Nos sociétés sont structurées par des interdits qui sont souvent marqués par l’empreinte du religieux. La caricature, la provocation, voire l’image tout court, sont des formes de contestation de l’autorité qui proclame ces interdits — qu'il s'agisse du dogme religieux ou des institutions religieuses. « Blasphème » est dès lors le mot magique pour désigner l’offense contre ce qui est considéré comme sacré par la religion, loin de son acception littérale et originelle. En réalité, souvent, il s’agit d’autre chose. Les Monthy Python, très intelligemment, avaient ainsi défendu que La Vie de Brian, leur chef-d’oeuvre célèbre pour sa scène finale de crucifixion, interdit durant huit ans en Irlande et demeuré banni durant onze ans en Italie, était hérétique plus que blasphématoire, parce qu’il se moquait des pratiques religieuses plus que de l’idée de Dieu. Ils rejoignaient là ce que Jean-Claude Carrière, son scénariste, avait dit de la même façon de la Voie lactée de Buñuel.
Remontons aux origines. Le Lévitique (XXIV, 11-23) énonce la gravité de l’acte blasphématoire, et sa nature : « Le fils de l'Israélite blasphéma le Nom et le maudit (…).Yahvé parla à Moïse et dit : ‘Fais sortir du camp celui qui a prononcé la malédiction. Tous ceux qui l'ont entendu poseront leurs mains sur sa tête et toute la communauté le lapidera. Puis tu parleras ainsi aux Israélites (…) : Qui blasphème le nom de Yahvé devra mourir, toute la communauté le lapidera. Qu'il soit étranger ou citoyen, il mourra s'il blasphème le Nom’. (…) Moïse ayant ainsi parlé aux Israélites, ils firent sortir du camp celui qui avait prononcé la malédiction et ils le lapidèrent ». « Prononcé » et « maudit » sont ici les éléments essentiels de la rhétorique biblique en matière de blasphème : ils balisent le lien inextricable entre l’énonciation, la malédiction et la sanction de cette « malé-diction ».
Dans la traduction de la Bible hébraïque proposée par Segond, Exode XX, 7 se lit ainsi : « Tu ne prendras [invoqueras] point le nom de l'Éternel, ton Dieu, en vain ; car l'Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain ». Ce qui devient le deuxième commandement, dans le catéchisme de l'Eglise catholique, énoncé de la façon suivante : « Son saint nom tu respecteras, fuyant blasphème et faux serment ».
Le blasphème est donc bien, dès l’origine, dans la religion du verbe qu‘est le judéo-christianisme, une parole, une parole énoncée avant d’être une parole réprimée. Cette parole énoncée est un acte langagier. Mais proférer des paroles interdites est un acte d’une gravité extrême : le nom — ineffable, dira-t-on plus tard — de Dieu ne se prononce pas, formule le Décalogue ; le blasphème, au sens premier, est donc un acte fondamentalement hérétique, puisqu’il est l’inverse parfait de la Sanctification du Nom.
D’emblée apparaît ainsi une tension entre le caractère courant et banal de cet acte langagier et la rhétorique du discours religieux, qui en fait un délit, un « crime de lèse-majesté divine », et le criminalise. L’observateur de l’histoire des pratiques sociales dans nos sociétés européennes, ne doit pourtant pas se laisser abuser par la rigueur de cette rhétorique : l’acte langagier demeure ce qu’il est, par lui-même, intentionnel ou non intentionnel, injuriant volontairement ou involontairement la religion, et ne constituant pour autant pas un blasphème, qui n’existe que par son assimilation à un péché et sa punition — puisqu’il n’est de blasphème que par la répression de la « parole impie ». Et en vérité, il y eut des variations en la matière : le blasphème ne fut pas toujours considéré comme un délit spirituel, parfois seulement comme une infraction langagière.
C’est dire qu’il s’agit là d’une question complexe, entre le prescrit de la loi religieuse et les usages sociaux de la parole impie. Elle ouvre plusieurs champs de recherche, de l’anthropologie à l’histoire de la justice criminelle, de la sociolinguistique à l’étude des religions populaires et des mentalités. Mais elle est aussi une plongée au plus intime de la religion et de ses dogmes fondamentaux, puisque le blasphème est à l’origine même du christianisme, dans la parole supposée blasphématoire du Christ en personne, qui le conduira à la Croix. Elle est enfin un bon indicateur de la place de la religion dans l’espace public et dans la culture : un baromètre en creux du degré de religiosité, de l’intensité du sentiment religieux, de la nature du sacré et des cadres de la permissivité religieuse.
