"Barack Obama has drawn fire from the Christian right over his attempt to criticise Muslims who are offended by slander of the prophet Mohammed while desecrating other religions" — Christian conservatives angered by Obama's comments on Islam at UN (Chris McGreal, The Guardian)
"Le Président a prononcé, devant l’Onu, un discours rompant avec la tradition. Il fut presque entièrement consacré aux tensions avec le monde musulman" — La religion d’Obama (Philippe Paquet, La Libre Belgique)
Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dans le calme samedi à Kano, la plus grande ville du nord musulman du Nigeria, pour protester contre le film anti-islam produit aux Etats-Unis, selon un journaliste de l'AFP — Nigeria : manifestation monstre à Kano contre le film "Innocence of Muslims" (Jeune Afrique)
Une équipe d'Amnesty International atteste la réalité des exactions pratiquées par des groupes islamistes — Au Nord-Mali, des amputations au nom de la charia (C.B., Libération)
"Comment permettre aux femmes de travailler dans un pays qui applique la charia ? En créant des lieux de travail qui leur sont réservés. À l’initiative d’entrepreneuses, des quartiers d’affaires pour femmes vont être créés en Arabie saoudite. Le premier devrait voir le jour à Al-Asha d’ici à l’été 2013" — L’Arabie saoudite crée des quartiers d’affaires pour femmes (Ingrid Falquy, La Croix)
"Un fragment de papyrus découvert par une chercheuse de Harvard parle de sa femme. Ce qui pourrait relancer le débat sur le célibat de Jésus et donc des prêtres" — Jésus était-il marié ? (Jean-Claude Vantroyen, Le Soir)
"Christianity expert at Harvard unveils 4th century Coptic 'gospel fragment raising issue of whether Jesus wed Mary Magdalen'" — Papyrus text 'that may show Jesus had a wife' sparks academic debate (Amelia Hill, The Guardian)
"Jamais en si peu de temps - à peine deux jours et demi - le Pape n’aura délivré autant de messages de paix que ce week-end au Liban" — "Musulmans et chrétiens peuvent vivre ensemble" (Christian Laporte, La Libre Belgique)
"Au cours de son voyage au Liban, de vendredi 14 jusqu’à dimanche 16 septembre, Benoît XVI a choisi une attitude plus pastorale que politique, appelant à la fin des violences et au renouvellement du dialogue avec l’islam" — Au Liban, Benoît XVI a condamné toutes les violences (Frédéric Mounier, La Croix)
Durant l’été qui vient de s’écouler, de nombreuses voix se sont fait entendre pour dénoncer de multiples atteintes à la liberté religieuse en Europe. Il en fut ainsi, notamment, du Département d’Etat américain, par les interventions conjuguées de l’ambassadrice des Etats-Unis pour les libertés religieuses et de la secrétaire d’Etat Hillary Clinton, qui ont considéré que le monde faisait marche arrière dans la protection de la liberté religieuse. Toutes deux ont mis en parallèle la montée de la xénophobie, de l’antisémitisme et des sentiments antimusulmans, en Europe, et certaines lois votées notamment en Belgique et en France, qui pénaliseraient les musulmans. Dans le même temps, le commissaire aux Droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, Nils Muiznieks, a tenu des propos semblables et stigmatisé, dans un rapport récent, la montée de l’islamophobie en Europe, laquelle s’exprimerait singulièrement par des atteintes discriminatoires à la liberté religieuse des musulmans.
"Benoît XVI doit atterrir vendredi 14 septembre à Beyrouth pour une visite de trois jours sous haute tension au Liban. Il délivrera l’exhortation apostolique qui doit conclure les travaux du synode de 2010 du Moyen-Orient. Quinze ans après Jean-Paul II, le pape est attendu dans une région traversée par des conflits qui fragilisent les populations chrétiennes" — Les chrétiens du Liban ont besoin d’un message d’espoir (François-Xavier Maigre, La Croix)
"Benoît XVI a quitté l'aéroport de Rome ce vendredi matin pour le Liban, où il est attendu à Beyrouth à 13h45 (12h45 en France). Dans un contexte troublé et incertain, le pape renouvellera pour tout le Moyen-Orient les appels de l’Église à la paix, au dialogue et à la démocratie" — Benoît XVI veut s’adresser à l’ensemble du Moyen-Orient (Frédéric Mounier, La Croix)
"Des manifestants armés se sont attaqués au consulat américain à Benghazi pour dénoncer un film offensant l'islam. Les combats ont fait un tué dans les rangs américains" — Un américain tué au consulat de Benghazi (AFP, La Libre Belgique)
"Egyptian protesters, largely ultraconservative Islamists, climbed the walls of the US embassy in Cairo on Tuesday, made their way into the courtyard and brought down the flag, replacing it with a black flag with an Islamic inscription to protest a film attacking Islam's prophet, Muhammad" — Protests in Cairo and Benghazi over American film (AP, The Guardian)
Appelé à commenter à la radio le projet de Charte québécoise de la laïcité préconisé par le Parti québécois (PQ) [le grand parti nationaliste du Québec], qui propose d’interdire les crucifix dans les salles des conseils des hôtels de ville, le maire de la ville de Saguenay, Jean Tremblay, a tenu des propos virulents. La crise provoquée par ses déclarations permet de mieux saisir le rapport des citoyens québécois au catholicisme.
La ligne de défense du maire et de ses partisans est intéressante, car elle emprunte à deux argumentaires qui découlent d’un positionnement différent comme groupe francophone canadien. D’une part, il s’agit d’affirmer comme majorité le caractère identitaire (plutôt que religieux) du crucifix. D’autre part, il s’agit de réclamer comme minorité religieuse les compromis légaux autrement réservés aux communautés culturelles. Les francophones du Québec entretiennent en effet une conception ambigüe de leur place politique dans l’ensemble canadien. Majoritaires à 85 % dans la province de Québec, ils sont fortement minoritaires (20 %) au Canada. Ils peuvent donc être dits tout à la fois majoritaires et minoritaires.
"A l'approche de l'élection présidentielle du 7 octobre, les relations déjà exécrables entre le président vénézuelien et l'Eglise catholique semblent se crisper encore davantage" — Hugo Chavez et l'Eglise, les liaisons tumultueuses (La Vie)
"Impossible, lors d’un trajet en voiture à travers le Liban, d’ignorer l’arrivée de Benoît XVI : sur les principales artères qui mènent à Beyrouth, le pape est partout. Des milliers de drapeaux jaune et blanc, les couleurs du Vatican, annoncent l’imminence de la venue du pape et de sa délégation. Sur un gigantesque portrait accroché contre la façade d’un immeuble d’affaires, on peut lire en arabe : « Je suis venu vous apporter la paix. » " — Les Libanais attendent du pape un message de paix pour le monde arabe (François-Xavier Maigre, La Croix)