Jeudi 28 mars 2024
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C’était il y a cinq ans, le 27 février 2008 : la Cour de Cassation de Belgique rejetait le pourvoi introduit par l’Eglise de Scientologie. Celle-ci, objet de poursuites pour escroquerie et abus de confiance depuis plusieurs années avait en effet tenté, par cinq plaintes successives avec constitution de partie civile, introduites entre 2000 et 2008  — et toutes classées sans suite, par ailleurs —, de s’en prendre à des magistrats du ministère public, accusés d’avoir fait état publiquement de ces poursuites. Dans le même temps, en 2007, elle avait également saisi la chambre des mises en accusation de la Cour d’Appel de Bruxelles d’une demande tendant à ce que soient déclarées irrecevables les imputations la concernant, au motif, disait-elle, que ces déclarations du ministère public à la presse violaient le secret de l’instruction, méconnaissaient la présomption d’innocence et portaient atteinte au droit à un procès équitable.

Though religion is quite widespread in Cameroon with Christianity being the most represented, very little research has been carried out on the subject. There has been a remarkable proliferation in religious movements following the advent of Independence. In 1960, most Churches were of foreign origin, established by missionaries. Current statistics show that approximately 65% ​​of the population identify themselves as Christians. Catholics and Protestants considered “traditional” or “classic” trends numerically outnumber all the others. Despite the upsurge of “new Churches”, over the years, the numerical superiority of the established Churches appears to be growing. However, many “new” Churches, belonging mostly to the Pentecostal movement manage to overtake the “senior” traditional Churches thanks to their entrepreneurial and innovative spirit. In doing this, they alert government authorities. Entrepreneurial and innovative spirit may not be the problem, but the methods and their social impact. The purpose of this review is to discuss one aspect of this multiplication despite the tangible tension with administrative authorities.

Since the fall of the Berlin Wall, the European Union and the Council of Europe have become increasingly prominent in the struggle with religious freedom in Europe and beyond. Three recent steps have confirmed the trend, exposing opportunities and liabilities inherent in the rise of European institutions as key actors in the interaction of law, politics, society and religion.

On 24 April 2013, in Strasbourg, the Parliamentary Assembly of the Council of Europe adopted Resolution N. 1928 (2013), ‘Safeguarding human rights in relation to religion and belief, and protecting religious communities from violence’. The Assembly warned against ‘the increasing occurrence of violent attacks against religious communities and individuals throughout the world on the basis of their religion or beliefs’ and noted that ‘there is not only physical, but also psychological violence against persons because of their religion or beliefs’. Representatives of national Parliaments to the Council of Europe therefore condemned ‘such violence in unequivocal terms’ (n. 1). Witnessing the growing conversation between European institutions, the Assembly also called on ‘the European Union, in its political dialogue with non-member countries, to enhance its monitoring of the situation of communities and individuals defined by religion or beliefs’ (n. 14).

Economie monastique rime souvent, dans l’imaginaire de la société occidentale moderne, avec bière ou face rubiconde sur une boîte de fromage. Le moine défricheur occupe aussi dans cette image d’Epinal une position d’arrière-plan indélogeable. Mais qu’en est-il au juste de l’économie des monastères actuels d’Europe ? Entre crise des vocations et crise économique, comment les moines vivent-ils réellement leur économie ?

Dès les premiers ermites du désert au début de la chrétienté, s’est posée la question de l’équilibre entre le travail et la prière. Les deux exhortations opposées de saint Paul « Priez sans cesse » (1 Th. 5, 17) et « Qui ne travaille pas ne mange pas » (Th. 3, 10) ont donné lieu à diverses interprétations, allant de la tentation angélique de refuser tout travail et d’attendre sa subsistance de Dieu à l’équilibre prôné par saint Benoît dans sa règle entre travail et prière qui a parfois débouché, comme souligné par Max Weber, sur une grande performance économique.

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Qui dit « mormonisme » pense souvent « polygamie ». Pourtant, si le prophète fondateur du mormonisme, Joseph Smith (1805-1844), avait plus de quarante-huit « épouses » la polygamie n’est plus pratiquée par l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours depuis 1890/1904. Face aux législations américaines d’inspiration victorienne, le mormonisme s’est en réalité adapté pour survivre. Seuls les mormons « fondamentalistes » pratiquent encore la polygamie, mais en dehors d’une Eglise mormone qu’ils jugent « apostate », et qui milite activement pour un mariage strictement monogame et hétérosexuel. Au-delà de ce discours institutionnel conservateur, et alors que des théologies féministes se sont développées dans les trois monothéismes, un féminisme mormon est aussi apparu, malgré les rôles de genre très clairement définis et délimités par l’Institution.

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Le 14 juin prochain auront lieu les onzièmes élections présidentielles, afin d’élire le nouveau président de la République islamique d’Iran. Ces élections se révèlent importantes sur le plan international, car le système politique iranien se présente comme un modèle pour les autres pays musulmans, où les « institutions républicaines » pourraient à l’avenir aller de pair avec la légitimité islamiste. Mais, en réalité, les élections de 2013 sont verrouillées et leur résultat ne paraît pouvoir prétendre refléter réellement la volonté du peuple iranien et ses aspirations.

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L'Observatoire des religions et de la laïcité (ORELA) de l'Université libre de Bruxelles fait paraître son premier rapport sur l'état des religions et de la laïcité en Belgique, portant sur l'année 2012. Fort de près de 100 pages, ce rapport propose des commentaires et analyses relatifs à ce qui a fait l'actualité des religions et de la laïcité en Belgique l'an dernier. Il aborde le domaine des rapports entre religion et société comme celui des relations entre l'Etat et les cultes, et ce dans un contexte marqué de revendications identitaires et religieuses et de débats sur des questions éthiques notamment, entre sécularisation marquée de la société et retour institutionnel des religions.

Le rapport au format pdf est accesssible ici.

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