Pour autant, la chose n’est pas simple : parce que le blasphème « désigne des outrances verbales d'inégale portée » et qu'il n’est pas une catégorie figée : celle-ci fut et demeure plastique, tributaire des changements de perception que les sociétés en eurent. De plus, on ne peut se laisser abuser par un terme qui n’est que le reflet de ce que l'Institution religieuse a dessiné comme frontière entre le licite et l’illicite. Il faut donc rendre compte de cette dynamique, sans être l’otage du sens premier donné au terme, et s’interroger sur les usages de ce sens, qui sont divers : le blasphème, au sens théologique littéral, n’est pas l’injure, l’exécration ou l’imprécation ; et ses contours sont fragiles dès lors que l’on veut définir ce qui n’est qu’un aspect d’un ensemble plus vaste, le sacrilège.
Cette notion fluctuante, quant à son acception, est liée aux dogmes que le blasphème protège. Comme l’écrivait Voltaire dans son Dictionnaire philosophique, à l’entrée « Blasphème » : « … ce qui fut blasphème dans un pays fut souvent piété dans un autre (…) Il est triste parmi nous que ce qui est blasphème à Rome, à Notre Dame de Lorette, dans l’enceinte des chanoines de San Gennaro, soit piété dans Londres, dans Amsterdam, dans Stockholm, dans Berlin, dans Copenhague, dans Berne, dans Bâle, dans Hambourg ».
Le Blasphemy Act de 1698, dans l’Angleterre de la Royal Society, de Hobbes, Locke et Toland, assimila le blasphème à l’incroyance en visant ceux qui proclamaient la fausseté de la religion chrétienne ou mettaient en question l’inspiration divine de la Bible. Mais l’athée ne blasphème pas, puisqu’il ne reconnaît pas Dieu : il provoque le croyant. Le blasphème n’est donc pas un indicateur fiable du développement de l’athéisme à l’époque moderne, seuls les croyants blasphémant formellement — Pierre Bayle, qui jouera un rôle déterminant dans l’évolution de la notion, le rappelait au XVIIe siècle déjà quand il écrivait que le blasphème n’est scandaleux qu’aux yeux de celui qui vénère la réalité blasphémée. Et Marguerite Yourcenar fera dire au Prieur, dans L’Oeuvre au Noir : « Pendant combien de nuits ai-je repoussé l’idée que Dieu n’est au-dessus de nous qu’un tyran ou qu’un monarque incapable, et que l’athée qui le nie est le seul homme qui ne blasphème pas ».
Jean-Philippe Schreiber (ULB).
Mercredi 2 mars 2011, après avoir quitté son domicile d’Islamabad, Shahbaz Bhatti, ministre des Minorités religieuses, seul membre chrétien du gouvernement pakistanais, était assassiné par les talibans du Pendjab. Après la mort du gouverneur du Pendjab Taseer quelques semaines plus tôt, il s’agissait du second attentat visant une personnalité engagée contre la loi punissant de mort le blasphème dans la République islamique du Pakistan.
Il n’est toutefois pas qu’au Pakistan que la loi défend Dieu et ses adeptes de toute atteinte aux dogmes religieux ; la législation de plusieurs démocraties libérales la prévoit aussi, montrant la persistance de l’imprégnation d’interdits religieux au cœur de nos système juridiques. Plus encore, dans des pays vivant sous le joug de la loi religieuse, mais également dans nos démocraties libérales, le « religieusement correct » revient en force aujourd’hui et contribue à brider la liberté d’expression.
L’épisode douloureux de la crise des caricatures danoises, en 2005-2006, a montré à la fois la force politique virulente des images et l’impact que leur poids symbolique pouvait avoir en matière de dialogue comme d’incompréhension entre les cultures, tout autant que de conséquences sur les relations internationales. Elle a ainsi ramené sur le devant de la scène la question du blasphème et réveillé les interrogations sur la licéité de discours et d’images manifestant de l’irrespect à l’égard des religions, fût-ce sur le mode satirique et non sur celui du sacrilège, sacrilège que Voltaire, pourtant ardent pourfendeur de la punition du blasphème, dénonçait sans ambages. Bien que Voltaire n’ait jamais écrit la phrase célèbre « Je hais vos idées mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez les exprimer », il ne fait aucun doute que pour le chantre de la tolérance et le défenseur du chevalier de La Barre, l’interdiction du blasphème enfreignait la liberté d’expression.
La censure n’est pas seulement l’apanage du pouvoir, mais également de groupes de pression qui mettent tout en œuvre, jusqu’au détournement de l’esprit de la loi, pour faire triompher leur conception totalitaire d’une liberté d’expression bridée par le respect qui serait dû aux expressions de la foi religieuse. Entre 1984 et 2009, pas moins de vingt procès ont ainsi été intentés devant des tribunaux français pour injure ou diffamation envers une religion. Et ce quand il ne s’agit pas d’une assimilation pour le moins perverse entre l’hostilité à l’égard de certaines idées, religieuses en l’occurrence, et la xénophobie : c’est en tout cas ainsi qu’il faut lire de nombreuses interprétations de l’épisode des caricatures qui, sont dénier le droit à la liberté d’expression, y voient une forme ultime de mépris à l’égard de l’Autre religieux, et en font ainsi un produit détourné de ce que l’air du temps désigne de plus en plus souvent sous le vocable d’islamophobie.
