Vendredi 29 mars 2024

Combien de musulmans y a-t-il en Belgique ? Voilà une question qui a déjà largement défrayé l’actualité. On estime que la population musulmane belge est issue à 80/90 % du mouvement migratoire opéré dans les années 1960 via les accords bilatéraux de main d’œuvre avec le Maroc et la Turquie. Elle va progressivement et significativement s’accroître sous l’effet de plusieurs facteurs d’intensité variable : le cycle naturel des naissances, le regroupement familial prévu dans les conventions et que les autorités belges vont encourager dans une optique d’intégration, les mariages des musulmans et musulmanes belges avec un ou une ressortissant(e) du pays d’origine, les demandeurs d’asile, les conversions, l’immigration illégale, etc.

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En Italie, l’Église est toujours intervenue pour indiquer à ses fidèles en faveur de qui voter. Toutefois, lors des élections du 4 mars dernier, presque tous les partis politiques italiens, de l’extrême-droite à la gauche, assuraient absolument convenir aux catholiques. Comment, dans ce panorama complexe, l’Église italienne a-t-elle pu donner tout de même des consignes de vote à ses fidèles ? Pour avoir une réponse à cette question, nous avons analysé les conseils électoraux de la Conférence épiscopale italienne, de la puissante organisation ecclésiale « Comunione e Liberazione » et de la revue jésuite Civiltà Cattolica.

Du 26 au 28 février 2018 s’est tenu au Centre interdisciplinaire d’Étude des Religions et de la Laïcité de l’Université libre de Bruxelles un colloque intitulé « Pilarisé un jour, pilarisé toujours ? Approches multidisciplinaires du clivage philosophique dans la Belgique contemporaine ». Il interrogeait cette notion peu connue ailleurs qu’aux Pays-Bas et en Belgique, à savoir un phénomène qui s'est développé pendant plus d'un siècle dans ces deux pays et qui a vu un ensemble d'organisations se structurer en une même tendance idéologique : parti(s) politique(s), syndicats, mutualités, organisations professionnelles, mouvements de jeunesse et d'éducation permanente, écoles, associations culturelles et sociales…Il faut d’abord noter la réussite de cette rencontre effectivement interdisciplinaire et la qualité des interventions qui mêlaient jeunes chercheurs et d’autres plus confirmés. Les piliers sont toujours présents, ils ont profondément mué.

English historian Edward Gibbon devoted a long chapter of his monumental History of the Decline and Fall of the Roman Empire (6 vols., 1776-89) to the rise of Islam, and in particular to the career of the prophet Muhammad. Gibbon presents him as a charismatic leader, wise ruler, loved and respected by his followers. Above all, Muhammad brought his people to the unsullied worship of the One God: “The creed of Mahomet is free from suspicion or ambiguity; and the Koran is a glorious testimony to the unity of God. The prophet of Mecca rejected the worship of idols and men, of stars and planets, on the rational principle that whatever rises must set, that whatever is born must die, that whatever is corruptible must decay and perish. In the Author of the universe, his rational enthusiasm confessed and adored an infinite and eternal being, without form or place, without issue or similitude, present to our most secret thoughts, existing by the necessity of his own nature, and deriving from himself all moral and intellectual perfection. These sublime truths, thus announced in the language of the prophet, are firmly held by his disciples, and defined with metaphysical precision by the interpreters of the Koran. A philosophic theist might subscribe the popular creed of the Mahometans; a creed too sublime, perhaps, for our present faculties”.

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Le 21 février 1978, des ouvriers effectuant des travaux d’électricité dans le sous-sol du centre historique de Mexico mettaient au jour une sculpture monumentale à l’effigie de Coyolxauhqui, une figure incontournable de la mythologie aztèque. Cette invention fortuite allait déboucher sur l’une des découvertes archéologiques majeures du XXe siècle, car elle allait permettre d’exhumer les restes du Grand Temple de Mexico-Tenochtitlan.

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La communauté hassidique d’Anvers, qui trouve ses origines dans la spiritualité juive d’Europe centrale et orientale détruite par le nazisme, constitue un exemple de renaissance, au lendemain de la Shoah, d’une forme affirmée de judaïsme dans l’une des métropoles de la vie juive ouest-européenne, elle-même en profonde évolution. On peut considérer cette réalité dynamique comme un aspect particulièrement frappant de résilience de la culture juive traditionnelle face à l’horreur du génocide, comme l’a montré l’historienne de l’Université d’Anvers Veerle Vanden Daelen (Laten we hun lied verder zingen. De heropbouw van de joodse gemeenschap in Antwerpen na de Tweede Wereldoorlog, 1944-1960, Amsterdam, 2008). Elle représente aujourd’hui la face la plus visible du judaïsme anversois ; de surcroît, aucune autre communauté juive de par le monde, hormis peut-être Montréal et bien entendu Jérusalem, n’est à ce point identifiée avec sa composante hassidique.

Le quotidien communiste Il Manifesto a publié et assuré la promotion, en octobre 2017, cent ans après la Révolution russe, d’un recueil de discours du pape François adressés aux mouvements populaires et intitulé « Terre, toit, travail » (Terra, casa, lavoro). Les communistes italiens, considérés autrefois par l’Église catholique comme bastions de la laïcité voire de l’athéisme, ont-ils inopinément été séduits par la radicalité évangélique ?

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