Ce jeudi 3 janvier 2013 a pris fin, ou presque, à Tunis, une saga judiciaire dont les vives tensions témoignent de l’âpreté du climat politique et de la radicalisation des esprits dans la Tunisie post-révolutionnaire, plus que jamais secouée par la question religieuse.
Comme nous l’évoquions dans ces mêmes colonnes en octobre dernier, Habib Kazdaghli, doyen de la Faculté des Lettres de l’Université de la Manouba à Tunis, était en effet poursuivi devant le tribunal correctionnel pour des actes de violence commis par un fonctionnaire dans l'exercice de ses fonctions, suite à une altercation avec deux étudiantes en niqab, en mars 2012, dans son bureau.
Livres, conférences, sites internet, émissions de télévision et même grandes productions hollywoodiennes le clament haut et fort : les anciens Mayas auraient prédit la fin du monde pour le 21 décembre 2012. Qu’en est-il réellement ? À quelques heures à peine de la date fatidique, il est utile de faire le point sur la question, en nous appuyant sur la littérature et les données épigraphiques les plus récentes...
L'historien Simon Epstein (Université hébraïque de Jérusalem), spécialiste internationalement reconnu dans l'étude de l'antisémitisme, aborde pour ORELA les spécificités de l'antijudaïsme en islam.
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Le Bundestag, la principale chambre du Parlement fédéral allemand, a adopté à une large majorité de 434 voix (contre 100 et 46 abstentions), ce mercredi 12 décembre, un projet de loi gouvernemental qui autorise la circoncision pour motif religieux. Ce texte prévoit que l’opération devra se dérouler dans un cadre médicalisé, et être pratiquée soit par un médecin, soit par un circonciseur, si ce dernier se conforme toutefois à une série d’obligations sanitaires strictes et encadrées.
A un mois des élections législatives de janvier 2013, le politologue Denis Charbit (Open University, Tel Aviv), l'un des meilleurs observateurs de la société israélienne, fait le point sur le paysage religieux en Israël.
Faouzia Charfi est une physicienne de renom, qui a marqué de son empreinte la vie universitaire en Tunisie ces quarante dernières années. Elle s'intéresse aujourd'hui à l'histoire des sciences, et en particulier aux rapports entre foi et science dans le monde arabo-musulman.
Régulièrement, les musulmans et les Arabes se plaignent de ce que l’Occident chrétien méconnaisse leur culture. Plus exactement, ils souffrent de l’image simplifiée, voire caricaturale et stéréotypée véhiculée à leur sujet. En ce qui concerne la religion, ils dénoncent une perception monolithique de l’islam, comme si, à l’instar des autres religions, celui-ci n’était pas constitué de courants divergents, comme si les croyants qui s’en réclament étaient tous de zélés dévots. En ce sens, il est vrai que les médias accessibles en Occident pour pénétrer au cœur de cette culture très diversifiée ne sont pas légion. Souvent surtout, ils ne sont pas traduits. C’est notamment le cas de la littérature arabe, qui permet d’ouvrir un univers de connaissances tout en nuances, comme le montre l’ouvrage récent de Xavier Luffin — qui enseigne les langue et littérature arabes à l’Université libre de Bruxelles —, intitulé Religion et littérature arabe contemporaine.