L'Organisation de la Conférence islamique et la Ligue arabe avaient ainsi fait part, au lendemain de l’affaire des caricatures, de leur volonté de saisir l'Organisation des Nations Unies pour obtenir une résolution contraignante, interdisant le mépris des religions et prévoyant des sanctions contre les pays ou les institutions qui enfreindraient cette résolution. Le célèbre dessinateur français Plantu, avait déclaré dans ce contexte : « Il y a de plus en plus une chape de plomb qui tombe sur les dessinateurs de presse et sur les humoristes, quand on parle de religion. On ne se rend pas compte à quel point, hormis l'Eglise catholique sur laquelle on peut taper et qui fait preuve, quoi qu'on en dise, de mansuétude, il est devenu impossible de critiquer les religieux. ».
C’est le même Plantu, preuve de ce que le religieusement correct s’impose définitivement quand il parvient à prendre la création en otage, qui trois ans plus tard devra concéder s’intéresser désormais en priorité au débat social et économique. A la question “Avez-vous peur de caricaturer les religieux tels que les prophètes ?” Plantu a répondu : “Je ne veux pas humilier les croyants ! A Paris, je ne risque rien ! Vous non plus ! Ce qui m’importe c’est dessiner les “terrestres”, les religieux et ce qui se passe au dessus des nuages ce n’est pas la priorité !”. La violence, physique ou symbolique, a ainsi gagné ce que la liberté d’expression et la création ont perdu… A contre-courant de ce que l’après mai-1968 avait osé moquer, parfois jusqu’à l’excès, le politiquement correct — tout autant que le religieusement correct — revient ainsi en force aujourd’hui et contribue à singulièrement brider la liberté d’expression.
Nos sociétés sont structurées par des interdits qui sont souvent marqués par l’empreinte du religieux. Notre culture est riche de figures diverses et variées du blasphème, qui n’empruntent au terme que ce qu’il implique de domination : domination imposée par le rigorisme religieux, et qui s’est traduite en droit en sécularisant une catégorie religieuse. Il n’est qu’au regard de la religion, et de ce qu’elle vénère, que l’on blasphème ; si l’on se place d’un autre point de vue, il ne s’agira que de provocation, au pire de mauvais goût ou d’outrage aux bonnes mœurs. Pour évoquer tout outrage envers la divinité et, par extension, toute forme d’irrévérence envers ce qui fait l’objet d’une vénération religieuse, nous ne disposons en effet que de termes connotés : « blasphème » ou « sacrilège » ont été empruntés au vocabulaire religieux et sécularisés, à défaut de termes séculiers qui rendraient compte de ce que les religions jugent comme blasphématoire ou sacrilège. La provocation est alors quelquefois le passage obligé pour dénoncer avec force la violence totalitaire d’un dogme qui voudrait s’imposer à tous. C’est ainsi qu’il faut lire, sans doute, les figures du blasphème qui ont traversé notre culture, de Molière, Voltaire et Sade à Warhol, en passant par Jean Richepin – l’auteur des Blasphèmes – et, plus près de nous Carl Einstein, Nikos Kazantzakis, Roberto Rossellini, Salman Rushdie ou Günther Grass.
Questionner le blasphème, c’est considérer qu’aucun objet du savoir ne peut être considéré comme suffisamment sacré pour se dérober à une investigation critique, et refuser de brider la liberté d’expression : l’investigation scientifique défend l’idée que les opinions doivent s’exprimer librement, pour autant que cette libre expression réponde aux conditions d’un débat équilibré, qu’elle ne soit pas la négation de la liberté et qu’enfin elle respecte les individus. Professer ceci, c’est professer le respect et la tolérance à l’égard des individus, quand bien même manifestent-ils une religion ou une croyance peu respectable. En revanche, pour autant que l’on vise les idées religieuses et non les individus, l’irrévérence anti-religieuse entre dans le champ de la liberté d’expression, parce que les religions ne méritent pas de respect plus marqué que toute idée ou conviction, et que rien n’est sacré sinon la personne humaine. C’est la perspective du présent dossier.
Car les idées, fussent-elles sacralisées par certains, voire même figées en dogmes, ne sont après tout que des idées, et que rien ne peut nous empêcher ni d’en chanter les louanges, ni de les mépriser ou de les tourner en ridicule. On ne diffame que les personnes, pas ce qu’elles pensent ou révèrent. Henri Pena-Ruiz l’a bien résumé : « La libre critique peut aller jusqu’à la satire ou à la dérision, lesquelles ne visent pas les personnes comme telles, mais des croyances et des idéologies qu’aucun principe d’autorité ne doit soustraire au jugement ». Certes, voilà une chose qu’il est difficile de revendiquer aujourd’hui, alors même que ceux que l’on accuse de blasphème sont non seulement l’objet de poursuites judiciaires, mais quelquefois menacés de violences ou de mort. C’est alors un devoir de rappeler au nécessaire et impérieux devoir qu’est la liberté d’expression.
