l'Enfance ; et Elizabeth Montfort, ancien député européen, présidente de l’Alliance pour un nouveau Féminisme européen. Le débat était animé par Jean-Thomas Lesueur, délégué général de l’Institut Thomas More, think tank d’opinion, européen et indépendant basé à Bruxelles et Paris, qui a pour objectif notamment de défendre « Une Europe fière de ses racines, sûre de ses cultures ». L’objectif des conférenciers était d’informer les parents sur le danger que comporte la « théorie du genre », à savoir l’idée que l’identité sexuelle n’est pas seulement biologique, mais est le résultat d’une construction culturelle et sociale.
"Fidel Castro a eu « une conversation très animée » avec le pape Benoît XVI, qu’il a notamment interrogé sur le sens des changements liturgiques à la messe, a indiqué le porte-parole du Saint-Siège Federico Lombardi" - Fidel Castro et Benoît XVI ont eu un « échange intense » mais « cordial » (AFP, La Libre Belgique)
"Au dernier jour de sa visite à Cuba, le Pape s'est entretenu pendant trente minutes avec l'ancien président. Au menu des discussions : la réforme liturgique, le rôle du Pape et d'autres questions culturelles" - Que se sont dit Benoît XVI et Fidel Castro ? (Jean-Marie Guénois, Le Figaro)
La récente visite de Paul Kagame en France a réactivé l’attention des médias sur une question quelque peu oubliée : celle des religieux soupçonnés de participation au génocide ayant trouvé refuge dans l’hexagone. Le réchauffement des relations diplomatiques entre les deux pays jette en effet une nouvelle lumière sur le problème de l’extradition éventuelle d’individus visés par des mandats d’arrêt internationaux du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR). Le cas le plus emblématique à cet égard est sans doute celui du père Wenceslas Munyeshyaka, ancien curé de la paroisse Sainte-Famille de Kigali où, d’après les témoins survivants, il se serait livré à des violences, extorsions, viols et meurtres à l’encontre des réfugiés Tutsi de la cathédrale dont il avait la charge.
Au-delà de l’impact de tels témoignages et de procès retentissants impliquant des religieux comme celui des « quatre de Butare » à Bruxelles, le génocide a durablement bouleversé les relations entre l’Eglise catholique et l’Etat rwandais. Pour comprendre une quinzaine d’années de tensions, d’accusations réciproques et de négociation pragmatique entre les deux institutions, il est nécessaire de porter le regard sur l’histoire de l’évangélisation du pays, une histoire vieille de plus d’un siècle.
Le Centre interdisciplinaire d’étude de religions et de la laïcité de l’Université libre de Bruxelles a, à la demande de la Fondation Roi Baudouin, réalisé un rapport relatif à la formation des enseignants de religion islamique dans l’enseignement officiel en Communauté française. L’objectif était d’avoir une photographie aussi précise que possible de la formation des enseignants de religion musulmane, et d’actualiser les données recueillies voici plus de vingt ans par Felice Dassetto et Albert Bastenier dans Enseignants et enseignement de l’Islam au sein de l’école officielle en Belgique (Louvain-la-Neuve, 1987).
Cette étude, dans une première partie, rappelle la situation de l’enseignement de la religion islamique en Communauté française, dans le contexte de la reconnaissance du culte musulman par les pouvoirs publics. Une deuxième partie expose les résultats de l’enquête réalisée, tant en ce qui concerne le profil sociologique des enseignants, leur origine, leur parcours de formation et leurs titres et diplômes — et ce en regard des décrets de la Communauté française relatifs aux titres requis qui conditionnent l’accès à l’exercice de ce métier. Une troisième partie aborde les questions pédagogiques et un dernier chapitre tente une brève comparaison avec les régimes existants en la matière en Communauté flamande et aux Pays-Bas. Nous en offrons ici une courte synthèse.