In recent years there has been an appearance – or re-appearance to some accounts – of ‘religion and politics’ at the European level, exemplified by the recurrent meetings between the Presidencies (Commission, Council and Parliament) and European religious leaders. Some consider these events as indications of the growing power of religious actors at the European level but wrongly conflate power with visibility. This article wishes to amend these interpretations and point to the shifts in organizational behaviour of the two central religious lobbies, COMECE and CSC, which have led to more pro-active and visible organizations. It also seeks to contextualize the role of religion at the European level and to discuss the consequences of article 17 for the future of the relation between religion and politics in the European Union.
Si le crépuscule des Assad a été annoncé bien avant le déclenchement des révolutions arabes, sa chute est loin d’être proche. Contrairement à la Tunisie ou à l’Egypte, la révolution syrienne subit une répression sanglante de la part d’un régime qui n’hésite pas à diriger son armée contre de sa propre population. Assassinats, bombardements, sièges, enlèvements, tortures, viols, propagande… tous les moyens sont bons pour endiguer la révolte et dérouter l’opinion syrienne, arabe et internationale.
"La pénurie de lieux de prière tend les relations entre communautés, et les fondamentalistes pourraient mettre sous leur coupe certains fidèles" — Moscou, deux millions de musulmans, quatre mosquées (Pierre Avril, Le Figaro)
"Le pouvoir d’Addis Abeba, affaibli par la perte, en août, de son homme fort, le Premier ministre Meles Zenawi, semble avoir choisi la confrontation directe avec les musulmans radicaux d’Ethiopie - un face-à-face qu’il avait évité jusqu’ici" — Addis Abeba s’attaque aux islamistes (Marie-France Cros, La Libre Belgique)
"Dans un climat tendu, marqué par l'inquiétude face à la montée des islamistes, les coptes d'Égypte vont choisir leur nouveau chef spirituel après la mort à 88 ans de Chenouda III" — Les coptes égyptiens choisissent leur nouveau pape (Delphine Minoui, Le Figaro)
"An edited version of a document signed by 157 American Catholic intellectuals setting out the ways Catholic orthodoxy cannot be reconciled with libertarianism" — No Catholic should follow Ayn Rand (Vincent Miller, The Guardian)
"Un attentat à la voiture piégée visant une église catholique dimanche à Kaduna, suivi d'actes de représailles de chrétiens en colère au cours desquels un homme a été brûlé vif, a fait au moins dix morts et 145 blessés dans cette métropole du nord du Nigeria, en proie à des attaques meurtrières menées par le groupe islamiste Boko Haram" — Nord du Nigeria : 10 morts après un attentat contre une église (AFP, Jeune Afrique)
"Au moins huit personnes ont péri, dont le kamikaze. L'attaque a été suivie d’actes de représailles de chrétiens en colère" — Nigeria : représailles sanglantes après un attentat contre une église (AFP, Libération)
Ce 25 octobre se déroulait à Tunis le procès de Habib Kazdaghli, doyen de la Faculté des Lettres de l’Université de La Manouba, qui répondait devant le tribunal d’actes de violence commis par un fonctionnaire dans l'exercice de ses fonctions, suite à une altercation avec deux étudiantes en niqab, en mars dernier, dans son bureau. Une accusation qui n'est que le dernier épisode en date d'une longue série qui a vu le professeur Kazdaghli être victime d’agressions et de menaces, jusqu’à l’occupation de la Faculté de La Manouba par des militants salafistes — lesquels tentent d'imposer par la violence et la peur la prévalence des normes religieuses et le refus des règles académiques.
Le 25 octobre, Habib Kazdaghli, doyen de la faculté des lettres, des arts et des humanités de la Manouba a comparu devant le tribunal de première instance de Tunis pour "agression" envers une étudiante en niqab. À la demande de ses avocats, son procès a été à nouveau reporté, au 15 novembre — Habib Kazdaghli : "Mon procès est une tentative de mise au pas de l'université tunisienne" (Jeune Afrique)
La commission de l’Éducation du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a entamé une série d’auditions autour du projet d’introduction d’un tronc commun pour tous les cours de religion et le cours de morale non confessionnelle, présenté par la ministre de l’Enseignement obligatoire Marie-Dominique Simonet (Centre démocrate humaniste - CdH). Ce tronc commun serait articulé autour de trois thématiques : le questionnement philosophique, le dialogue interconvictionnel et l’éducation à une citoyenneté active. Le contenu en serait déterminé par un groupe de travail composé des différents représentants des cultes (à l’instar du Conseil supérieur des cours philosophiques, qui fonctionne depuis 2005), et serait d’application tant en primaire qu’en secondaire, et ce, dans tous les réseaux. Il ne concernerait cependant qu’une partie du programme de chaque cours, l’autonomie de chaque culte restant entière pour le reste du contenu de l’enseignement.
"Le régime et les rebelles en Syrie ont accepté jeudi d'observer un cessez-le-feu pendant quatre jours à partir de vendredi pendant la fête musulmane de l'Adha mais le succès de cette trêve, âprement négociée par l'émissaire de l'ONU, semble incertain" — Pour l'Aïd, rebelles et armée syrienne ont accepté une trêve (AFP, La Libre Belgique)
"Le régime et les rebelles en Syrie ont accepté jeudi d'observer un cessez-le-feu pendant quatre jours à partir de vendredi pendant la fête musulmane de l'Adha mais le succès de cette trêve, âprement négociée par l'émissaire de l'ONU, semble incertain" — Une trêve pour l'Aïd Al-Adha en Syrie, déjà violée (Belga, Le Vif.be)
"The U.N. Security Council gave unanimous backing Wednesday to a four-day truce proposed by the international mediator for Syria to mark a major Muslim holiday after he warned that the failure of yet another cease-fire plan would only worsen the fighting" — UN Security Council Endorses Syria Holiday Truce (AP, The New York Times)
"« Est-il juste, lorsqu’une majorité des élèves fréquentant une école catholique est de confession musulmane, de ne pas offrir le choix de suivre un cours de cette confession, même si le cadre légal l’exclut actuellement ? Comment construire un vrai dialogue inter-convictionnel dans les écoles, sachant que la relégation du religieux dans la sphère privée n’offre aucune solution à l’égard des risques de dérive fondamentaliste ? Plutôt un vrai cours de religion, donné par quelqu’un de formé, que des discours simplistes tenus dans des arrière-salles de café. »" — En Allemagne et en Belgique, l’enseignement catholique s’interroge sur l’opportunité de cours d’islam (A.-B. H., La Croix)
"Le Parti socialiste a réclamé mardi davantage de réflexion dans le débat sur l'introduction d'un tronc commun aux cours dits "philosophiques" dès l'école primaire, laissant peu d'espoir à l'aboutissement sous cette législature du projet de la ministre de l'Enseignement obligatoire Marie-Dominique Simonet (cdH), soutenu au moins partiellement par Ecolo et le MR" — L'éternel débat des cours philosophiques (Belga, La Libre Belgique)