Jean-Philippe Schreiber (ULB).
"Dix ans après la décision, la construction n'avance pas faute de permis et de financements" - Marseille : blocage sur la grande mosquée (Aliette de Broqua, Le Figaro)
"Deux croix gammées ont été découvertes mardi, taguées sur les portes de la mosquée de Décines, dans la banlieue de Lyon" - Une mosquée de la banlieue de Lyon vandalisée (AFP, Le Point)
"Samedi 17 décembre, le président de la Corée du Nord Kim Jong-il est décédé d’une crise cardiaque à l’âge de 69 ans. C’est l’un des ses fils, Kim Jong-un, qui devrait lui succéder. Unique dynastie communiste de l’histoire, la dictature nord-coréenne voue un culte de la personnalité à ses dirigeants au détriment de toute autre forme de croyance" - Le culte des Kim, "religion" d'Etat de la Corée du Nord (Matthieu Mégevand, Le Monde des Religions)
"Alors que la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne et le Portugal ont condamné mardi 20 décembre auprès de l'ONU la décision d'Israël de publier des appels d'offres pour la construction de logements dans des colonies de Jérusalem-Est et de Cisjordanie, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, s'est engagé de son côté à contrecarrerune vague d'actes de vandalisme antipalestiniens et anti-israéliens menés par des colons juifs extrémistes" - En Israël, Nétanyahou s'engage à lutter contre l'extrémisme des colons (AFP, Le Monde)
"Cette jeune femme de 28 ans a "osé" refuser la ségrégation hommes femmes imposée par les ultraorthodoxes dans les bus. Récit" - Tanya Rosenblit, la "Rosa Parks" israélienne (Danièle Krieger, Le Point)
"Shaven-headed punk rockers held at police detention centre after raid on concert as part of 10-day 'rehabilitation'" - Indonesian punks undergo military drills to bring them into line (AP, The Guardian)
"Rosa Cruz e Silva, la ministre de la culture en Angola, a estimé qu’il existait actuellement 1’200 mouvements religieux dans son pays. Une proliférationinquiétante qui serait due au conflit armé que le pays a vécu" - Angola – De 83 à 1’200 Eglises en 20 ans (Catho.be)
"Plus de 90.000 pèlerins du monde entier se rendront en Israël pour célébrer Noël" - 90.000 pèlerins en Terre Sainte pour la Noël (Catho.be)
"Benoît XVI a reconnu le 19 décembre 2011 un miracle dû à l’intercession de la bienheureuse Kateri Tekatwita. Cette reconnaissance d’un miracle pourrait ouvrir la voie à la prochaine canonisation de celle qui est considérée comme la « fondatrice de l’Eglise du Canada »" - Bientôt une sainte indienne ? (Catho.be)
"Selon une étude publiée par un institut de recherche américain, le nombre de chrétiens dans le monde croît de manière constante mais leur répartition géographique a connu de profonds changements" - Plus de deux milliards de chrétiens dans le monde (Loup Besmond de Senneville, La Croix)
"Selon une étude publiée par le centre de recherche américain Pew, le monde compte 2,18 milliards de chrétiens, soit un tiers de la population mondiale" - Les chrétiens forment le premier groupe religieux dans le monde (Le Vif l'express)
"Dimanche 18 décembre, le dernier convoi militaire américain a quitté l’Irak, presque neuf ans après l’invasion du pays. Bilan de la situation et perspectives d’avenir avec Pierre-Jean Luizard, chercheur au CNRS et spécialiste de l’Irak" - Quel avenir pour l'Irak ? (Matthieu Mégevand, Le Monde des Religions)
"L'essor des salafistes inquiète les professionnels du tourisme, qui craignent de voir la charia imposée également dans leur secteur" - Égypte : tourisme contre salafisme (Denise Ammoun, Le Point)
"Un vandale a endommagé dans la nuit de dimanche à lundi un portail en bronze et bois de la basilique Sainte-Marie majeure, dans le centre de Rome, provoquant des dégâts de plusieurs milliers d'euros, ont indiqué les autorités municipales" - Un vandale endommage un portail de la basilique Sainte-Marie majeure (AFP, La Libre Belgique)
"Le Salon international du monde musulman s'est tenu de samedi à lundi au parc des expositions du Bourget, en banlieue parisienne" - VIDÉO. Au bonheur des musulmans (Antoine Duvauchelle, Le Point)
"La fête juive des lumières commémore la victoire du peuple juif contre les armées grecques en l’an -165" - Les juifs fêtent Hanoukka à partir de mardi (Loup Besmond de Senneville, La Croix)
"À Amzrou, dans le Sud marocain, une boutique propose des objets d'art fabriqués par des artisans juifs il y a plus d'un demi-siècle" - L'artisanat juif de la vallée du Drâa tombe dans l'oubli (Ian Hamel, Le Point)
