Lundi 06 mai 2024
jeudi 28 juillet 2011

CIERL

Qui sommes-nous ?

 

L’Observatoire des Religions et de la Laïcité est un projet du Centre Interdisciplinaire d’Etude des Religions et de la Laïcité (CIERL), l’un des centres de recherche et d’enseignement majeurs de l’Université de Bruxelles. Fort de plusieurs dizaines de chercheurs de haut niveau, spécialisés dans les religions et la libre pensée, le CIERL constitue un pôle d’excellence internationalement reconnu dans ce domaine. Il est agréé par le Fonds National de la Recherche scientifique (FNRS) comme l'un des dix laboratoires de référence en sciences humaines en Belgique francophone.

Lieu de recherche fondamentale et appliquée, lieu d’expertise et de réflexion, le CIERL rassemble dans une perspective pluridisciplinaire historiens, ethnologues, philosophes, historiens d’art, philologues... Le CIERL organise régulièrement des séminaires et des colloques internationaux. Il publie une revue scientifique reconnue sur le plan international (Problèmes d’Histoire des Religions), une revue qui se fait l’écho des recherches menées en son sein (Cahiers du CIERL, anciennement Le Figuier), ainsi que la collection Religion, Laïcité et Société (auparavant : Spiritualités et Pensées Libres) aux Editions de l’Université de Bruxelles.

jeudi 28 juillet 2011

Observatoire

L’OBSERVATOIRE : OBJECTIFS

 

L’Observatoire des Religions et de la Laïcité poursuit quatre objectifs :

 

  1. Proposer une revue de presse quotidienne relative aux religions et à la place des convictions dans l’espace public

  2. Diffuser des analyses, des études, des expertises et des synthèses de résultats de recherche relatifs aux religions et convictions et aux relations Eglises/Etats, rédigées par des experts scientifiques issus du CIERL et de plusieurs universités européennes

  3. Fournir un rapport annuel sur l’état des religions dans l’Union européenne et dans le monde

  4. Proposer des outils aux utilisateurs, parmi lesquels 100.000 coupures de presse rassemblées depuis trente ans par le CIERL

     

    L'Observatoire offre une synthèse quotidienne de l'actualité des religions, sur base du dépouillement d'une quinzaine de titres de la presse quotidienne, de la presse hebdomadaire et de la presse spécialisée, principalement en langue française et anglaise. Son attention se porte, dans l'ordre des priorités, sur la Région de Bruxelles-Capitale, le contexte belge, l'Union européenne, et les autres régions du monde.



lundi 22 août 2011

Le repos dominical

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Lancée ce 20 juin à Bruxelles, l’Alliance européenne pour le repos dominical résulte de l’alliance de plusieurs organisations syndicales, chrétiennes et familiales. Elle vise à sauvegarder le dimanche comme jour de repos hebdomadaire commun dans l’UE, un combat mené de longue date par les évêques catholiques européens, via leur lobby européen basé à Bruxelles, la COMECE.

Ce combat croise une double revendication : sociale, puisqu’elle vise à inscrire dans le droit européen sur le temps de travail une garantie de protection des personnels précarisés (intérimaires, emplois à temps partiel…). Religieuse, ensuite, puisque depuis la fin du XIXe siècle l’Eglise catholique et surtout le mouvement ouvrier chrétien naissant ont visé à consacrer le jour de repos obligatoire dans les premières législations sociales ébauchées parmi les pays européens.

lundi 22 août 2011

"Catho écolo"

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L’article du père Charles Delhez paru ce jour dans La Libre Belgique, « Éloge du silence et de la solitude » (21/06/2011) s’inscrit dans une longue tradition chrétienne, l’éloge de la nature et du silence. Cet attachement à la nature a fait couler beaucoup d’encre : les chrétiens seraient-ils « par nature » - sans mauvais jeu de mot – appelés à devenir dans notre modernité les partisans les plus zélés des mouvements écologistes ?

Une chose est en tout cas certaine, dans la tradition chrétienne, la nature est en effet un chemin de contemplation, une voie de connaissance spirituelle de Dieu, ce qu’on appelle le liber naturae ou le liber creaturae. Cette croyance, présente dès les débuts du christianisme, prend son ampleur avec saint Bonaventure au XIIIe siècle et postule que l’homme, en tant qu’étape finale de la création, doit être le chantre et l’interprète de cette incarnation. Occupant une place médiane et médiatrice entre les créatures sans raison et Dieu, c’est à lui qu’il revient, par l’exercice de sa raison, d’être l’ « œil de la contemplation », de célébrer le monde et de le comprendre tant de l’intérieur que de l’extérieur.

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