Cette fin d'année 2012 s'annonce cruciale pour la Communion anglicane qui renouvelle son chef spirituel, l'archevêque de Cantorbéry, après la démission de Rowan Williams qui quittera son poste en décembre prochain. Le résultat de l'élection pourrait être décisif pour l'unité de la Communion anglicane — Qui va remplacer Rowan Williams à la tête de l'Eglise anglicane ? (Hughes Lefevre, La Vie)
Justin Welby, un manager à la tête de l’Église anglicane (Loup Besmond de Senneville, La Croix)
Justin Welby urges General Synod to vote in favour of female bishops (Lizzy Davis, The Guardian)
Forgetting the remote episodes that confronted Christians with Muslims along history, this work seeks to focus on the current presence of Islamic community in the EU, analyzing the attitude adopted by European society towards these groups. In this sense, we must observe the important evolution from the initial paternalism to the subsequent indifference that in recent years has turned into a mutual animosity. This situation is confirmed by several circles, which consider the advancement of Islam as a threat to the EU. Therefore, following this argument we can confirm that for a large part of the European people, Muslim values have no place in Western secular tradition.
In recent years there has been an appearance – or re-appearance to some accounts – of ‘religion and politics’ at the European level, exemplified by the recurrent meetings between the Presidencies (Commission, Council and Parliament) and European religious leaders. Some consider these events as indications of the growing power of religious actors at the European level but wrongly conflate power with visibility. This article wishes to amend these interpretations and point to the shifts in organizational behaviour of the two central religious lobbies, COMECE and CSC, which have led to more pro-active and visible organizations. It also seeks to contextualize the role of religion at the European level and to discuss the consequences of article 17 for the future of the relation between religion and politics in the European Union.
Si le crépuscule des Assad a été annoncé bien avant le déclenchement des révolutions arabes, sa chute est loin d’être proche. Contrairement à la Tunisie ou à l’Egypte, la révolution syrienne subit une répression sanglante de la part d’un régime qui n’hésite pas à diriger son armée contre de sa propre population. Assassinats, bombardements, sièges, enlèvements, tortures, viols, propagande… tous les moyens sont bons pour endiguer la révolte et dérouter l’opinion syrienne, arabe et internationale.
Ce 25 octobre se déroulait à Tunis le procès de Habib Kazdaghli, doyen de la Faculté des Lettres de l’Université de La Manouba, qui répondait devant le tribunal d’actes de violence commis par un fonctionnaire dans l'exercice de ses fonctions, suite à une altercation avec deux étudiantes en niqab, en mars dernier, dans son bureau. Une accusation qui n'est que le dernier épisode en date d'une longue série qui a vu le professeur Kazdaghli être victime d’agressions et de menaces, jusqu’à l’occupation de la Faculté de La Manouba par des militants salafistes — lesquels tentent d'imposer par la violence et la peur la prévalence des normes religieuses et le refus des règles académiques.
Le 25 octobre, Habib Kazdaghli, doyen de la faculté des lettres, des arts et des humanités de la Manouba a comparu devant le tribunal de première instance de Tunis pour "agression" envers une étudiante en niqab. À la demande de ses avocats, son procès a été à nouveau reporté, au 15 novembre — Habib Kazdaghli : "Mon procès est une tentative de mise au pas de l'université tunisienne" (Jeune Afrique)
Il y a un an exactement, l’attentat perpétré contre les locaux du journal satirique Charlie Hebdo, qui s’apprêtait à publier un numéro spécial intitulé Charia Hebdo, avait conduit sa rédaction à déplorer le soutien qu’elle s’attendait à recevoir de la part de Marine Le Pen ou de l’association Riposte laïque.
Et, en effet, le Front national s’était très rapidement fendu d’un communiqué indiquant que « l'attentat contre Charlie Hebdo est à la fois une atteinte à la liberté de la presse et une agression contre la laïcité ». Cette récupération de la thématique de la laïcité, a priori surprenante dans le cas de l’extrême-droite, est révélatrice des glissements, réappropriations et dévoiements de certains thèmes qui appartiennent à l’arsenal démocratique ou républicain et connaissent aujourd’hui des mutations politiques ou idéologiques marquées.
Le pianiste réputé pour ses compositions et pour sa défense de la laïcité, Fazil Say, est traîné devant la justice. Le pouvoir islamo-conservateur turc "a décidément un problème avec la liberté de création" — Turquie: Fazil Say idole et tête de Turc (Gercek Burcin, L'Express)
Le virtuose turc du piano Fazil Say jugé pour blasphème rejette les accusations (Le Nouvel Observateur)
"Nommé à la faveur de la formation du gouvernement d’union nationale, le représentant du Haut conseil islamique a du mal à se faire une place au sein du gouvernement. Le Dr. Yacouba Traoré, ministre des Affaires religieuses et du Culte, agace ses camarades en conseil des ministres, rapportent différentes sources qui évoquent son refus de s’asseoir auprès ou de serrer la main des femmes ministres en plus de ses habitudes de réciter les versets de Coran au début de ses interventions" — Conseil des ministres : Le ministre des Affaires religieuses qui dérange (Mali Actualités)
Nawal Al Saadawi est une des grandes voix de l'Egypte contemporaine. Une femme écrivain, engagée pour les droits de l'homme et de la femme, et récompensée par de nombreux prix. Annette Gerlach et Evelyne Herber l'ont rencontrée. A près de 82 ans, Nawal al Saadawi porte un regard incisif et critique sur l'évolution de son pays — "La religion est une idéologie politique " (Arte)
Le projet clé des islamistes tunisiens d'inscrire la criminalisation de l'atteinte au sacré dans la Constitution sera exclu de la première version complète de ce texte, qui sera débattue en novembre par les députés, a annoncé le président de l'Assemblée nationale constituante — Tunisie: un projet de Constitution en novembre, l'atteinte au sacré écartée (AFP, Libération)
Le dieu de la science, Albert Einstein, relativise l'existence de Dieu et de la religion dans une lettre écrite à un ami, un an avant sa mort, en 1954. "Le mot Dieu n'est, pour moi, rien d'autre que l'expression et le produit de la faiblesse humaine. (…) La Bible est une collection de légendes et de contes de fées, certes honorables mais primitives et infantiles", confiait le Prix Nobel de physique de 1921 au philosophe juif Erik Gutkind — La « Lettre à Dieu » d’Einstein vendue 3 millions de dollars sur eBay (Blog Big Browser, Le Monde)
Albert Einstein’s ‘God Letter’ To Be Auctioned On eBay With An Opening Bid of $3 Million. The letter was last sold in 2008, with big-name atheists such as author Richard Dawkins among bidders. In it, Einstein writes that the word ‘God’ is only a product of human weakness, and the Bible a collection of pretty childish legends (Huffington Post)