"Indian politicians forced parliament to close on Monday in a protest against a Siberian trial calling for a version of a Hindu holy book to be banned" - Bhagavad Gita trial in Russia closes Indian parliament (Reuters, The Guardian)
"La Turquie musulmane, laïque et démocratique attire le regard des peuples arabes. Mais aussi fructueux soit-il, son modèle est loin d’être la panacée, car non exempt d’ambiguïtés. Nous avons interrogé l’auteur, responsable du programme Turquie contemporaine à l’Institut français des relations internationales (Ifri)" - La tentation du modèle turc (Vincent Braun, La Libre Belgique)
"Les préparatifs vont bon train à Huy. 2012 ne sera pas une année comme les autres pour les Hutois. Depuis un an déjà, la Ville et la communauté chrétienne hutoise préparent avec le soutien de la Province de Liège les Septennales" - En avant pour les Septennales (A. Vbb., La Libre Belgique)
"En Tunisie, l’euphorie révolutionnaire de l’après Ben Ali s’est muée en inquiétude pour les femmes. Le prochain gouvernement dirigé par un membre du parti islamiste Ennahda respectera-t-il, comme il l’affirme, leurs droits acquis il y a plus d’un demi-siècle ? Pour le moment, elles observent et se préparent à résister" - Les Tunisiennes sur le qui-vive (Isabelle Girard, Le Figaro)
"Dans une interview au Journal du dimanche, le tout nouveau président de la République tunisienne, Moncef Marzouki, réaffirme sa francophilie mais déplore que les Français soient ceux "qui comprennent le moins le monde arabe" et restent "prisonniers d'une doxa au sujet de l'islam"" - Marzouki : "Les Français sont prisonniers d'une doxa au sujet de l'islam" (Le Monde)
"Une mosquée désaffectée a été vandalisée dans la nuit du 13 au 14 décembre, dans la partie israélienne de Jérusalem. Cet acte de violence est attribué aux colons ultranationalistes israéliens, comme réaction aux mesures prises par le gouvernement, mais qu'ils considèrent hostiles à la colonisation" - Une mosquée vandalisée à Jérusalem (Marie Yemta, Le Monde des Religions)
"C'est le fruit du hasard, mais à Jérusalem l'Eglise catholique hébréophone est sise rue Rav-Kook, du nom du premier grand rabbin ashkénaze de la Palestine mandataire. C'est une belle maison de pierre, sans signe distinctif. Combien seront-ils dans la modeste chapelle pour la messe de Noël célébrée en hébreu ? Moins d'une centaine probablement" - De drôles de paroissiens (Laurent Zecchini, Le Monde)
"C'est un rituel annuel. Lors du vote du budget, les élus du Conseil de Paris s'empoignent sur la légitimité des subventions accordées par la Ville à une vingtaine de crèches confessionnelles, et notamment les crèches juives, qui accueillent un millier d'enfants" - Loubavitch : entre polémique parisienne et affichage national (Blog Digne de foi, Le Monde)
"Dans la carte de vœux qu'il a adressée à la planète, le Pape demande aux nouvelles générations d'aller «à contre-courant» et de rejeter «les fausses solutions»" - L'appel aux jeunes de Benoît XVI (Jean-Marie Guénois, Le Figaro)
"Le pape s’est rendu, dimanche matin 18 décembre, au Centre pénitentiaire de Rebibbia, à la périphérie de Rome. Dans son discours devant les détenus, il a insisté sur la nécessité de « protéger la société d’éventuelles menaces et (…) de réintégrer celui qui a commis une faute sans pour autant porter atteinte à sa dignité et l’exclure de la vie sociale »" - Benoît XVI refuse « la double peine » pour les prisonniers (Frédéric Mounier, La Croix)
"À l’occasion de son message à l’occasion de la Journée mondiale pour la paix, qui sera célébrée 1er janvier 2012, le pape décrit les conditions d’une véritable éducation à la justice et la paix" - Benoît XVI propose une charte pour l’éducation (Frédéric Mounier, La Croix)
Lors de l’illumination du sapin de Noëlde la place Saint-Pierre, le 16 décembre 2011, le pape a reçu les responsables religieux et civils ukrainiens. A cette occasion, Benoît XVI a rappelé son souhait que l’Ukraine conserve sa vocation de « carrefour entre différentes cultures et de point de rencontre entre les richesses spirituelles d’Orient et d’Occident » - Féerie du sapin de Noël place St-Pierre (Catho.be)
"Un sondage récent montre que six Belges sur dix sont favorables à l’enseignement du bouddhisme dans les écoles" - Le bouddhisme, bientôt enseigné dans les écoles ? (G. Descamps, La Libre Belgique)
"Stress, dépression, burn-out, dépendance à la drogue, troubles alimentaires ou fatigue chronique. Les techniques bouddhistes ont investi les hôpitaux depuis quelques années. La technique de la pleine conscience remporte de plus en plus de succès et s’étend dans toute l’Europe" - Le bouddhisme dans les hôpitaux (G. Descamps, La Libre Belgique)
