Le brouhaha médiatique et les rumeurs ont été importants ces deux dernières semaines autour du Vatican. Cela a déstabilisé certains électeurs et change l'approche que les catholiques ont de la papauté. – « Pour la première fois, les réseaux sociaux ont bousculé le préconclave » (Bosco d’Otreppe, La Libre)
« Le successeur du pape François, mort à 88 ans, doit être nommé dans les prochaines semaines. Le Figaro fait le point sur les mots-clés nécessaires pour comprendre cette élection décisive pour le monde catholique. » - Conclave, camerlingue, papabili... Le lexique pour comprendre la période qui suit la mort du pape François (Jeanne Durieux, Le Figaro)
« Le pape François est décédé ce lundi 21 avril, lundi de Pâques, d’un AVC fatal. » - Causes du décès, funérailles, conclave… ce qu’il faut savoir après la mort du pape François (Le Soir avec AFP)
« Le pape François a succombé à un accident vasculaire cérébral (AVC) qui a provoqué un coma et une défaillance cardiocirculatoire irréversible, selon son certificat de décès publié lundi par le Vatican, révélant aussi qu'il souffrait du diabète. » - Le pape François est mort d'un AVC (La Libre Belgique avec AFP)
La mort du 265e successeur de Pierre permet de dresser les premiers traits d’un bilan. Élu à soixante-seize ans après la renonciation de son prédécesseur, alors qu’il faisait partie de la liste finale des potentiels promus lors de l’élection de Benoit XVI, Jorge Mario Bergoglio affrontera dès le départ une opposition vive. On a même parlé de « François-phobie ». Ce pape présente en effet un autre visage de l’Église après le Polonais Jean-Paul II et l’Allemand Benoit XVI, qui s’inscrivaient plutôt dans le courant intransigeant et revendiquaient un catholicisme affirmé. Certains ne furent pas insensibles à cette nouvelle incarnation comme le démontre le film que lui consacre Wim Wenders en 2018, Le Pape François, un homme de paroles.
À la fin de l’été, un quotidien italien d’opposition au gouvernement de Giorgia Meloni titrait à la « Une » : « Le pape excommunie Salvini et Meloni » (Il Manifesto, 29 août 2024 – Il papa « scomunica » Salvini e Meloni). Matteo Salvini étant le vice-président du Conseil des ministres d’Italie et Giorgia Meloni la présidente de ce Conseil, à savoir l’équivalent d’une Première ministre, l’affirmation pouvait être considérée comme fort grave. Nous tenterons dès lors de comprendre ici ce que le pape François réprouve dans l’actuelle politique italienne et s’il a réellement excommunié les deux plus importantes personnalités du gouvernement d’extrême-droite de la péninsule.
La visite en Belgique de Jorge Mario Bergoglio, premier évêque de Rome et chef d’État du Vatican, du 26 au 29 septembre, a fait couler beaucoup d’encre et de salive et enflammé les réseaux sociaux. Dès avant son arrivée, le coût de ce voyage et la réception programmée au château de Laeken à l’invitation du roi Philipe et de la reine Mathilde ont indisposé une partie de la population. C’est que le pape est certes un chef d’État, mais c’est aussi le pasteur de « l’Église universelle ». Cette double casquette génère une ambiguïté institutionnelle. Mais en tant que chef spirituel, il ne s’est pas montré moins clivant. Ses déclarations sur les femmes et les médecins qui pratiquent l’interruption volontaire de grossesse – « des tueurs à gages » – ont choqué et déçu une partie des catholiques. Une semaine après ces événements, il n’est pas inutile de dresser un bilan pour s’interroger sur ce que cette visite dit du religieux aujourd’hui.
« Un historien israélo-britannique renommé révèle dans ses Mémoires que les services de renseignements extérieurs israéliens seraient derrière une série d’attentats à Bagdad au début des années 1950 ayant accéléré l’émigration des juifs d’Irak vers Israël… Lui et ses parents compris. “ - Le Mossad aurait joué un rôle dans l’émigration des juifs d’Irak vers Israël (Emmanuel Haddad, l’Orient-Le Jour)
« Le 13 mars 2013, le cardinal argentin Jorge Mario Bergoglio succédait à Benoît XVI. Dix ans plus tard, il laisse un bilan marqué par de réelles révolutions à l’échelle vaticane, mais qui reste loin de faire l’unanimité. » - Curie, écologie, abus, femmes… Dix mots pour comprendre le pontificat du pape François (Gaétan Supertino, Le Monde des Religions)
« Sous la pression des fidèles indignés par les scandales sexuels à répétition, les évêques allemands réfléchir, avec les laïcs, à une réforme de la gouvernance. Au Vatican, ces propositions inquiètent et font craindre pour l’unité de l’Eglise catholique. » - Le pape François sous le feu croisé des réformateurs allemands et des courants conservateurs (Sarah Belouezzane et Thomas Wieder, Le Monde)
« Le 18 février dernier, Mgr David O’Connell, évêque auxiliaire de Los Angeles, était abattu à son domicile à l’âge de 69 ans. Surnommé le « pacificateur », il dédiait sa vie aux opprimés, aux migrants et avait grandement apaisé les relations entre habitants afro-américains et forces de l’ordre. Dans sa dernière homélie, prononcée une semaine avant sa mort, Mgr O’Connell racontait une expérience très forte, pleine d’émotion, vécue au sanctuaire de Lourdes. » - « J’ai pleuré à Lourdes… » : L’homélie poignante de l’évêque de Los Angeles, peu avant son assassinat (Clément Laloyaux, Cathobel)
“Powerful voting bloc looking to back pro-Israel politicians in hopes of dictating policy that fits their theological views” - Evangelical Christians flock to Republicans over support for Israel (Chris McGreal, The Guardian)
« A la veille des élections de mi-mandat aux Etats-Unis, ces amish de Pennsylvanie ont assisté, le 5 novembre, à un meeting de Donald Trump, leur nouvelle idole. » - Les amish croient en Trump, c’est peut-être un détail pour vous… (Marc Beaugé, Le Monde)
“The Virginia prison system changed its policies after an inmate sued, but he wants a ruling barring any future restrictions.”- Barring head coverings in prison violates federal law, appeals court rules (Rachel Weiner, The Washington Post)