Le cardinal de Buenos Aires, le jésuite Jorge Mario Bergoglio, est devenu ce mercredi 13 mars 2013 le premier Souverain pontife de l'Eglise catholique originaire d'Amérique du Sud, sous le nom de François 1er.
Durant les années 70 et 80, des prédicateurs musulmans ont, à l’instar de Ahmed Deedat, su saisir l’opportunité née de l’apparition de nouvelles technologies, audio et vidéo, pour leur propagande. Comme le soulignait Felice Dasseto en 1996 dans son ouvrage La construction de l’islam européen, des musulmans ― parmi eux les Frères Musulmans, des étudiants américains, etc. ― utilisèrent dès ses débuts l’Internet comme « réseau de circulation des idées islamistes » ou comme plateforme pour proposer du contenu lié à l’islam et à sa pratique, contribuant ainsi au processus de réislamisation des musulmans européens engagé à partir des années 1980.
En dépit de la présence de Joseph Ratzinger sur la scène publique du Vatican depuis plusieurs décennies, sa réflexion théologique reste encore relativement peu connue. La réputation de l’ancien préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, nommé à cette fonction en 1981, et les positions conservatrices du pape Benoît XVI ont eu tendance en effet à porter ombrage au théologien, qui a pourtant poursuivi et développé de façon originale le chemin ouvert par les pionniers de la théologie du XXe siècle, tels que Guardini, de Lubac et von Balthasar. Et souvent, même ceux qui ont entendu parler de cette « originalité » pensent qu’il s’agit d’un glorieux passé, enterré à la fin des années soixante.
Célestin V est l'un des rares papes de l'histoire de l'Eglise, à la fin du XIIIe siècle, à avoir volontairement démissionné de sa charge, comme il a été rappelé maintes fois lors de l'abandon récent de ses fonctions par le pape Benoît XVI. A l'époque où son prédécesseur Jean-Paul II commençait à manifester des signes de faiblesse, suscitant nombre de commentaires relatifs à une éventuelle résignation, l'historienne Anne Morelli (Centre interdisciplinaire d'Etude des Religions et de la Laïcité, ULB) rappelait déjà une anecdote bien plus intéressante qu'il n'y paraîtrait à première vue...
Au début du mois de février, l’Association française de sciences sociales des religions réunissait à Paris un colloque international rassemblant des chercheurs — historiens, anthropologues, sociologues —, qui travaillent sur les usages d’Internet. Il s’agissait d’examiner la manière dont les religions utilisent cet instrument et d’évaluer les changements que la « révolution internet » a produits dans leurs pratiques. C’était aussi pour les chercheurs l’occasion d’échanger leurs expériences sur l’évaluation des méthodes scientifiques aptes à rendre compte de ces pratiques et de ces dispositifs. La toile offre en effet aux scientifiques un nouveau média d’observation du fait religieux : comment l’analyser, et avec quels outils ?
La dénonciation, par le groupe féminin punk des Pussy Riots, de la collusion entre Eglise et Etat en Russie est l’occasion de revenir sur les rapports entre l’Eglise orthodoxe et le pouvoir en Russie : la laïcité y est certes inscrite dans la Constitution, mais l’Eglise orthodoxe conserve un statut privilégié dans la loi relative aux cultes. La soumission traditionnelle du pouvoir religieux à l’Etat, héritée de Byzance, demeure une réalité en Russie : l’orthodoxie est inséparable de la Nation russe. L’Etat russe peut dès lors compter sur un soutien inconditionnel de l’Eglise orthodoxe et, inversement, l’Eglise moscovite bénéficie d’un appui politique et d’un prestige considérables.
This truly post-modern pontificate could not have finished on a more coherent note, with Benedict XVI announcing resignation on 11 February 2013, only two months after his decision to join twitter. In the last decades, the age of spectacular contradictions and narcissistic stars, of nostalgic purists and charismatic visionaries, of gentle wolves and bullying lambs, has dramatically challenged the Papacy.
Joseph Ratzinger has relied on the unbending and invariable faith of the Church to face the storm: doctrinal solidity has been his asset first as an emerging theologian and bishop, then, from 1981 to 2005, as the relentless defensor fidei in his capacity as the Prefect of the Congregation for the Doctrine of the Faith; and finally, as Pope Benedict XVI, the re-evangelizer of Europe in the name of faith and reason. Since his early years, back to basics was Joseph Ratzinger’s recipe, against the background of a world, and a Church, going crazily secular. Good theology teaches that human failures are the inevitable consequence of the original sin; without Christ, and his Church, they cannot be endured, indeed they have no sense.