"Conséquence pour le moins inattendue des récentes polémiques autour des pièces de théâtre (Golgota picnic ou Sur le concept du visage de Dieu), la stupéfiante ascension de Civitas dans les médias" - L’ascension de Civitas (Isabelle de Gaulmyn, blog Une foi par semaine, La Croix)
"Alors que les manifestations contre les fraudes aux dernières élections législatives russes ont mobilisé comme très rarement en Russie, le clergé orthodoxe semble lui aussi prendre ses distances avec le pouvoir en place" - L’Eglise russe semble soutenir la contestation du peuple (Matthieu Mégevand, Le Monde des Religions)
"Lors de la réunion du Réseau œcuménique mondial sur la migration, à Beyrouth (Liban), du 5 au 7 décembre, David Youssef, membre de l’Organisation évangélique copte pour les services sociaux, a exprimé son inquiétude sur la situation des coptes en Egypte. Il craint que le « printemps arabe » ne se transforme en « hiver arabe » pour les minorités religieuses" - Vers un « Hiver arabe » en Egypte… (A.L., Catho.be)
"Rafik Samuel Habib est Copte protestant. Il est aussi le numéro deux du parti des Frères musulmans. Comme eux, il combat la laïcité" - Égypte : quand un Copte rejoint les Frères (Fatiha Temmouri, Le Point)
"Qui sont les houthistes et quelles sont leurs revendications ?" - Les houthistes, révoltés insoumis du Yémen (Aymerie Janier, Le Monde)
"La Conférence épiscopale d’Afrique australe élit une secrétaire générale. Sœur Hermenegild Makoro a été nommée secrétaire générale de la Conférence épiscopale d’Afrique australe (SACBC), qui regroupe les évêques du Botswana, d’Afrique du Sud et du Swaziland" - Une femme à la Conférence épiscopale d’Afrique australe (Catho.be)
"La pilule devrait-elle être prescrite aux religieuses pour diminuer chez elles les risques de cancer ? Cette idée a été lancée par deux chercheurs australiens, le 8 décembre" - Non, il ne faut pas conseiller aux religieuses de prendre la pilule (Blog Big Browser, Le Monde)
"L’Église belge indemnisera les victimes d’abus sexuels prescrits de 2.500 à 25.000 euros à travers un tribunal d’arbitrage" - Église : jusqu’à 25.000 euros pour les victimes d’abus sexuels (Le Soir)
"Le tribunal arbitral de l’Eglise pour les victimes de dossiers prescrits est sur les rails et sera lancé en mars. L’Eglise assumera ses responsabilités" - Un centre d’arbitrage indépendant (Christian Laporte, La Libre Belgique)
"Accusée de sorcellerie, une femme saoudienne a été décapitée au sabre le 12 décembre. Il y aurait eu 73 exécutions de ce type dans le royaume depuis janvier 2011" - L'Arabie saoudite décapite les sorcières (Marie-Yemta Moussanang, Le Monde)
"C'est un combat plutôt inattendu que doivent livrerles Frères musulmans aux élections législatives égyptiennes. Donnés grands favoris du premier scrutin libre de l'ère post-Moubarak, leur succès a été corroboré par les urnes" - Les salafistes, un dilemme pour les Frères musulmans égyptiens (Hélène Sallon, Le Monde)
"Plus de soixante punks participant à un concert de rock ont été arrêtés et placés en "rééducation" dans la province indonésienne d'Aceh, où la loi islamique est en vigueur, a-t-on appris mercredi 14 décembre de sources officielles" - En Indonésie, on rééduque des punks selon la charia (Blog Big Browser, Le Monde)
"Le clergé orthodoxe ne s'était jamais montré aussi virulent avec le pouvoir depuis la chute de l'URSS" - L'Église russe s'éloigne un peu de Poutine (Madeleine Leroyer, Le Figaro)
"La Commission « Justice et Vérité » recommande que l’Église, qui n'a pas protesté contre l'esclavage à Maurice, présente des excuses aux descendants d'esclaves et de "travailleurs engagés" de l'île" - L’Église de Maurice est prête à participer à une démarche nationale de repentance pour l’esclavage (Frédéric Mounier, La Croix)
"1 530 prêtres étrangers sont installés en France, dont près de 850 viennent d’Afrique, selon des chiffres établis au 26 octobre 2011. La moitié d’entre eux sont étudiants" - Combien de prêtres et religieux étrangers vivent en France ? (La Croix)
"Voici deux guides fort utiles et très accessibles pour tous ceux qui veulent approfondir leur connaissance des principales confessions" - Petits précis de culture religieuse (Bruno Bouvet, La Croix)
"Plus de 2000 manifestants ont dénoncé ce dimanche, à Paris, la «christianophobie» véhiculée selon eux par la pièce Golgota Picnic" - Les catholiques traditionnalistes dans la rue (Le Figaro)
"Environ trois cent cinquante musulmans ont prié dans la rue, vendredi 9 décembre, devant l'hôtel de ville de Nanterre (Hauts-de-Seine) pour demander au maire de légaliserun lieu de culte installé temporairement près des tours du quartier d'affaires de la Défense" - 350 musulmans prient dans la rue pour demander la légalisation d'une mosquée (dépêche AFP, Le Monde)
"Un conseil municipal « ennuyé », un maire qui, « juridiquement, ne pouvait pas dire non », des habitants mécontents du « manque de concertation » et inquiets du « prosélytisme » : le projet d’édification d’un temple mormon au Chesnay (Yvelines), le premier en France, a suscité un malaise lors d’une réunion publique organisée par la municipalité, jeudi 8 décembre" - Polémique autour du projet d’édification d’un temple mormon au Chesnay (Yvelines) (dépêche AFP, La Croix)
"Ce mercredi 14 décembre à 10 heures, l’agenda des commissions de la Chambre annonce une réunion de la commission du suivi de la commission spéciale sur les abus sexuels dans un cadre d’autorité, plus particulièrement au sein de l’Eglise, pilotée par Karine Lalieux (PS)" - Pédocurés : le tribunal arbitral voté mercredi ? (Christian Laporte, La Libre Belgique)
"La rampe d'accès à l'esplanade des Mosquées de Jérusalem, utilisée par les non-musulmans, a été fermée à la suite d'un ordre de la municipalité israélienne de Jérusalem pour des motifs de "sécurité des visiteurs", a annoncé lundi la police israélienne" - Israël a fermé la rampe d'accès à l'esplanade des Mosquées à Jérusalem (dépêche AFP, La Croix)
"Deux «guérisons inexpliquées» viennent d'être confirmées par les sanctuaires de Lourdes qui se refusent toutefois à parler de «miracles». Ils concernent deux personnes dont l'identité n'est pas encore révélée" - Deux nouvelles «guérisons inexpliquées» à Lourdes (Jean-Marie Guénois, Le Figaro)
"Je m'appelle Bernadetteest sorti en salles le 30 novembre, un film qui humanise la figure de la sainte" - Bernadette fait du cinéma (Marie Yemta, Le Monde des Religions)
"Dans ce livre écrit à la manière des maîtres hassidiques, le grand rabbin de France aborde les questions qui préoccupent l’homme d’aujourd’hui" - Les méditations d’un rabbin (Martine De Sauto, La Croix)
"Le Vatican a lancé sur le site de partage de vidéos YouTube la version française de sa chaîne mercredi 7 décembre" - La chaîne YouTube du Vatican désormais en français (N. S. avec Apic, La Croix)
La Commission des Episcopats européens (COMECE) appelle, au nom de considérations éthiques, l’UE à exclure la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines de son prochain programme cadre de financement de la recherche Horizon 2020 et de se concentrer plutôt sur le secteur plus innovant et prometteur de la recherche sur les cellules souches alternatives — Cellules souches : la Comece demande à l’UE d’actualiser sa politique (Catho.be)
Newt Gingrich"s Catholic Conversion Is Part Of A Larger Spiritual Shift In His Life And Politics. After Herman Cain recently left the GOP presidential primaries because of sexual harassment accusations, Newt Gingrich became the new GOP frontrunner. His main rival is Mitt Romney, but polls show that white Evangelicals, which are the biggest part of the GOP base, tend to be more attracted to Catholics than to Mormons, considering Mormonism to be a cult and not a Christian religion. (Jaweed Kaleem, Huffington Post)
Gulnare Free Will Baptist Church Revisits Interracial Couple Ban After Uproar. After Kentucky church members voted to bar mixed-race couples from joining the congregration, they’ve received a firestorm of criticism, which has finally led them to reconsider their decision. (Dylan Lovan, Associated Press/Huffington Post)
Israelis, Resentful Of Orthodox Grip On Society, Fight Back. Even if the ultra-orthodox Haredi only make up 8% of the Israeli population, their influence has been growing during the last decade. From banning women from public busses to closing contemporary dance schools, Haredi Jews succeed more than ever to impose their own religious standards on the rest of society. But today, Israelis start to stand up against these practices and try to make the law less extremist. (Michele Chablin, Huffington Post)
Le pouvoir organisateur de la Katholieke Universiteit Leuven (KUL), s'interroge sur le maintien du K dans sa dénomination, et ne conserve l’archevêque de Malines-Bruxelles comme membre en son sein, en sa qualité de Grand chancelier, qu’à titre honorifique. Le poste de président reviendra désormais à un laïc — Mgr Léonard chancelier honorifique (La Libre Belgique)
Le tribunal administratif fédéral de Leipzig a refusé mercredi, en dernière instance, à un lycéen musulman le droit de faire sa prière à l'école. Le jugement du tribunal de Leipzig, qui fera jurisprudence, était très attendu outre Rhin — La justice allemande bannit la prière à l'école (Patrick Saint-Paul, Le Figaro)
L'intellectuel palestinien Khaled Hroub s'interroge : les pays qui ont fait la révolution pour se débarrasser de la dictature policière risquent-ils maintenant de tomber dans la tyrannie religieuse ? Ce n'est ni une question de polémique abstraite ni une condamnation a priori des islamistes, avant même qu'ils aient pu arriver au pouvoir. Il s'agit au contraire d'exprimer une crainte réelle et légitime, écrit-il — Ces dirigeants qui se croient élus par Dieu (Al-Hayat repris par Le Courrier international)
Le Saint-Siège est devenu Etat membre de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), pour permettre à son réseau très actif sur ce front de travailler plus étroitement avec cette organisation intergouvernementale, a annoncé Radio Vatican — Le Saint-Siège, Etat membre de l'OIM (Europe I)
Nos sociétés n'ont pas assez de "sans-Dieu" : "Nous sommes menés par des croyants, c'est-à-dire par des infirmes mentaux, des gens qui croient fermement à des billevesées honteuses de puérilité et qui décident du sort des Etats. Il est des pays où le blasphème est un crime. Il est des pays où l'on ne rit pas, ou alors, du bout des dents" — une opinion de l'écrivain et dessinateur Cavanna (Le Monde)
D'un côté, ceux qui sont affectés dans leur croyance usent du terme "blasphème" pour marquer leur indignation et condamner l'expression artistique offensant le divin ; de l'autre, pour ceux qui défendent la liberté d'expression, le terme "blasphème" résonne comme un mot repoussoir, caduc, qui signifie le retour d'un ordre religieux et moral menaçant le modèle laïque. Pour Olivier Bobineau, sociologue des religions, le recours au terme "blasphème" est plutôt le signe paradoxal de bonne santé démocratique et laïque, qui atteste d'une société sécularisée — Retour de l'ordre religieux ou signe de bonne santé de notre pluralisme laïque ? (Le Monde)
Curieuse alliance entre intégristes et marchands d'"art islamique" : Mandanjeet Singh, ambassadeur de bonne volonté à l'Unesco et fondateur de la South Asia Foundation, s'exprime sur les remous autour de la notion d'art islamique, les trafics afférants et l'auto-censure de certains musées (Le Monde)
De la grande déesse à la vierge en majesté, par Anne Gersten, publié par l'Académie royale de Belgique : une tentative de synthèse de la longue histoire des métamorphoses de la Grande Déesse des origines, qui, en passant par les polythéismes des religions antiques et le monothéisme juif, jusqu'à l'avènement du christianisme, aboutit à la figure de la Vierge Marie
Le goût de l'excellence. Quatre siècles d'éducation jésuite en France : un livre de Philippe Rocher, paru aux éditions Beauchesne
"L’Alma Mater entend bien se distancer des autorités ecclésiales qui seront toujours les bienvenues mais évidemment pas ou plutôt plus dans un rôle de belle-mère" - Mgr Léonard chancelier honorifique (Christian Laporte, La Libre Belgique)
"Un débat sur la croyance qui était organisé au centre "De Balie" à Amsterdam a été perturbé mercredi soir par un groupe de musulmans radicaux venus de Belgique. C'est ce qu'a indiqué le directeur du centre, Yoeri Albrecht" - Des musulmans belges radicaux perturbent un débat sur la religion à Amsterdam (dépêche Belga, La Libre Belgique)
"Une première de théâtre sous haute surveillance policière. Un théâtre sécurisé. Des menaces… Tout cela en plein cœur de Paris pour un spectacle signé du sulfureux Rodrigo Garcia, « Golgota picnic »" - La pièce polémique « Golgota Picnic » énerve les intégristes (Fabienne Bradfer, Le Soir)
"La proposition de loi controversée sur le principe de laïcité dans les crèches, les centres de loisirs et chez les assistantes maternelles, a été examinée, débattue, mais n'a pas été présentée au vote mercredi 7 décembre au Sénat, officiellement faute de temps" - Le Sénat enterre une proposition de loi controversée sur la laïcité (dépêche AFP, Le Monde)
"Depuis le lundi 5 décembre, les musulmans chiites du monde entier célèbrent l’Achoura, qui commémore le martyre de Husayn, petit-fils du Prophète Mohamed, assassiné au 7e siècle à Karbala" - La fête chiite de l'Achoura (Matthieu Mégevand, Le Monde)